Ochlocratie : les peuples contre la démocratie

Yascha Mounk a publié en août 2018 « Le Peuple contre la démocratie ». Il estime dans LE MONDE* que la démocratie est en passe de s’effondrer : « Les quatre « démocraties » les plus peuplées, l’Inde, le Brésil, l’Indonésie et les Etats-Unis, sont gouvernées par des leaders qui proclament être la représentation exclusive du peuple, et tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux y sont considérés comme des traîtres. Des gouvernements illibéraux comme ceux de la Turquie, de la Hongrie ou du Venezuela ont détruit des démocraties. La popularité des populistes grimpe partout. La logique du mouvement des « gilets jaunes » est très clairement celle des forces populistes. On le voit dans le rejet du système politique, dans l’affirmation de parler pour tout le peuple et le fait qu’ils ne reconnaissent aucune légitimité aux autres acteurs politiques – partis, syndicats, élus, gouvernement. Ce type de mouvement n’apporte pas de solution, il est inquiétant, il aura montré à quel point une grande partie des Français sont prêts à accorder leur confiance à un mouvement populiste. » C’est le règne de l’ochlocratie.

L’ochlocratie est un régime politique dans lequel la foule (okhlos) a le pouvoir d’imposer sa volonté. Pour les Grecs, l’okhlos, c’est ce qui est inférieur au dèmos. Ochlocratie n’est pas un synonyme de Démocratie au sens de « gouvernement par le peuple ». Le terme foule, non le terme peuple, est employé ː on suggère dans un sens péjoratif la foule en tant que masse manipulable ou passionnelle. On parle aussi de phénomènes de foule, souvent provoqués par la démagogie ou le populisme. La démocratie instituée dégénère en chaos politique, lutte entre les individus et finalement règne de la force. L’historien grec Polybe (vers 200 av. J.-C.) décrit un cycle politique en six phases qui fait basculer la monarchie dans la tyrannie, à laquelle fait suite l’aristocratie qui se dégrade en oligarchie, puis la démocratie qui entend remédier à l’oligarchie sombre, dans une sixième phase, dans le pire des régimes qui est l’ochlocratie, où il ne reste plus qu’à attendre l’homme providentiel qui reconduira à la monarchie. C’est le démocrate Macron qui devint Jupiter pour finalement laisser la place aux gilets jaunes… dans l’attente d’un leader (à nouveau) bien-aimé…

Sur ce blog biosphere, nous avons suffisamment analysé le mouvement des Gilets jaunes (lire notre synthèse), une radicalité protéiforme qui n’a en commun que son uniforme. Le seul lien qui pourrait nous unir politiquement, c’est un nouvel imaginaire collectif. Il faut s’interroger sur ce que nous avons vraiment en commun et qui pourrait construire un nouveau discours plus adapté à notre temps, une exigence qui tourne le dos aux petites revendications de pouvoir d’achat et d’impossible suppression des élites en système de démocratie de masse. Notre souhait est formulé de façon parfaite par Philippe Descola : « Le seul présent collectif, c’est celui de l’état de la planète, Aujourd’hui, tous les humains sont confrontés à la question de l’état du système Terre et donc de notre futur commun. Nous devons tous faire face au réchauffement climatique, à l’érosion de la biodiversité, à la pollution, à l’appauvrissement des sols arables. Bref, à la détérioration des conditions d’habitabilité de la terre. Mais malheureusement cette réalité-là n’a pas la même force, la même pertinence et la même urgence pour tout le monde. On voit alors surgir des mouvements populistes autoritaires qui s’opposent totalement à la sensibilité écologique. C’est un problème de temporalité, c’est la difficulté à se projeter dans un futur lointain. Les « sachants », notamment les scientifiques, ont une idée assez claire de ce qui va se passer, une catastrophe climatique et socio-économique ; une partie de la population est plus ou moins sensible à cette idée, mais celle-ci reste très abstraite ; sans oublier ceux qui pour des raisons politiques de très court terme choisissent de nier le réchauffement, et enfin les populations qui sont en première ligne mais ne comprennent pas toujours ce qui se passe. (passage supprimé sur LE MONDE papier : Nous sommes somnambules, certains moins que d’autres. Les mesures économiques qu’on peut envisager comme la carte carbone sont utiles, mais au fond, c’est le système général qui est fou. La croissance devenue une divinité, la consommation comme seule valeur, la production de richesses infinie… Le modèle est complètement épuisé mais on continue à y vivre.) Il nous faut une révolution mentale : les humains n’ont pas de droits sur la nature, c’est la nature qui a des droits sur eux. »**

Moralité : si nous ne devenons pas un peuple écolo, ce sont des leaders cinglés comme Trump, Bolsonaro, Madiro ou Mélenchon qui garderont ou prendront le pouvoir « au nom du peuple ».

* LE MONDE du 31 janvier 2019, « Le système de gouvernement des démocraties est aujourd’hui menacé »

** LE MONDE du 31 janvier 2019, « Il faut une révolution mentale », selon Philippe Descola

15 réflexions sur “Ochlocratie : les peuples contre la démocratie”

  1. Michel C : « Je vous laisse donc pour ce que vous êtes, je vous laisse sur votre route, avec vos sinistres compagnons de voyage, autrement dit sur votre chemin de la « vérité ». »
    Arrêtez , vous allez nous faire pleurer et puis, bon sang quelle perte pour ce site !

  2. @ D. Sue :
    ce sont en fait des délits institués en textes de loi par vos amis de la gauche : il faut bien s’ assurer le vote des étrangers afromuzz afin de survivre électoralement , alors on les caresse dans le sens du poil !
    Ne voyez pas de haine raciale là où il n’ y a que détestation d’ étrangers aux comportements barbares , à la natalité invasive , à la religion antagoniste depuis des siècles .

  3. Je vois que mon commentaire d’hier a sauté. Celui dans lequel je tentais de réhabiliter Léo Ferré, celui où je disais être d’accord avec D. Sue … celui où je m’autorisais à dire que ça sentait mauvais. Bravo Biosphère !
    Je vous laisse donc pour ce que vous êtes, je vous laisse sur votre route, avec vos sinistres compagnons de voyage, autrement dit sur votre chemin de la « vérité ».

    1. Michel C, je vous rappelle que lemonde.fr exerce une « censure » dont nous avons répété depuis longtemps qu’elle est parfois incompréhensible, surtout si elle concerne vos propres commentaires qui sont, à notre avis, tout à fait recevable…

  4. @marcel:
    les propos incitant à la haine raciale ne relèvent pas de la liberté d’expresssion; il s’agit d’un délit.

  5. Citation à mourir de rire :  » Vietnam /* Cambodge /Corée du nord / Cuba / URSS / Pologne / Hongrie / Tchécoslovaquie / Roumanie / Bulgarie / ===> que des réussites , on vous dit  »

    Oui c’est c’là oui, il manque juste l’Allemagne nazie avec son tristement célèbre nazional-zozialisme. N’importe quoi ! Misère misère !

  6. Bien entendu , quand l’ expérience de la gauche / droite molle au gouvernement foire (inévitablement) , on nous dit que ce n’ est pas la vraie gauche mais qu’ elle a été dévoyée (MDR) .
    La mauvaise foi de ces gens est ahurissante !
    Pays où la racaille gauchiste a sévi et asservi les populations : Vietnam /* Cambodge /
    Corée du nord / Cuba / URSS / Pologne / Hongrie / Tchécoslovaquie / Roumanie / Bulgarie / ===> que des réussites , on vous dit , et si peu de morts à leur actif : un Pinochet est un freluquet à côté de ces gentils gogochistes !

    « Christophe Collomb fut le 1er socialiste ,il ne savait pas où il allait ,il ignorait où il se trouvait et il faisait tout cela aux frais du contribuable »(Churchill)

    « lE vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses tandis que la vertu inhérente au socialisme consiste en une répartition égale de la misère (Churchill)

  7. note de ce blog biosphere : le message suivant avait été censuré par lemonde.fr et récupéré dans la corbeille par les gestionnaires de ce blog. Le voici :

    « Et l’autre (Lo) qui n’en revient toujours pas de la docilité avec laquelle tant de ses cons-citoyens ont accepté de se faire donner des ordres par des capos de ronds-points (sic). N’importe quoi ! Comme tout bon toutou à son maimaître, ce (ou cette) « rebelle » préfère certainement recevoir les ordres venant des types en bleu et autres chiens de garde au service de l’Ordre Etabli.
    Et l’autre (marcel) qui récupère Léo Ferré. N’importe quoi ! Léo Ferré l’anarchiste, qui en 1971 a dit clairement « moi je me considère comme un intellectuel de gauche ». Et ceci juste avant de rajouter, en parlant de ces gens qui en France se disent de gauche (sic) : « La gauche est une salle d’attente pour le fascisme ».
    Et bien sûr on pourrait encore le dire aujourd’hui. Comme on pourrait dire exactement la même chose au sujet de l’écologie, étant donné qu’aujourd’hui nous avons des millionnaires voire des milliardaires qui se disent écolo, Hulot n’étant qu’un des plus merdiatiques.
    Mais voilà qu’à présent « la gauche est l’antichambre de la dictature ». N’importe quoi ! Mais faut comprendre… c’est tellement plus simple (simplet) à comprendre. Quand je dis qu’aujourd’hui tout se vaut, que n’importe quelle opinion, théorie etc. en vaut une autre. Misère, misère. C’est seulement ça qui faisait gerber Ferré.
    Quitte à ce qu’on me dise « bon vent sur les chemins de la vérité » je suis d’accord avec D.Sue. Moi aussi je peux dire que ça pue sur Biosphère. »

  8. @biosphere :+
    D.Sue : « et de commentaires non filtrés parlant d’afro-muzz ou utilisant d’autres termes similaires à forte connotation xénophobe m’ont incité à revenir de façon moins  » On sent ici le grand démocrate sous le terme « filtrage  » : comme le disait Leo Ferré , la gauche est l’ antichambre de la dictature . Tout ce qui ne convient pas à la doxa gauchiste est vilipendé et traîné dans la boue . Vivement des temps plus agités où nous rendrons à ces traîtres la monnaie de leur pièce et ce ne sera pas tendre !
    Melenchon n’ est pas cinglé mais stalinien et mondialiste doublé d’ un brillant tribun , ===> une solide racaille

    remarque des gestionnaires de ce blog biosphere : Nous regrettons que beaucoup de commentateurs ne parlent pas du tout de l’article de départ, ici l’ochlocratie… Dommage pour l’approfondissement de la réflexion. Mais il est vrai aussi que le « filtrage » pose beaucoup de problèmes, à commencer par celui de savoir où commence et s’arrête la liberté d’expression ! nous rappelions que les commentaires d’un blog lemonde.fr sont soumis à une double modération, celle des gestionnaires du blog et celle de l’hébergeur, le groupe LE MONDE.

  9. quelques extraits lus sur lemonde.fr :
    Lo : L’ochlocratie correspondrait-elle à l’idéal des gilets jaunes ? Des référendums par acclamation (pas à bulletin secret, car cela romprait avec l’idée d’unanimité de la volonté du peuple, non, à la façon des AG) tous les 2 jours. Je n’en reviens toujours pas de la docilité avec laquelle tant de mes concitoyens ont accepté de ses faire donner des ordres par des capos de ronds-points et de se plier à leur arbitraire, simplement qu’ils portaient l’uniforme de cette milice jaune. Ce comportement moutonnier, cette facilité à se soumettre me paraît extrêmement inquiétante.
    La plaie de l’époque : Andy Warhol était le vrai prophète : tout le monde aura son 1/4 d’heure de gloire. Sans faire d’effort, sans apprendre un métier, sans même imaginer son projet. Va sur le rond-point mon fils, et demande la lune. C’est ça le problème des démocraties, des espoirs de midinette totalement irréalistes.
    Yascha Mounk : L’utilisation massive des réseaux sociaux enlève aux élites le monopole des opinions. Les gens se tiennent au courant sur Facebook et Twitter, et les thèmes dont ils parlent le plus font un sujet au « 20 heures ». Vous pouvez voir un appel chaotique sur Facebook déboucher sur une mobilisation virale.
    LN10 : Monsieur Mounk n’a strictement rien compris. Le peuple n’est pas contre le principe de la démocratie, mais contre l’OPA des politiques de gauche comme de droite sur une démocratie vérolée où toute l’élite a trahi l’intérêt collectif au profit de quelques privilégiés.

  10. « des leaders cinglés comme Mélenchon »
    que dire?.. bon, j’ai apprécié ce blog il y a quelques années; depuis quelques mois la teneur de quelques billets sur les questions (légitimes) liées à la natalité et de commentaires non filtrés parlant d’afro-muzz ou utilisant d’autres termes similaires à forte connotation xénophobe m’ont incité à revenir de façon moins fréquente; récemment vos analyses méprisantes et orientées sur les gilets jaunes ont achevé de me détourner quasi-définitivement de ce blog.
    et là ce jugement définitif complètement déplacé sur Mélenchon…
    Bon vent !

    1. bonjour D.Sue
      Juste un remarque, notre article avait trait aux populismes. Et Jean-luc Mélenchon, qui a la prétention assénée à de multiples reprises qu’il représente « le peuple » à lui tout seul, comme l’ont fait à son image beaucoup de gilets jaunes qui disaient eux-aussi nous représenter, nous montre une voie dangereuse qui fait le lit des dictatures.
      Nos articles se veulent complexes, retenez ce mot que nous ne connaissions pas encore, « ochlocratie »…
      Merci d’avoir apprécié certaines de nos pensées et bonne continuation pour vous sur les chemins de la vérité.

  11. Avant de parler d’ochlocratie je pense qu’il vaut mieux tout simplement dire que nous sommes dans le grand n’importe quoi. Dans le grand n’importe quoi tout se vaut, une vessie ou une lanterne c’est pareil. Dans le grand n’importe quoi, n’importe quelle théorie peut être défendue, même les plus extravagantes, les plus loufoques, elles peuvent même être développées et/ou défendues par des gens a priori sérieux. En ce moment il y a cette théorie selon laquelle ce sont les Russes qui pilotent les gilets jaunes, parions que Biosphère rajoutera ça à «sa synthèse».
    En attendant, nul besoin d’avoir fait Sciences Po pour voir que nos démocraties n’en ont plus que le nom. Ni pour voir que le citoyen, en considérant qu’il ait un jour existé, est une espèce en voie d’extinction, comme l’éléphant ou l’ours blanc, qu’il a été détrôné depuis longtemps par le consommateur. Nul besoin d’avoir fait les « grandes » écoles pour comprendre que nous sommes depuis longtemps dans un étrange régime, « une étrange dictature » (Viviane Forrester), une oligarchie, une ploutocratie, voire une ochlocratie tout ce qu’on veut, mais certainement pas dans une démocratie. Pas besoin non plus d’avoir fait l’ENA pour comprendre que le mot « peuple » veut tout dire et ne rien dire, en même temps. Pour voir que ceux qui parlent en son nom (les dits « populistes ») usent des mêmes stratégies que n’importe quel marchand de shampoing, de salades ou de n’importe quoi. Pour comprendre que le mot « peuple » trimballe sa part d’émotions, comme en trimballent les mot « nation », « patrie » etc. sans oublier ce concept plus que douteux, d’ «identité nationale ». De mon côté je préfère parler tout simplement de populations, d’hommes et de femmes, d’êtres humains.

    Ochlocratie, oui je veux bien, mais alors en considérant que la foule, autrement dit la populace, le Gros Animal (Platon) exerce un réel pouvoir. Là encore, attention aux illusions. Essayons donc de voir quel est le réel pouvoir de cette foule. Serait-ce celui de diriger les affaires de ce monde, les décisions de nos ploutocrates, autrement dit serait-ce le monde à l’envers ? Ben oui après tout, qui de la poule ou de l’œuf ? C’est c’là oui, la bonne blague !
    Ce pouvoir ne serait-il pas plutôt celui de pouvoir dire, brailler et exiger n’importe quoi, dans la rue, sur les réseaux sociaux etc. ? Là oui je veux bien. Mais à ce moment là, en quoi ce pouvoir agit-il sur le monde ? Qui sont ceux qui usent en permanence de stratégies diverses et variées pour diriger l’opinion des dits « citoyens », électeurs, cons-ommateurs, pour formater la fameuse Opinion (la sacro-sainte Opinion), pour lui (nous) dire ça c’est bien, ça c’est mal, ça c’est vrai, ça c’est faux etc. etc.? Nous pouvons raconter n’importe quoi, nous savons évidemment qui sont ceux qui tirent les ficelles. Et après ça il en existe encore qui s’indignent lorsque ces gens d’ « en haut », accompagnés de leurs larbins et de leurs laquets, cèdent aux exigences ou aux caprices (réels ou supposés) de cette foule qui refuse d’aller dans le sens qui lui est dicté. Comme s’ils ne comprenaient pas que l’ordre établi, le sacro-saint Ordre Établi (établi par qui ?) était le cadre, la première des conditions pour les bonnes affaires.

    Il semblerait que l’inexplicable dérange, qu’on ait besoin d’avoir toujours une théorie pour expliquer les choses, les phénomènes. Le mouvement des Gilets Jaunes fait couler beaucoup d’encre (et de sang aussi), tout le monde a besoin de faire sa petite analyse et sa petite synthèse, et tout le monde s’y casse les dents. Biosphère pense avoir compris l’essentiel, tant mieux pour elle si ça lui permet de conserver son petit équilibre vital. Après tout chacun sa came, chacun son truc, chacun sa religion etc.

    Biosphère n’aime pas le jaune, c’est entendu. En fait Biosphère n’aime que le vert. Mais attention, pas n’importe quel vert ! Le vrai vert c’est le Vert Biosphère ! Et tout ce qui n’est pas Vert Biosphère est « invert ».
    En ce moment, il se trouve que l’ « invert » est jaune. Mais attention, pas n’importe quel jaune, le jaune Gilets Jaune ! C’est un curieux mélange de plusieurs couleurs, rouge, brun, bleu marine etc. En un autre temps l’ «invert » aurait été rouge, aujourd’hui il est jaune, c’est comme ça. La foule est jaune, le grand n’importe quoi est jaune. Ce qui est formidable à notre époque, c’est qu’on peut soutenir n’importe quelle théorie. Ainsi le daltonisme peut être défini comme un trouble de la vision, tout comme une forme d’extralucidité.

  12. @Bga80 :
    il faudrait aller bien au-delà de Le Pen qui me semble trop gauchiste (remember ses frères muzz et son passé d’ avocate des immigrés) .
    A défaut de candidat plus identitaire , c’est le seul choix possible !

  13. Pour ma part, je ne suis pas Gilet jaune, mais pour autant je ne blâme pas les Gilets jaunes. En effet, lorsque des politiciens votent des mesures d’austérité que pour les autres mais jamais pour soi, alors il est normal qu’on voit apparaître des mouvements de Gilets jaunes. Pour moi, un bon chef crédible étant celui qui sait montrer l’exemple, les paroles doivent être suivies par des actes, or ce n’est pas ce qui passe ! Par exemple le Sarkozy, qui préconise de l’austérité pour les autres mais en parallèle qui augmente son salaire de Président de la République ainsi que ceux des Ministres, vous ne trouvez pas que c’est du foutage de gueule ? Et c’était quoi le prétexte de Sarkozy pour augmenter les salaires des élus ou des nommés aux instances de la République ? Ah il faut harmoniser les salaires des dirigeants à l’échelle Européenne, évidemment Sarkozy pour harmoniser les salaires des élus il s’est référé aux salaires allemands, hein ! Le Sarko n’a pas pris en référence les salaires des élus italiens espagnols ou grecs ! Les salaires grecs en référence c’est bien pour la France d’en bas, pour la France d’en haut on se réfère allemands, la bonne blague ! Puis des écolos comme Nicolas Hulot qui lui aussi préconise l’austérité pour les autres pendant que monsieur se tape des vacances en Yacht en hors-bord, en hydravion, en avion, en hélicoptère, la bonne blague ! Donc oui tant qu’on aura des gens comme ça au pouvoir alors je voterai Le Pen sans complexe ! Je déteste qu’on se paye ma tête comme ça ! Ah bon, je vote mal ? Je vote mal pour qui ? Les parasites du système ? Ah d’accord ! Donc oui je continuerai de mal voter sans complexe ! Ni remords ni regrets d’ailleurs !

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