Peut-on faire confiance au rapport Meadows ?

Peut-on faire confiance au rapport Meadows ? Telle est la question que nous avons posé à Perplexity, l’IA offert par LE MONDE à ses abonnés.

La réponse de « l’intelligence artificielle » dévalorise complètement une étude scientifique, publié en 1972-1973, qui avait pourtant clairement posé pour la première fois la question des limites physiques de la croissance économique. Perlexity nous assène :

« Ce rapport a suscité dès sa parution des critiques virulentes qui lui reprochaient de ne pas intégrer la dimension monétaire et les mécanismes de prix dans son analyse. .. Ce rapport a été critiqué pour son cadre jugé trop rigide par certains économistes, qui pensaient que les substitutions technologiques et les mécanismes de marché pourraient résoudre les problèmes environnementaux… Cinquante ans après, certains experts estiment que le scénario principal du rapport Meadows, qui prévoyait un effondrement lié à l’épuisement des ressources, n’est pas celui qui se réalise le plus, mais plutôt un autre scénario d’effondrement lié à la pollution excessive permise par l’abondance des ressources. En résumé, le rapport Meadows doit être lu en tenant compte de ses limites et des critiques qu’il a suscitées.

Perplexity s’appuie seulement sur 5 documents dont nous vous donnons l’essentiel qui valide plutôt le rapport Meadows et non l’inverse.

Robert Boyer : J’avais été passionné, en 1972, par le rapport Meadows sur les limites de la croissance : il diagnostiquait une crise systémique et la nécessité d’une refondation en profondeur. Mais la théorie standard l’a complètement disqualifié en s’appuyant sur l’idée qu’il y aurait toujours des effets de substitution et des changements technologiques pour répondre, par le marché, aux problèmes liés à la pollution et aux ressources naturelles non renouvelables. C’est en partie de cette façon que s’est installé le cadre théorique néoclassique, longtemps obstacle à la prise en compte de l’environnement. Aujourd’hui ces problèmes environnementaux ressurgissent de façon dramatique. On peut penser que leurs effets sur la science économique seront plus importants qu’alors. Mais ce n’est pas certain car la situation est à certains égards plus défavorable aujourd’hui qu’il y a cinquante ans. La situation actuelle se caractérise par l’imbrication de plusieurs crises différentes…

Dominique Bourg : Après le coup de semonce du GIEC, la publication du premier rapport de l’IPBES (Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) sur la chute des populations d’insectes et celle du rapport Meadows sur la raréfaction des ressources, suscitent un immense écho international.La Communauté européenne adopte le plan Mansholt de décroissance de la zone, juste avant la tenue d’une COP à Bonn…

Pascal Riché : En 1972, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) publie le rapport Meadows sur les limites de la croissance. Appuyée sur une modélisation informatique (alors une nouveauté ébouriffante), une équipe d’ingénieurs et de chercheurs affirme que la croissance mène la planète à sa perte, du fait de l’épuisement des ressources. Le mythe d’une croissance infinie, carburant des « trente glorieuses », est brutalement remis en cause. Comme un seul homme, les économistes étrillent le rapport – qui n’est certes pas sans défauts – publié sous l’égide du Club de Rome. Quelques pontes, comme Robert Solow (1924-2023) ou Joseph Stiglitz, commencent alors à chercher comment aboutir à une croissance respectueuse des ressources naturelles. La plupart de leurs collègues misent sur le progrès technique pour venir à bout de la difficulté posée, persuadés qu’il sera toujours possible de substituer une ressource à l’autre.

Elsa Conesa : Dès les années 1970, lorsque le rapport Meadows, écrit par une équipe de scientifiques américains, pose pour la première fois la question des limites physiques de la croissance économique, il fait immédiatement l’objet de virulentes critiques de la part des économistes, notamment de William Nordhaus, de l’université Yale (Connecticut), qui lui reproche de ne pas avoir inclus une dimension monétaire. Autrement dit, de n’avoir raisonné qu’en tenant compte des flux physiques, sous-estimant la sensibilité des économies et des individus aux prix. Il développa l’un des premiers modèles permettant d’évaluer l’impact macroéconomique du réchauffement climatique, qui lui valut, en 2018, un prix Nobel d’économie. Ainsi que les foudres d’une partie de la communauté scientifique et des écologistes, son modèle promouvant une cible optimale de réchauffement, fixée à 3 °C en 2100, quand l’accord de Paris fixe un objectif à 2 °C…

François-Xavier Oliveau : Le fameux rapport sur les limites de la croissance, le « rapport Meadows » publié en 1973, expose ainsi dans son scénario principal un effondrement lié à l’épuisement des ressources de matières premières. Mais cet ouvrage remarquable, qui mériterait d’être lu autant qu’il est cité, propose également des scénarios alternatifs. L’un d’entre eux fait l’hypothèse de ressources illimitées. Il aboutit aussi à un effondrement, non pas sous l’effet de la rareté mais au contraire d’une pollution hors de contrôle permise par l’abondance des ressources. Cinquante ans après, c’est ce second scenario qui se réalise. Loin d’avoir décru, les réserves identifiées sont aujourd’hui bien supérieures à celles citées par le rapport. Nous consommons beaucoup plus de ressources, aidés par la baisse structurelle de leur prix. Même le pétrole est plus accessible : en France, une dizaine de minutes rémunérées au smic permettent de se procurer un litre d’essence ; c’était le double en 1970, lorsque le litre d’essence coûtait 1,10 franc pour un salaire minimum à 3,50 francs de l’heure. Notre invraisemblable capacité d’innovation nous a permis d’inventer de nouveaux procédés de prospection, d’extraction et de raffinage qui ont rendu abondante une ressource finie, reportant sa disparition aux calendes grecques. C’est précisément cette abondance qui menace nos écosystèmes.On peut légitimement, dans nos pays riches, promouvoir une frugalité individuelle librement consentie. Mais il serait aussi injuste qu’illusoire de l’exiger des six autres milliards d’humains qui rêvent d’abondance. Ils feront tout pour y accéder ; nous n’avons pas d’autre choix que d’apprendre à rendre durable cette abondance. Au lieu d’attendre en vain une rareté illusoire et mortifère, visons la maîtrise de l’abondance et son extension au monde entier.

Quelques documents du MONDE plus anciens

15 juin 1972 : M. Raymond Barre critique sévèrement le rapport du Club de Rome. Le jugement que porte aujourd’hui M. Barre sur le rapport du Club de Rome est sévère. Outre un caractère excessif et systématiquement pessimiste, il lui reproche, sinon d’avoir mal identifié les problèmes les plus graves se posant à notre société, du moins de ne pas en avoir apprécié la nature.Il serait mal venu, étant donnée la pauvreté relative de nos sociétés, estime le vice-président de la Comission, de vouloir substituer des priorités nouvelles – préservation du milieu et des ressources naturelles – aux priorités anciennes – plein emploi et accroissement des revenus, – de plaider par exemple pour une diminution de la croissance économique en Europe. L’objectif n’est pas de freiner l’expansion mais de l’adapter aux nouvelles aspirations que la société de consommation et ses succès ont suscitées.

20 janvier 1973. PHILIPPE SIMONNOT : Le  » club de Rome  » s’est lourdement trompé, car il a fondé ses analyses et ses prévisions sur des courbes exponentielles qui n’existent pas. Tel est, en substance, la  » leçon  » d’économie politique qu’a donnée à Paris M. Fremont Félix, expert américain. Selon lui, la croissance exponentielle est un jeu amusant de l’esprit, car elle engendre tout de suite des chiffres fantastiques. Mais, comme diraient les anciens, on ne la trouve pas dans la nature.  » A l’exception de l’expansion démographique mondiale, dit à son tour M. Félix, [la croissance exponentielle] n’a jamais été maintenue pendant plus d’une dizaine ou d’une vingtaine d’années dans aucun des domaines de consommation ou de production où une telle croissance risquerait d’absorber une part considérable des ressources mondiales limitées… Autrement dit, puisque la croissance n’est pas exponentielle dans aucun des domaines vitaux, le danger d’épuisement des ressources naturelles est écarté. Nous voilà rassurés ! M. Felix se fait accusateur :  » Le spectre totalement imaginaire de la croissance exponentielle a provoqué par contrecoup une clameur des ignorants en faveur de la  » croissance zéro  » [qui plongerait en fait l’humanité] dans un abîme de famine, de pestilence, de chaos et de guerre. « 

14 juin 1977. Alfred Sauvy : Les critiques à l’adresse du célèbre premier rapport au Club de Rome avaient été à la dimension même des moyens employés et des résultats annoncés.L’ensemble de l’ouvrage porte d’ailleurs sur les méthodes d’analyse des systèmes et non sur les données du monde, mais il y a plus.L’interminable chapitre de Donella H. Meadows sur la population est entaché de nombreuses erreurs de fait ; il y a pourtant d’excellents démographes aux États-Unis. Vient ensuite le  » secteur du capital « , très bon reflet des conceptions admises aux États-Unis, qui ne tient compte du facteur humain, notamment de l’importance de l’accumulation du capital culturel, mise en évidence par diverses expériences, depuis la guerre.Théorique, elle aussi, l’étude sur l’agriculture comporte une minutieuse analyse économétrique des phénomènes d’érosion, dégradation ou régénération des sols, etc., sans applications numériques, notamment sur le nombre d’habitants, que, dans une optique mondialiste, la Terre pourrait nourrir. Les travaux remarquables de Mme E. Boserup sur les réactions de l’homme à son environnement ne sont pas davantage utilisés.En fin d’ouvrage est cependant dénoncée la lenteur des adaptations sociales devant les transformations physiques qui menacent le monde.

16 novembre 1981. Annie Battle : En 1972, dans le ciel – pas encore très encombré -de la prospective, une petite bombe éclate sous la forme d’un rapport, The Limits to Growth. En français, Halte à la croissance. Les conclusions :  » Dans la dynamique actuelle, les limites de la planète seront atteintes dans les cent prochaines années, le résultat le plus vraisemblable sera une baisse soudaine et irrésistible tant dans la population que dans la capacité industrielle (…). Le second rapport, Stratégie pour demain (1974), réalisé par les professeurs Mesarovic et Pestel, affinait considérablement le modèle et permettait un grand nombre de scénarios sur l’avenir de l’humanité, alors qu’il n’y en avait qu’un dans le premier rapport. Le monde y était partagé en dix sous-régions. On ne prévoyait pas, comme dans le travail de Meadows, une catastrophe mondiale mais l’éclatement de crises graves dans certaines régions du monde et leurs réactions en chaîne sur les régions environnantes.

9 juin 1992. La deuxième prophétie du Club de Rome : depuis le choc pétrolier, le Club de Rome avait disparu de la scène publique.  » Plus discrètement, nous avons cherché à approfondir différents thèmes et à entrer dans l’action « , précise Bertrand Schneider. Dix-huit rapports ont été publiés, abordant des sujets spécifiques .  » Avec Questions de survie, le nouveau rapport ne propose pas de modèle mathématique rigide et ne sous-estime pas, comme celui de 1972, les capacités de réaction et d’innovation de la nature humaine ; il pose les grandes questions de l’époque (chômage, accroissement du fossé entre pays riches et pauvres, destruction de l’environnement, urbanisation non maîtrisée, etc.) et avance des ébauches de solutions. Mêlant réflexion éthique et économique, il met surtout l’accent sur les effets néfastes du comportement humain, aussi bien dans les relations avec autrui qu’avec l’environnement, et recommande une approche nouvelle de l’éducation.

25 mai 2012. Dennis Meadows ,« La croissance mondiale va s’arrêter ». En mars 1972, répondant à une commande d’un think tank – le Club de Rome –, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) publiaient The Limits to Growth, un rapport modélisant les conséquences possibles du maintien de la croissance économique sur le long terme. De passage à Paris le 23 mai 2012, à l’occasion de la publication en français de la dernière édition de ce texte qui fait date, son premier auteur, le physicien américain Dennis Meadows, 69 ans, a répondu aux questions du Monde : « Tout scientifique comprend qu’il y a des limites physiques à la croissance de la population, de la consommation énergétique, du PIB, etc. Les questions intéressantes sont plutôt de savoir ce qui cause cette croissance et quelles seront les conséquences de sa rencontre avec les limites physiques du système.Pourtant, l’idée commune est, aujourd’hui encore, qu’il n’y a pas de limites. Et lorsque vous démontrez qu’il y en a, on vous répond généralement que ce n’est pas grave parce que l’on s’approchera de cette limite de manière ordonnée et tranquille pour s’arrêter en douceur grâce aux lois du marché. Ce que nous démontrions en 1972, et qui reste valable quarante ans plus tard, est que cela n’est pas possible : le franchissement des limites physiques du système conduit à un effondrement.

Avec la crise financière, on voit le même mécanisme de franchissement d’une limite, celle de l’endettement : on voit que les choses ne se passent pas tranquillement. Dans les vingt prochaines années, entre aujourd’hui et 2030, vous verrez plus de changements qu’il n’y en a eu depuis un siècle, dans les domaines de la politique, de l’environnement, de l’économie, la technique. Les troubles de la zone euro ne représentent qu’une petite part de ce que nous allons voir. Et ces changements ne se feront pas de manière pacifique… »

Notre blog biosphere est beaucoup plus pertinent

que l’ensemble des documents du MONDE

2 mai 2023. Le message actualisé du rapport Meadows

Jorgen RANDERS : Le rapport Les limites à la croissance (LC) avait observé que l’impact environnemental de la société humaine avait augmenté de 1900 à 1972 à cause de la croissance de la population mondiale, de l’utilisation des ressources et de l’impact environnemental par personne. Cette hausse s’est poursuivie depuis 1972, l’empreinte écologique humaine totale augmente encore, poussée par l’augmentation de la population mondiale et de la consommation matérielle.Quand les limites approcheront, la société passera d’abord du temps à discuter de sa réalité mais pendant ce temps, la croissance continuera et mènera l’empreinte écologique en territoire insoutenable. Ceci est exactement ce qui s’est passé dans l’arène climatique mondiale (les COP)….

https://revues-msh.uca.fr/revue-opcd/index.php?id=230

1er mai 2023. Meadows prévoit la décroissance démographique

Lancement d’une nouvelle revue « Mondes en décroissance ». Voici un extrait du contenu, une compilation des réponses en 2023 de Dennis Meadows à 21 des questions les plus récurrentes sur le rapport « Les limites de la croissance », publié en 1972. Dennis MEADOWS : Plusieurs études récentes et indépendantes ont montré que l’un de nos scénarios, la figure 35 du livre de 1972, suit raisonnablement bien les données historiques de 1970 à 2010. Ce scénario est reproduit ci-dessous sous forme de figure.

https://revues-msh.uca.fr/revue-opcd/index.php?id=244

En savoir encore plus grâce à notre blog

les limites de la croissance ou rapport au club de Rome (1972 )

Les limites à la croissance (dans un monde fini) de Meadows et Randers (2004)

(traduction française de The limits to Growth – The 30-year update)

Les limites de la croissance selon Gerondeau et Meadows (mai 2012)

la nature va gagner contre l’homme, Meadows l’a dit (juin 2012)

croiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiissance, Meadows contre Hollande (juin 2012)

MEADOWS et la décroissance démographique (juin 2022)

Meadows, rien n’a changé depuis 1972, la cata (avril 2023)

4 réflexions sur “Peut-on faire confiance au rapport Meadows ?”

  1. C’est exactement comme les rapports du Giec. Comme n’importe quel rapport, étude etc.
    Et finalement comme pour tout et n‘importe quoi. Et n’importe qui bien sûr.
    Quand ON ne veut pas, ne peut pas, croire quelque chose, ou quelqu’un… parce que ceci et cela et patati et patata… alors ce n’est pas la peine d’aller plus loin.

    Qu’est-ce que la confiance ?
    – « La confiance est « un état psychologique se caractérisant par l’intention d’accepter la vulnérabilité sur la base de croyances optimistes sur les intentions (ou le comportement) d’autrui. Divers philosophes, psychologues et chercheurs en sciences sociales ont travaillé sur la notion de confiance pour en tirer cette définition assez largement acceptée. »
    (Wikipédia : Confiance)

    Si c’est cette définition est assez largement acceptée (sic), alors c’est déjà pas mal.
    (à suivre)

    1. Esprit critique

      (suite) Oui mais … d’entrée de «jeu» se pose la question : Peut-ON faire confiance à Wikipédia ? Et en même temps peut-ON faire confiance aux philosophes, psychologues et chercheurs en sciences sociales ?
      Si c’est OUI très bien. Si c’est NON alors yaka ouvrir le premier dictionnaire qui passe :
      – « La confiance est un sentiment de sécurité ou de foi dans la fiabilité, l’intégrité, et la capacité d’une personne, d’une organisation ou d’un concept. […] Ainsi, la confiance est non seulement vitale pour le bien-être et le succès individuels mais aussi pour la prospérité et la résilience des communautés et des sociétés dans leur ensemble.»
      (le-dictionnaire.com)

      Bref, un état psychologique donc. Un sentiment, voire une sorte de foi, comme celle qui fait vivre les croyants. Quelque chose de VITAL nous dit cette définition. Pas besoin de les y passer toutes pour voir qu’il existe un consensus sur le côté positif de la confiance.
      (à suivre)

      1. Esprit critique

        (suite) Et c’est là qu’ON me parlera de naïveté, d’excès de confiance etc.
        Bien sûr, comme toujours s‘impose la juste mesure. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie etc. Personnellement je dis souvent que sans confiance tout s’écroule.
        Et puis les citations ne manquent pas, généralement pour en faire l’éloge :
        – « Qui avale une noix de coco, fait confiance en son anus. » (Proverbe africain)

        En attendant (de voir ce qu’il sortira de cette noix de coco), tout le monde, et particulièrement certains «septiques» ferait bien de se demander s’il peut déjà se faire confiance à lui-même. Quand ON ne connaît pratiquement rien à certains domaines (sujets, disciplines), pourquoi ne veut-ON (ne peut-ON) pas croire ce qu’en disent les spécialistes ? Cela vaut pour le climat, l’agronomie, la biologie, la médecine le capitalisme, communisme etc. etc. Et en même temps, pourquoi se plait-ON autant à croire toutes ces conneries qui nous arrangent ? (à suivre)

        1. (et fin) Je les entends déjà arguer que c’est parce qu’il n’y a pas de… consensus.
          Taratata ! Là encore, qu’est-ce qu’un consensus ? Manque de pot celui-ci ne va pas dans le sens qui les arrange. Et bien sûr si c’eût été le contraire alors c’eût été différent. Bref, le domaine qui se prête le mieux au consensus est la Science (Connaissance). Exemple, le fait que la Terre soit ronde n’est plus à discuter. Et ce n’est pas parce que quelques malades soutiennent qu’elle est plate qu’ON va commencer à en douter.

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