Mort avant ses 5 ans, des souffrances en moins

En France, certains militent pour la diminution de la population humaine. « La surpopulation, c’est l’ennemi numéro un de l’écologie, insiste Jean-Loup Bertaux, planétologue et auteur d’une tribune dans LE MONDE. Et c’est justement parce qu’il y a une grande inertie démographique qu’il faut agir dès maintenant. » Cela devrait passer en France par une inversion de la politique nataliste, notamment en plafonnant les allocations familiales à deux enfants. 

Montrons l’exemple d’une baisse de natalité assumée en France et nous pourrons décemment demander la même chose aux pays surpeuplés tout en aidant au planning familial dans tous les pays. D’ailleurs cela coûtera beaucoup moins cher que d’aider à un improbable développement sur une planète déjà largement surexploitée. Il faudrait penser à tout cela en écrivant un article sur le mortalité infantile

Delphine Roucaute : En 2021, cinq millions d’enfants sont morts avant d’avoir atteint l’âge de 5 ans, selon des estimations publiées, mardi 10 janvier, dans deux rapports des Nations unies (ONU). En cause ? Le manque d’accès à des soins de santé de qualité, aux vaccins, à une alimentation adéquate et à de l’eau potable. si les tendances actuelles se prolongent dans les années à venir, quarante-deux pays ne seront pas en mesure d’atteindre l’objectif de réduction de la mortalité néonatale (c’est-à-dire dans le premier mois) au taux de 12 morts pour 1 000 naissances vivantes. Au niveau mondial, le taux de mortalité des moins de 5 ans est de 38 décès pour 1 000 naissances vivantes. Sur la base de ces tendances, environ quarante millions d’enfants de moins de 5 ans mourront avant 2030. Près de dix millions de morts pourraient être évitées si les pays en retard accélèrent leurs progrès. « Nous avons besoin de volonté politique et de leadership pour un financement durable des soins de santé primaires, qui est l’un des meilleurs investissements que les pays et les partenaires de développement puissent faire », ajoute Juan Pablo Uribe, directeur mondial santé, nutrition et population à la Banque mondiale.

Le point de vue des écologistes malthusiens

Fchloe : Faire un enfant, n’importe quel animal sait faire ça. C’est instinctif. Faire qu’il puisse grandir et manger à sa faim et recevoir ce qu’il faut, c’est une autre affaire. « Dans les années à venir, quarante-deux pays ne seront pas en mesure d’atteindre l’objectif de réduction de la mortalité néonatale d’ici à 2030. C’est quoi cet objectif sérieusement. Quel est le but final. Croître et multiplier ? Très dans l’air du temps, trop.

Marie-C. : Ces pauvres enfants, qui ont dû souffrir pendant leurs premiers mois ou années, n’auraient jamais dû naître.. Il y a 30 ans, on croyait que l’éducation, l’accès aux services médicaux, permettraient aux mères de ne concevoir que si elles pouvaient les élever…L’Afrique ne manque pourtant pas de plantes abortives et même les peuples dits primitifs savaient limiter leur surpopulation. L’Occident envoie des vêtements, des médicaments et de la nourriture. Les dirigeants s’accaparent ces biens, n’en distribuent qu’une infime partie et comptent sur les ONG, toujours bonnes poires, pour continuer à alimenter leurs comptes en banques.. Ces enfants, ne les plaignons pas sinon pour ce qu’ils ont dû souffrir pendant leur courte vie…Les années qui les auraient attendus auraient pu été pires…

Ana : « beaucoup trop de parents sont confrontés au traumatisme de perdre leur enfant. » Ayant vécu dans plusieurs de ces pays, au sein de ces populations, il n’y a pas de traumatisme à ce sujet, c’est juste la vie normale, il suffit d’en faire un autre qui aura plus de chance. Oui, je sais, c’est cynique de dire cela pour un occidental mais c’est comme ça que ça se passe.

jan aimar : la pilule le stérilet le préservatif,voila les solutions pour l’Afrique…Culpabiliser, cela suffit, nous ne sommes pas responsable de leurs choix délirants en matière de dermographie...

Guy Sajer : Ces morts auraient pu être évités en premier lieu par leurs parents, en ne les concevant pas.

Humphrey9 : Sinon, c’est toujours un grand mystère la mort d’un enfant. Un futur scientifique de génie perdu pour l’humanité ou alors un djihadiste qui ne commettra pas de massacres ?

4 réflexions sur “Mort avant ses 5 ans, des souffrances en moins”

  1. C’est bien d’ériger la contraception en solution mais ces gens ont aussi besoin de faire des enfants pour être aidé et que l’on puisse s’occuper d’eux lorsqu’ils ne pourront plus subvenir a leurs besoins… et leurs enfants auront eux aussi besoin de faire beaucoup d’enfants pour s’occuper d’eux quand ils seront vieux, et les enfants des enfants des enfants eux aussi etc etc. Et puis patratas tout s’effondre parce que la planète n’en peut plus, on est trop nombreux. C’est la pyramide de Ponzy, version démographique.

    1. Depuis que l’Afrique a accès à la médecine occidentale, la mortalité infantile a considérablement diminué, même si pas encore assez. Mais l’usage des méthodes de contraception occidentales n’a pas suivi. Un taux de mortalité infantile occidentale très bas avec un taux de fécondité africain très élevé, ça ne colle pas.

  2. Même si on est tout à fait d’accord avec la nécessité de réduire volontairement notre reproduction et pour ce faire, d’aider l’Afrique à donner accès à la contraception et au planning, on peut être choqué de lire le titre. La mort des enfants en bas âge ne peut être associée à l’évitement des souffrances futures et au contrôle de notre démographie . Ce que les malthusiens, néo ou pas, souhaitent ce sont des sociétés qui par l’éducation, les soins etc…permettent aux enfants nés, de vivre.

    1. Oui tout à fait d’accord avec vous, le titre pourrait être mal interprété, je précise que l’association « Démographie Responsable » ne peut associer à la mort d’enfants l’idée de « des souffrances en moins ». Nous luttons justement avec DR pour que les enfants qui naissent bénéficient d’un monde plus agréable.

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