L’écrit de philosophie a lieu le 16 juin de 8 heures à midi. « Notre avenir dépend-il de la technique ? » est l’une des deux dissertations proposées. En voici un commentaire fait par l’IA « Perplexity » du journal LE MONDE et notre apport grâce à notre blog biosphere
Réponse de l’IA Perplexity
Notre avenir dépend-il de la technique ?
Les articles du Monde soulignent que la technique, en particulier les technologies numériques, est devenue un moteur central du XXIe siècle et conditionne largement l’avenir des sociétés, notamment en Europe.
Dépendance et souveraineté
- L’Europe est aujourd’hui dépendante des grandes entreprises technologiques américaines et chinoises, qui contrôlent l’essentiel des infrastructures, des logiciels et des services numériques, y compris dans des secteurs stratégiques comme l’automobile ou les communications.
- Cette dépendance est telle que la souveraineté numérique est désormais indissociable de la souveraineté tout court : « Il n’y a pratiquement aucune différence entre souveraineté numérique et souveraineté véritable ».
- La maîtrise de la technique conditionne donc la capacité à contrôler son destin économique, politique et social.
Conséquences concrètes
- Les données, ressource clé du XXIe siècle, sont massivement exploitées par des acteurs étrangers, ce qui place l’Europe dans une situation de « colonialisme à l’ère numérique ».
- La transition vers des industries technologiques (ex : la voiture électrique) accentue cette dépendance, car ces nouveaux produits reposent sur des technologies numériques étrangères.
- Un scénario d’« embargo numérique » illustre la vulnérabilité des pays européens face à des décisions unilatérales de puissances étrangères, mettant en lumière la nécessité d’une autonomie technologique.
Perspectives
- Pour sortir de cette dépendance, plusieurs voix appellent à une politique numérique non alignée et à des investissements massifs dans les technologies européennes.
- L’avenir des sociétés européennes, leur autonomie et leur capacité à peser sur la scène internationale dépendent donc directement de leur rapport à la technique et de leur capacité à la maîtriser.
En résumé, selon les analyses récentes du Monde, notre avenir dépend étroitement de la technique, tant pour la souveraineté que pour la prospérité et la sécurité des sociétés.
Le point de vue du blog biosphere
LE MONDE a donc une approche entièrement technophile alors que la technologie est de plus en plus critiquée, que ce soit l’emprise technicisée sur nos vies, l’aliénation par les écrans, les dangers du nucléaire civil et militaire, la dépendance extrême aux ressources fossiles, les émission de gas à effet de serre provoqués par nos activité comme l’avion ou l’automobile, etc.
Voici nos document (en lien) pour en savoir plus
en finir avec le progrès technique
extraits : Le progrès technique est-il une fuite en avant ? Sujet-type de philosophie, mais réponse trop évidente à l’heure de Fukushima ! La technosphère pourra-t-elle vivre en symbiose avec la biosphère ? Oui… mais seulement si nous n’utilisons que des techniques douces ! Voici ci-dessous quelques références historiques sur la question technologique ….
L’EPR et l’électronucléaire n’ont aucun avenir
La 5G, une technologie sans avenir
Voiture autonome, autonomie de la technique
Technique de pêche et voracité humaine, l’avenir menacé
Techniques… appropriées ou néfastes
Simplicité, Sobriété… Techniques douces
2027, ministère des Techniques appropriées
Philippe BIHOUIX : Vive le low-tech, les technique simples
BIOSPHERE-INFO, Ivan ILLICH analyse la technique
Voici les 5 articles utilisés par Perplexity du MONDE
« Pour sortir de la dépendance européenne aux Big Tech, il faut une politique numérique non alignée »
Entreprises : « La transformation numérique n’est pas un jeu à somme nulle »
Le retour de Donald Trump ravive les débats sur la souveraineté technologique européenne
« Il n’y a pratiquement aucune différence entre souveraineté numérique et souveraineté véritable »
« La souveraineté numérique et la reconstruction militaire de l’Europe doivent progresser de concert »
NB : Certains des articles cités sont des tribunes, ils peuvent donc contenir des analyses subjectives.
Si Chat GPT avait un peu d’humour, il répondrait qu’en tout cas, son avenir à lui en dépend fortement.
Si Chat GPT n’a pas d’humour c’est peut-être que le qualificatif d’intelligence ne lui convient pas vraiment.
Bien vu Monsieur Barthès, les tristus nous mènent aux Abymes !
Moi je les appelle comme ça, pour ne pas con fondre pas avec les tristes sires, qui eux sont les plus misérables. Sinon je pense que coincés du cul ça parle mieux. Seulement ça fait pas sérieux. Les Allemands disent humorlos. Encore faut-il parler allemand.
Bref, voilà donc une question de plus à éclaircir, pour pouvoir avancer.
C’est justement ce que j’ai fait, et je vous en fait profiter :
– Comment Appelle-t-on les gens qui n’ont pas d’humour ? (synonyme-du-mot.com )
– Le mot du mercredi : Agélaste (culture-generale.fr)
Seulement comme vous l’aurez lu, agélaste ne se dit plus. Décidément ON n’en sort pas, misère misère. Alors il ne reste plus que qui vous savez, et voici sa réponse :
– « On peut les appeler des « sérieux » ou des « personnes sérieuses » »
Finalement ce pauvre ChatGpt est beaucoup trop sérieux ! Ou sérieuse on s’en fout.
Chat GPT, n’est tout simplement qu’un logiciel, impressionnant certes, mais ne nous faisons pas avoir, ce n’est pas une intelligence. Et ses petits camarades-concurrents, non plus.
Vous avez entièrement raison. Seulement encore une fois tout ça ON le sait.
Et ce n’est d’ailleurs pas pour rien que certains spécialistes, et depuis un moment déjà, parlent d’ l’Imbécillité Artificielle.
La question de savoir si notre avenir dépend de la technique est complexe et suscite de nombreux débats. Voici quelques points à considérer :
1. **Avancées technologiques** : [blablabla]
2. **Défis environnementaux** : [blablabla]
3. **Inégalités sociales** : [blablabla]
4. **Éthique et responsabilité** : [blablabla]
5. **Rôle de l’humain** : Enfin, il est important de se rappeler que la technique est un outil. Notre avenir dépendra également de nos choix, de nos valeurs et de notre capacité à collaborer pour relever les défis collectifs. La technique ne peut pas remplacer la nécessité d’une réflexion éthique et d’une action collective.
En résumé, la technique joue un rôle central dans notre avenir, mais elle doit être accompagnée d’une réflexion critique et d’une volonté d’agir de manière responsable pour garantir qu’elle serve le bien commun.
Que l’avenir dépende de la technique, évidemment puisque l’économie en est entièrement tributaire et que notre civilisation s’est bâtie sur des innovations permanentes entraînant de nouvelles consommations, de nouveaux modes de vie et une démographie d’un tout autre ordre de grandeur. Bref toute une économie et donc toute une Histoire qui n’a rien à voir avec celle des premiers homo sapiens.
Qu’un avenir plus heureux passe par toujours plus de technique, c’est là une autre affaire. Globalement la technique nous donne le pouvoir et le pouvoir de l’homme est historiquement corrélé à la destruction de la biosphère (et la corrélation est si forte et si logique que je crois qu l’on peut y voire une relation causale et non une simple convergence statistique de hasard ou liée à un troisième phénomène lui même lié aux deux principaux).
La réponse à la première question est donc oui et la réponse à la seconde est non.
Vous avez entièrement raison.
Je précise que le commentaire précédent a été entièrement écrit par une intelligence bien faillible mais tout à fait naturelle.
Je dois admettre cependant que la réponse du logiciel (appelons les choses par leur nom) est tout à fait acceptable et aurait sans doute largement eu la moyenne au bac.
De quoi être perplexe face à Perplexity, elle (ou « il » on ne sait plus trop dans notre époque woke) pourrait nous remplacer en bien des domaines et franchement… je n’aime absolument pas cette idée.
Monsieur Barthès, moi je précise que je suis entièrement d’accord avec votre approche. Seulement si j’applique la grille de notation de Biosphère, autrement dit sa grille de lecture du monde, et du MONDE, alors je ne peux pas vous mettre la moyenne.
Je suis même obligé de vous mettre une banane. En plus du bonnet d’âne, exactement le même que le mien. Pourquoi ? Parce que notre approche, à vous et moi, reste finalement la même que celle du MONDE. Et ce malgré tous les efforts de notre professeur de philo qui se décarcasse pour nous l’expliquer :
– « LE MONDE a donc une approche entièrement technophile »
bien vu, « parti d’en rire » !
Les technolâtres nous mènent aux Abymes…
Inutile d’essayer de dresser une liste exhaustive des « bonnes » technologies contre les « mauvaises ». Les Amish s’y essaient depuis longtemps, avec des réponses variables selon les groupes, et des débats qui donnent mal à la tête et occupent de longues soirées d’hiver, à la bougie… Mais il faudra bien un jour ou l’autre monter les escaliers à pied, réduire la vitesse de nos trains et renoncer aux canettes en aluminium. Pour la lessive, il faudra attendre que le vent se lève pour faire tourner l’éolienne locale. Les journaux seraient à nouveau imprimés en noir et blanc et pourraient servir de papier hygiénique. Etc.
Vous avez entièrement raison.
Oui, en fait il va nous falloir accepter le retour en arrière et ce n’est pas facile, mais ce sera sans doute le chemin obligé.
Hélas, il n’y a pas de symétrie et cette décroissance généralisée (en volume de production comme en technologie) sera moins heureuse que la croissance antérieure.
L’on est parfois aussi heureux quand l’on est pauvre que lorsque l’on est riche, mais il est rare que l’on soit aussi heureux en devenant pauvre qu’en devenant riche. Le chemin est généralement plus déterminant que l’état pour ce qui concerne notre bonheur.