Notre idéal d’écologiste, l’austérité et l’exemplarité

Le principe de responsabilité en actes ! Je serais membre d’EELV, parti explicitement écologiste, je pratiquerais comme tous les autres membres de ce parti la simplicité volontaire, la sobriété énergétique, le minimalisme inspiré et je voudrais que tous mes concitoyens partagent ma conviction : on ne peut pas vivre sur une planète préservée si nous continuons à vouloir augmenter notre pouvoir d’achat, aller plus vite dans nos déplacements et prendre des vacances à l’étranger. Plus prosaïquement, je serais quasi-végétarien, allergique au tabac et au cannabis, complet abstinent quant au vin et autres alcools, l’exemplarité d’un militant est à ce prix. Nous savons tous qu’il faudrait manger bio et de proximité. Nos compagnons de lutte les plus avancés au niveau de l’engagement personnel n’ont ni télévision, ni carte bancaire, ni voiture, encore moins de smartphone, on peut vivre sans, il suffit de s’organiser autrement. Quand l’électricité deviendra intermittente, l’essence absente à la pompe si ce n’est à un prix inabordable et la vie en ville intenable, ce sera le mode de vie ordinaire et nous devons nous y préparer. D’ailleurs les écolos les plus conscients cultivent déjà un lopin de terre et plantent des arbres fruitiers en lieu et place des arbustes d’ornement : on appelle cela les jardins de la victoire contre le réchauffement climatique !

Comme disait notre maître à penser Gandhi, « soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». Aussi le mahatma a professé tout au long de sa vie la nécessité d’établir une continuité entre la théorie et la pratique, entre les mots et les actes. Un beau discours n’a de portée que s’il s’appuie sur des réalisations concrètes. Gandhi veillait à préserver chaque jour le temps nécessaire pour se retrouver en tête-à-tête avec lui-même, pour méditer, étudier, jardiner, cuisiner et tisser. Ces activités comptaient autant à ses yeux que la lutte qu’il menait pour l’indépendance de l’Inde et l’amélioration du sort des intouchables. Il prouvait chaque jour qu’il est possible d’associer le soin porté au monde extérieur et celui que nous portons à notre monde intérieur. Spiritualité individuelle et pérennité de la nature sont intrinsèquement liées. Le mouvement écologiste doit emprunter le même chemin que l’approche scientifique, la pensée rationnelle, la collecte de données et le militantisme politique. C’est nécessaire mais pas suffisant : nous protégeons d’autant mieux la planète que nous auront pris soin de vivre comme il faudrait vivre pour protéger le sort des générations futures, de la biodiversité et de la suffisance des ressources terrestres.

De méchantes langues vont répliquer que tout cela c’est bien beau mais porte atteinte aux libertés individuelles ! Je répondrai que la liberté individuelle n’existe pas, que nous sommes toujours soumis à un ensemble de contraintes socio-politiques, économiques et écologique. Nous sommes une partie intégrante de la nature, et nous ne pouvons pas continuer à piller la Terre. Nous sommes aussi dépendants de cette planète que toutes les autres créatures. Si la biosphère va mal, et c’est de plus en plus évident, notre espèce dite sapiens ne peut qu’en souffrir. C’est déjà le cas pour bien des déshérités par la stérilisation ou l’inondation des sols, les guerres pour les ressources avec tous les prétextes qui vont avec, les gens qui ne mangent pas à leur faim alors que d’autres jettent la nourriture sans compter. En tant que membre d’EELV, nous ne pouvons pas oublier que l’austérité doit être partagée et nous devons en tant que militant montrer l’exemple de la voie à suivre.

Cecil Tolfud

21 réflexions sur “Notre idéal d’écologiste, l’austérité et l’exemplarité”

  1. @Bga80:

    j’ ai beau parler de grand remplacement par substitution de population (on sait laquelle) , biosphere va évoquer le bouc émissaire ou michel C me traiter de misérable !

  2. Marcel

    Cherche pas, notre population française et même européenne est complétement brimée par nos traîtres pour consentir au grand remplacement par substitution de population.

  3. Oui les artiste anti-racistes même eux commencent à passer à la casserole ! De plus en plus d’artistes se font cambrioler leurs logements à Paris par leurs migrants !!! Comme dernièrement Nicolas Sirkis, ce fameux communiste multi-millionaires anti-raciste, communiste contre les caméras dans la rue pour surveiller la racaille, pourtant des caméras il en a mis à son domicile mort de rire ! Les caméras c’est le facisme et le nazisme disait cette gauchiasse…. Et ben, comme quoi il commence à se révéler comme tel depuis qu’il a goûté au capitalisme, le communisme il trouvait ça bien uniquement quand il était pauvre histoire de traire les autres, mais depuis qu’il est multi-millionnaire il n’a plus l’air d’aimer la tonte…

  4. @salut Bga80 :

    je sais mais je ne sais pas résister à rentrer dans le lard de la gôche et de la droite hypermolle : de la violence claviérique , j’ espère passer très vite à une autre forme
    de violence mais cela devrait venir au fur et à mesure de l’ appauvrissement du pays et le jour où cela arrivera , gauchiottes et autres mondalistes , journaputes collabos , islamophiles , intermitteux du spectacle , artistes de la sainte farce , passeront à la casserole .

  5. Tiens , un commentaire disparu : l’ évaporation démocratique des commentaires dans un Etat et un journal peu connus pour la liberté d’ expression !

  6. « Ne vous en déplaise il existe une décroissance de gauche.  »
    Essayons d’ en dresser le portrait :
    elle est antimalthusienne (car se moque comme un poisson d’ une pomme de la surpopulation et du grouillement humain , matière secondaire pour la gôche) et « humaniste » (ce mot me fait pouffer de rire) au sens où elle va plus se préoccuper du migrant pseudo réfugié politique mais vrai pompeur d’ allocations diverses et de l’ immigré pseudo victime d’ horribles « fachiss forcément raciss » .
    Perdue dans ses rêves bisounoursiens d’ harmonie universelle , elle se fera rouler dans la farine par les loups islamiques qui sauront la tromper (religion d’ amour , paix et tolérance) comme ils l’ ont fait avec les crétins de gôche (pléonasme), elle se fera « rire à égorge déployée » quand ceux – ci auront le nombre pour eux .
    Faire confiance aux (dé)croissantistes de gauche ou de droite molle mondialistes , cela revient à introduire le loup dans la bergerie et le chaos.

  7. @ Didier Barthès

    «  »La première injonction me semble contradictoire avec toutes les autres car concrètement je ne vois pas en quoi EELV est porteur des valeurs qui suivent, au contraire, je vois ce parti plutôt partisan de cet oxymore qu’est la croissance verte. » »

    –> Oui c’est un oxymore au même titre que l’expression  »développement durable ». Un développement est une dynamique donc les choses évoluent, et généralement ce qui est perçu comme une dynamique positive c’est la croissance, par développement ils veulent de la croissance. Tandis que durable, c’est l’inverse, ça veut dire stable, stagne donc les choses n’évoluent pas, dont les choses se maintiennent en l’état, alors comment peut-on vouloir quelque chose qui évolue comme la croissance du toujours plus et simultanément une situation qui se stabilise ? Par exemple quand une personne dit qu’elle veut une voiture durable ou une maison durable, elle veut un véhicule ou une maison qui ne s’use pas, qui se maintient en l’état le plus longtemps possible, en somme on combat l’usure des choses puisqu’on voudrait que les choses durables restent en l’état neuf éternellement le plus longtemps possible, quelque chose de durable à la limite on combat l’involution soit l’usure, mais un objet durable ne se développe plus par lui-même, la voiture ne va pas s’accroître toute seule de taille pour accueillir plus de passager au nom du développement.

    Ces dits-écologistes et partis écologistes qui utilisent l’expression « développement durable » sont des menteurs et des faux écologistes, car ils veulent la croissance économique derrière, le mot durable c’est juste pour se donner une façade écologiste pour se donner bonne conscience et surtout siphonner les voix électorales des vrais écologistes. Ce sont de faux écologistes en réalité en faite, ils sont justes là pour entraver les vrais programme écologistes. Franchement, allez voir les deux mots de manière didactique dans le dictionnaire, vous vous apercevrez que c’est vraiment antinomique, la supercherie de développement durable est immédiatement perceptible par ceux qui connaissent les mots. A chaque fois que j’entends des politiciens ou militants dire développement durable, je m’esclaffe de rire, vraiment ! Et je ris davantage des auditeurs qui croient naïvement à cette expression dès lors qu’ils l’entendent….

  8. @ Biosphère
    Votre vision droite-gauche est beaucoup trop réductrice. Ne vous en déplaise il existe une décroissance de gauche. https://www.rue89lyon.fr/2012/06/08/ecologie-radicale-dechire-decroissance-gauche-contre-decroissance-droite%e2%80%a8%e2%80%a8/

    Quoiqu’il en soit et je le déplore, ce genre de divergences ne participe pas à faire naître ce « peuple écolo » dont vous nous rabattez les oreilles (d’ânes ?) Le brouillage des esprits dont je parlais précédemment n’y participe pas non plus. Pas plus que les raccourcis simplistes du genre de ceux que vous faites là en mettant dans le même sac Trump, Mélenchon, Le Pen et Gilets Jaunes. Ne vous en déplaise il existe une différence de taille entre cette décroissance de gauche et celle de droite.

  9. La droite comme la gauche se positionnent contre l’austérité, pour une économie croissanciste, donc à l’inverse du mouvement écologiste. Issus de la révolution industrielle du XIXe siècle, il s’agit simplement pour les marxistes ou les libéraux de se battre pour prendre la part du gâteau qu’il estiment devoir leur revenir, capital(istes) contre travailleurs (la lutte de classes). Ces deux mouvements ne sont donc plus en phase avec la situation actuelle, leur objectif commun, l’accumulation du capital pour accroître la richesse matérielle, a complètement épuisé la planète. Il s’agit donc dorénavant de définir une sobriété partagée, ce que ne veulent faire ni les tenants de la droite ni les tenants de la gauche. L’écologie est un mouvement au-delà de cette vieille séparation entre catégories sociales.
    L’avenir verra s’affronter de plus en plus durement deux mouvements, l’extrême-droite et les écologistes, ceux qui fabriquent des boucs émissaires et ceux qui veulent réunion l’humanité autour de la protection de la biosphère. Les gilets jaunes, faisant le lit du populisme, ne sont qu’une des variantes de ce combat, Trump et son anti-écologisme serait en France aux côtés des gilets jaunes, aux côtés de Mélenchon et Marine Le Pen !

  10. –  » L’ écologie devrait être neutre politiquement mais en aucun cas être immigrationniste et même gauchiste  » (marcel)
    –  » je milite au Mouvement Ecologiste Indépendant qui, justement, prône la totale indépendance de l’écologie et son refus absolu de se situer sur l’axe politique droite-gauche [….] » (D.Barthès)

    Je suis désolé, la politique englobe tout ce qui a un rapport avec le gouvernement d’une communauté ou d’un état, elle concerne tous les domaines de la société, je ne vois donc pas comment l’écologie pourrait échapper à la politique.
    Quant à  » l’axe politique droite-gauche  » là encore je suis désolé, c’est la seule « boussole » qui nous aide à ne pas perdre le nord. Autrement dit le seul référentiel qui nous permette encore de faire une différence entre une vessie et une lanterne. Je sais très bien l’intérêt qu’ont les classes dirigeantes à semer la confusion dans les esprits avec ces deux notions (gauche-droite), cela fait maintenant des décennies qu’elle s’y emploient. Et nous voyons ce que ça donne.

  11. Didier Barthès

    Encore une fois d’accord avec Marcel. C’est pourquoi d’ailleurs, pour ma part, je milite au Mouvement Ecologiste Indépendant qui, justement, prône la totale indépendance de l’écologie et son refus absolu de se situer sur l’axe politique droite-gauche tout en accordant à la question démographique une place très importante parmi les préoccupations nécessaires.

  12. Le fait que les écolos autoproclamés mais dépourvus de toute connaissance en biologie / écologie à qques exceptions près occultent systématiquement le problème démographique , ne vous paraît donc pas suspect ?
    Le problème démographique humain est certainement le problème majeur sur cette planète à l’ origine de bien d’ autres ,mais , d’ accord , il n’ est pas le seul à résoudre .

    Je crains que nos « amis  » pastèques ne soient les idiots utiles du grand capital avide de consommateurs zombifiés car comment expliquer leur acharnement hystérique à défendre des populations du 1/3 monde connues pour leur taux de natalité délirant .
    L’ écologie devrait être neutre politiquement mais en aucun cas être immigrationniste et même gauchiste , pourtant des partis comme EELV se caractérisent par des positions gauchistes .

  13. Bonjour Didier Barthès.
    Vous dites :  » Cette liste constitue une démonstration […] c’est à dire : « privons nous de tout pour pouvoir être le plus nombreux possible », tant pis pour la nature. »
    Hormis toute blague … ce que vous nous traduisez là n’est que votre interprétation. C’est celle que vous diffusez régulièrement pour caricaturer (volontairement ou pas, peu importe) les propos de ceux qui comme moi refusent d’épouser votre cause. Comme s’il pouvait exister des écolos qui souhaitent que nous soyons le plus nombreux possible sur cette terre (toujours plus)… quitte à sacrifier la nature.
    Je suis désolé, mais j’avoue que vous avez parfois une attitude simpliste. Et j’en profite pour vous redire, que je trouve votre soutien à marcel plus que douteux.

  14. Je suis également tombé dans le panneau (Cecil Tolfud = Cecile Duflot , damned la honte !!!!
    Bravo biosphere pour ce piégeage .
    Malheureusement des zozos qui pensent comme cela sont légion : il suffit de trier les déchets et hop , la planète est sauvée (expression d’ une bêtise inouie )ou ne pas laisser couler l’ eau quand on se brosse les dents : un tel florilège s’ entend à Bruxelles lors des défilés d’ étudiants manipulés par des prof mondialistes!

  15. Didier Barthès

    Ah étourdi que je suis, je viens juste de réaliser la plaisanterie, pardon aux lecteurs de mes commentaires, je ne suis pas familiarisé avec le verlan
    Bravo à l’auteur pour cet humour

  16. Didier Barthès

    La première injonction me semble contradictoire avec toutes les autres car concrètement je ne vois pas en quoi EELV est porteur des valeurs qui suivent, au contraire, je vois ce parti plutôt partisan de cet oxymore qu’est la croissance verte.

    D’autre part je n’ai pas de maître à penser, (même Gandhi).

    Enfin bien sûr, il manque dans cette liste la principale condition, réduire notre fécondité. Je reprends à mon compte les éléments rappelés par Marcel dans le commentaire précédent.

    Cette liste constitue une démonstration de la soumission à ce que j’appelle « un droit contre tous les autres », c’est à dire : « privons nous de tout pour pouvoir être le plus nombreux possible », tant pis pour la nature.
    Il n’y a d’ailleurs dans ce texte nulle expression de tendresse pour la nature sauvage juste le rappel utilitariste qu’elle nous est nécessaire.

    Bref, suis en désaccord complet et cela me rend bien triste sur ce qu’est l’écologie aujourd’hui vue par le parti supposé la représenter.

  17. « Et d’abord, c’est qui ce « je »  »

    Une certaine Cécile Tolfud , une probable écotartuffe .

  18. Profession de foi, à savoir par cœur :  » Je serais membre d’EELV, parti explicitement écologiste, je pratiquerais comme tous les autres membres de ce parti la simplicité volontaire, la sobriété énergétique, le minimalisme inspiré […] je serais quasi-végétarien, allergique au tabac et au cannabis, complet abstinent quant au vin et autres alcools, l’exemplarité d’un militant est à ce prix.  »

    Mais c’est quoi cette blague ? Et d’abord, c’est qui ce « je » ? Qui est le plaisantin qui a écrit ça ?

    Je pense qu’il doit s’agir là d’une sorte de profession de foi que se doit de réciter chaque nouveau membre de ce parti, le jour de son baptême. Et ce devant toute l’assemblée des écotartuffes réunis à cette grande occasion. Et ce à haute et intelligible voix, malgré les 3 grammes dans le sang.
    Une sorte de bizutage, quoi.

  19. De bonnes résolutions (mode de vie frugal et simple ) mais une fois de plus, oubli de la sobriété nataliste .
    Pour que chacun puisse cultiver son ha de terre fertile (tous les sols de France par exemple n’ ont pas la même fertilité) et subvenir à ses besoins , il faut décroître sérieusement en nombre (chiffre de 10 à 15 millions d’ habitants pour assurer à chacun un mode de vie décent)

    On retrouve ici un discours à la Ziegler / Con Bandit / Rhabi : on doit « consommer » (= se priver ) (nourriture , énergie) aussi peu que le plus sobre des paysans bengalis pourvu que l’ on atteigne les 12 milliards d’ habitants ou plus et que plus aucun espace ne soit dédié à la biodiversité ===> je caricature à peine

    Je comprends pourquoi les zozos de EELV sont qualifiés de khmers verts ou de pastèques .

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