Population et consommation en interactions

La problématique population – consommation ne repose pas sur des sciences exactes, mais sur des approches sociologiques. Ce sont des phénomènes sociaux relatifs à l’état d’une société donnée, donc variables dans le temps et dans l’espace. La consommation dépend de l’expression de nos besoins, or ceux-ci sont conditionnés par un apprentissage social dont le matraquage publicitaire n’est qu’une des formes. La démographie est un simple dénombrement des personnes, ce qui n’indique rien de l’état de surpopulation qui pourrait exister. Et la fécondité obéit à des préceptes sociaux et au hasard des rencontres entre sexes. Cela rend extrêmement difficile la perception des interrelations entre population et consommation. A l’heure actuelle en France s’oppose deux écoles. L’une considère que le niveau de surconsommation est la principale source de pillage de la planète, l’autre s’appuie sur la relation IPAT, une façon mathématique et simplifiée d’indiquer que la démographie est un multiplicateur des menaces.

L’équation d’Ehrlich, « I = PAT (P x A x T) », montre que l’impact environnemental, noté (I), est le produit de trois facteurs : la taille de la Population (P), les consommations de biens et de services ou niveau de vie (A pour « Affluence » en anglais) et les Technologies utilisées pour la production des biens (T). Si l’on regarde ce qui se passe en ce moment, on constate au niveau mondial que le taux annuel de la croissance de la population est encore de 1 % (x 1,01), soit un doublement tous les 70 ans. Le taux de croissance du PIB sur ces dernières années est en moyenne de 3 % (x 1,03). L’amélioration de l’intensité énergétique des techniques est difficile à estimer, si ce n’est par le rapport entre tonnes équivalent pétrole et PIB. Considérons pour simplifier que T est égal à 1, et donc neutre par rapport à la croissance démographique et l’explosion consumériste. L’impact environnemental est donc de 1,01×1,03×1, soit 1,0403. Pour faciliter le calcul, l’approximation par addition des taux (1 % + 3 % + 0 % = 4%) est assez bonne pour des taux de variation assez proches. On voit les conséquences de cette croissance globale tous les jours dans les médias, dérèglement climatique, épuisement des ressources, pollutions diverses, etc. Que faire ? L’équation nous montre la voie, il faudrait agir en même temps sur P, A et T. Aucun des termes ne peut être considéré indépendamment des deux autres. L’automobile ne peut pas se concevoir sans son conducteur ni le nombre de chevaux de son moteur. Or nous arrivons ce mois de septembre 2021 à 7,9 milliards d’humains sur cette planète et 1,4 milliard de véhicules à moteur à 4 roues. Cent automobilistes possédant une voiture polluent cent fois plus qu’un collectionneur possédant cent voitures. Mais il faut préciser l’influence des inégalités, un 4×4 pollue plus qu’une petite voiture… et un riche préfère l’avion ! Il faut aussi considérer (T), la puissance du moteur, son niveau de sophistication (électrique ou thermique), etc.

Serge Latouche, le pape de la décroissance se contente de prioriser population et consommation : « Il convient de dénoncer en premier lieu l’illimitation du paradigme économique dans le productivisme et le consumérisme. La crise écologique vient d’abord de cette illimitation. L’illimitation démographique, trop souvent instrumentalisée par ceux qui ne veulent rien entendre de la nécessité de remettre en cause l’économie de croissance est seconde. Le problème, c’est d’abord qu’il y a trop d’autos, plutôt que trop d’hommes (même si chaque auto suppose un automobiliste…), que les Américains consomment trop plutôt que les Chinois soient trop nombreux, (ce qui ne veut pas dire qu’ils ne le soient pas…). » Cette logique argumentative est incompréhensible, il est affirmé sans preuve que la démographie est seconde pour en tirer la conclusion que la démographie est en effet seconde. Serge Latouche faisait la même figure rhétorique dans son « Que sais-je ? » sur la décroissance, l’affirmation valant démonstration d’une hiérarchie entre aspect économique (surconsommation) et aspect démographique (surpopulation). Or dans l’équation IPAT ou Kaya, il ne peut y avoir hiérarchie, tous les déterminants de l’équation sont des multiples les uns des autres. Du point de vue écologique, plutôt que l’idée de causalités multiples qui fragmentent le réel, mieux vaut la conception d’interrelations, le fait par exemple que d’un point de vue systémique les besoins ressentis par une personne sont étroitement reliés au nombre de personnes qui ressentent les même besoins. C’est ce qu’on appelle l’interaction spéculaire. Comme dans un miroir, je fais par mimétisme selon ce que je pense de ce que les autres attendent de moi.

D’autre part dans les propos de Latouche, on part d’une déconsidération du discours adverse, faisant ainsi un procès d’intention : « l’illimitation démographique, trop souvent instrumentalisée par ceux (le Medef entre autres) qui ne veulent rien entendre de la nécessité de remettre en cause l’économie de croissance ». Quand le message déplaît, on tue le messager pour ne pas l’écouter. En d’autres termes, puisque les malthusiens sont des méchants qui veulent ignorer la dimension économique, ils ne peuvent qu’être écartés. On pourrait retourner facilement l’argument : puisque ces gens-là ne veulent rien entendre de la nécessité de remettre en cause la fécondité humaine, alors leur point de vue ne peut qu’être second et nous pourrions affirmer que dire le contraire, c’est se retrouver dans le camp des natalistes. Pourtant certains décroissants continuent d’affirmer abruptement qu’il y a trop d’automobiles, peu importe le nombre d’automobilistes. Le rédacteur en chef du mensuel La Décroissance, Vincent Cheynet, ne considère que l’aspect économique et se refusent absolument à envisager la question démographique. Comme l’écrit Bruno Clémentin, «  On l’a déjà dit, on va le répéter : il n’y a pas trop de monde sur notre planète, il y a trop d’automobilistes et de motards) » (éditorial du mensuel La décroissance de novembre 2019). Pourtant, presque tous les auteurs de référence de la décroissance, ceux qui ont mis en évidence les limites de la croissance (Jacques Ellul, Nicholas Georgescu-Roegen, Ivan Illich, entre autres), ont tiré le signal d’alarme de la surpopulation. Et on ne peut pas les accuser d’être des défenseurs du système techno-industriel. Plusieurs personnalités, Didier Barthès, Yves Cochet, Alain Gras, Alain Hervé, ou Pablo Servigne envisagent à la fois décroissance démographique ET décroissance économique ; ils ont d’ailleurs participé au livre collectif « Moins nombreux, plus heureux ». Le mouvement de la décroissance est né comme protestation contre l’imposture du développement durable, cet oxymore qui mettait tout le monde d’accord en noyant la contradiction entre la croissance et les limites de la planète. C’est cela qui importe, et les décroissants se tirent une balle dans le pied en se positionnant contre Malthus ou en oubliant Malthus.

Lors de la primaire du pôle écologiste, la candidate Delphine Batho nous expliquait la ligne générale de son programme « La décroissance : pourquoi et comment ». Tous les militants pour la décroissance ne peuvent qu’être en parfait accord avec cette analyse, mais il ne s’agissait que de décroissance économique. Par contre l’idée de décroissance démographique était complètement occultée. Pourtant dès 1972, le rapport Meadows sur « les limites à la croissance » montrait les interrelations entre exponentielles, qu’elles soient économiques et démographiques, ce que le texte de Delphine Batho ne disait pas. Pourtant René Dumont, dans son programme de présidentiable écolo en 1974 , écrivait : « Nous sommes les premiers à avoir dit que la croissance démographique doit être arrêtée d’abord dans les pays riches, parce que c’est dans les pays riches que le pillage du Tiers-Monde, par le gaspillage des matières sous-payées, aboutit aux plus grandes destructions de richesse… Il faut réagir contre la surpopulation. En Inde surpeuplée certes, mais surtout chez les riches : 500 fois plus d’énergie consommée par tête à New York que chez le paysan indien. Ce qui remet en cause toutes les formes d’encouragement à la natalité, chez nous en France. La « France de 100 millions de Français » chère à Michel Debré est une absurdité... » A l’image de René Dumont, les écologistes digne de ce nom doivent clairement assumer une perspective de décroissance démographique, ce que les écologistes institutionnels ne font pas aujourd’hui.

La décroissance, subie ou voulue, n’est pas un phénomène en soi, ce n’est que la résultante de nos difficultés à limiter nos besoins, c’est une sous-partie de l’écologie. Sur une planète délabrée par notre nombre, notre poids économique et notre technologie, il s’agit de choisir une décroissance maîtrisée sans attendre le prochain choc pétrolier ultime pour agir. Le message de Malthus, le déséquilibre entre population humaine et possibilités de la nourrir, montre qu’il était en 1798 à la fois un précurseur de l’écologie et de la décroissance. Il est intéressant de savoir que la maison d’édition « Le Passager clandestin » a refusé d’inscrire Malthus dans sa collection les  précurseurs de la décroissance : « Nous estimons que les thèses que Malthus avance sont trop éloignées des idées que nous souhaitons porter avec cette collection. Il nous semble qu’il serait nécessaire d’approfondir les objections et réserves qui ont été faites au sujet des thèses malthusiennes, mais ce travail ne nous paraît pas envisageable dans le cadre de notre collection… » Serge Latouche, directeur de cette collection, avait pourtant accepté le manuscrit de Michel Sourrouille sur Malthus, il avait progressivement mieux perçu l’importance de la question démographique: « Si tout est discutable dans le détail, l’ensemble du malthusianisme n’en demeure pas moins vrai ; à savoir, qu’il est absurde de penser qu’un territoire limité peut nourrir une population illimitée. Si ce n’est aujourd’hui ou demain, Malthus finira toujours par avoir raison après-demain. La vérité de bon sens qu’il a très habilement formulé dans son modèle opposant la progression arithmétique de la production agricole à la progression géométrique de la population « naturelle » s’imposera nécessairement. Ce principe simple est incontournable. Ma position correspond à celle des principaux théoriciens de la décroissance est que, si une croissance économique infinie est incompatible avec une planète finie, il en va aussi de même pour la croissance de la population. La question démographique est seconde en théorie, mais cela ne signifie pas qu’en pratique elle soit secondaire. Loin de là. Même si les Burkinabés produisent peu et consomment peu, leur multiplication pose problème : la disponibilité en terre, la déforestation, la pression foncière dans les centres urbains, la dégradation des infrastructures, etc. et finalement la diminution de la qualité de vie pour eux et pour les autres, s’ils émigrent à l’étranger. »

Que faire ? Selon les sensibilités, les intérêts ou les aveuglements, on peut donner la priorité à l’action sur l’un des trois facteurs de l’équation IPAT: population, consommation ou technologies employées. Mais il est plus sage d’agir en même temps sur les trois niveaux, décroissance économique, décroissance démographique et technologies efficaces. C’est d’autant plus urgent qu’il y a à la fois une inertie démographique et économique ainsi qu’une illusion technologique. Certains « spécialistes » de la démographie considèrent que la stabilisation de la population mondiale s’établira d’elle-même avec le développement économique, il s’agit du schéma de la transition démographique. Encore faut-il que le développement des pays sous-développés soit encore possible sur une planète que l’activisme humain a rendu exsangue et dans des territoires surpeuplés. Les faits sont têtus. La stabilisation de la population mondiale n’a pas eu lieu, et les modèles de développement des pays riches, de plus en plus partagés par les pays émergents, restent nocifs pour l’environnement. Il importe donc de conseiller aux couples de ne pas avoir trop d’enfants, y compris dans les pays développés à faible fécondité où un bébé est beaucoup plus « lourd » pour les écosystèmes que des naissances multiples dans un pays pauvre. Dire et redire « Un enfant ça va, trois enfants, bonjour les dégâts » est une vérité. Il faut mettre fin aux politiques natalistes en France et faire du planning familial un volontarisme politique dans tous les pays. Un seul enfant par femme pourrait devenir un objectif connu de tous. Facile à dire, difficile à appliquer tant le culte de la fécondité se retrouve partout. Quant au facteur « A », agir sur la consommation et le niveau de vie reste encore un repoussoir puisque le culte de la croissance est généralisé au niveau mondial. Allez dire aux Gilets jaunes français qu’il faut instituer une forte taxe carbone pour changer le mode de déplacement, allez dire aux syndiqués que la hausse du pouvoir d’achat ne doit plus être mis en avant, allez dire aux retraités présents et futurs que leur niveau de vie doit baisser, allez dire aux milliardaires qu’un écart de revenu de 1 à 3 est le maximum admissible , allez dire à un habitant des pays pauvres que vouloir atteindre le niveau de vie des pays riches est une illusion, les capacités de la Terre à supporter l’empreinte écologique de humains étant déjà dépassé depuis les années 1970. En 2021, le jour du dépassement a eu lieu le 29 juillet. Il faudrait également interdire la publicité, un instrument de la surconsommation. Faire ainsi, c’est effectivement enrayer le mécanisme imitation/ostentation qui provoque la spirale infernale du consumérisme, mais c’est aussi provoquer des faillites en chaîne et un chômage record. On n’hésite pas aussi à invoquer aujourd’hui sans précaution le progrès technique à venir pour faire des miracles : repousser les limites naturelles, découvrir des innovations capables de nous extraire des contingences naturelles de notre Terre, moteur propre, énergies renouvelables, des colonies sur Mars, etc. De plus se joue un phénomène pervers au niveau technologique. C’est le paradoxe que Jevons qui, dès le XIXe siècle, pouvait écrire : si des techniques plus efficaces apparaissent, elles diminuent le prix de revient des produits, leurs ventes augmentent et leur production croît plus vite que la réduction de pollution qu’elles ont engendrée. Avec l’adoption de technologies moins consommatrices d’énergie, on n’observe pas de ralentissement des dégâts environnementaux, c’est l’effet rebond. Bien que les véhicules automobiles consomment moins qu’il y a 20 ans, la consommation de carburants des ménages a augmenté car les gens parcourent plus de kilomètres vu le moindre coût que cela représente pour eux… S’il apparaît de plus en plus que le « toujours plus de technologies innovantes » entraîne un gaspillage d’énergie insensé, c’est si bon de changer de modèle de smartphone.

Autant dire pour conclure que l’humanité veut encore et toujours accélérer, mais que le mur (ou le précipice) est de plus en plus proche car nous voulons mener à toute vitesse la marche du « progrès » dans une société d’abondance factice. Le « niveau de vie des Américains avant tout » disait Trump, bousillons la forêt amazonienne répète Bolsonaro, bientôt on n’aura plus besoin de lutter contre le froid en Sibérie aurait dit Poutine… et nous sur ce blog biosphere , nous indiquons gentiment que l’équation IPAT devrait être connu de tous, dirigeants et dirigés. La tâche des politiciens sensés peut se résumer à « diminuer au maximum le nombre de morts (dixit Yves Cochet) » ou, si on en croit les réalités de l’histoire humaine, augmenter au maximum le nombre de morts. Nous avons malheureusement dans les sociétés humines une préférence pour la violence comme solution à nos difficultés et peu d’appétence pour l’approfondissement de l’intelligence collective. Il faudrait aborder la question délicate de la définition d’une population soutenable pour notre planète, nous préférons dans cette période de pandémie envisager des politiques de relance économique à coups de milliards à crédit.

Michel Sourrouille,

faculté de sciences économiques (option économétrie), carrière professionnelle en tant que professeur de sciences économiques et sociales, cinq livres sur l’écologie publiés, président de l’association loi 1901 « biosphere », collaborateur régulier du site et du blog biosphere et membre de l’association Démographie responsable.

8 réflexions sur “Population et consommation en interactions”

  1. Je suis d’accord avec les conclusions de cet article, que je crains même devoir aggraver:
    1) Le Réchauffement climatique est devenu inévitable et l’objectif de 1,5° que nous propose le GIEC est totalement illusoire: ce sera minimum 2,5° de Réchauffement climatique et tout ce que nous pouvons faire, c’est essayer que ce ne soit pas plus.
    2) La seule chance pour l’Humanité de survivre n’est plus de stopper la croissance démographique mais bien de l’inverser pour revenir à 2,5 milliards d’êtres humains au maximum.

  2. Eh ben ça nous en fait un sacré nombre de caractères aujourd’hui. Michel Sourrouille devrait écrire des livres 🙂 Blague à part, bien sûr que ce sujet est sérieux et important, autant qu’il est compliqué. Et bien sûr il y a de quoi dire, et commenter. Sauf qu’en moins de 1000 caractères ça ne va pas être facile.
    Pour ce qui est des interrelations entre population et consommation, Michel S dit qu’il y a deux écoles qui s’affrontent : « L’une considère que le niveau de surconsommation est la principale source de pillage de la planète, l’autre s’appuie sur la relation IPAT».
    Je pense qu’on pourrait trouver d’autres «écoles», d’autres divisions. Par exemple, si certains «spécialistes» de la démographie considèrent que la stabilisation de la population mondiale s’établira d’elle-même avec le développement économique (sic)… d’autres pensent que ce problème se «règlera» de lui-même avec l’effondrement.

    1. Nous avons déjà commenté cette fameuse équation, dite de Kaya.
      Sans nier tout ce que Michel S développe, plutôt bien, la décroissance de P n’est pas du même ordre (ou nature) que celle de A et T. Pour moi, l’idée de réduire le nombre d’êtres humains n’est pas du même genre que celle de réduire le nombre de bagnoles.
      Et dans ce cas, à quoi bon «débattre» de ça ? C’est d’ailleurs peut-être pour ça que certains refusent absolument à envisager la question démographique (sic).
      De toutes façons ces deux réductions (décroissances) se heurtent l’une et l’autre à des tas d’obstacles. Maintenant je ne vois aucun problème à ce qu’on enseigne IPAT à tous, mais il n’y a pas que ça.

    2. Ben oui avec l’effondrement économique et aussi de ressources naturelles, alors il est évident qu’il y aura une effondrement démographique. D’ailleurs, il suffit de regarder un peu partout dans le monde, les tensions montent, gilets jaunes, printemps arabes, Venezuela, etc Mais actuellement pour ne citer qu’un exemple on peut constater les tensions entre Algérie et Maroc. Je l’ai toujours pensé, enfin toujours constaté, ces 2 pays sont en surpopulation comparativement à leurs ressources naturelles, principalement alimentaire et en eau, mais aussi en surfaces constructibles. D’ailleurs, j’ai toujours pensé qu’une guerre entre ces 2 pays arrangerait aussi bien les dirigeants marocains qu’algériens pour tailler dans la masse, en éradiquant les bouches en trop, en envoyant au casse-pipe de la chair à canon, on n’en est pas encore là, mais c’est de plus en plus imminent…

      1. Le guerres ne sont malheureusement pas à écarter, en plus de tout le reste. L’effondrement fera que les hôpitaux seront quasiment inopérants, totalement dépassés, voire inexistants. Les gens mourront de maladies aujourd’hui pas très graves, le moindre accident pourra être fatal, le pourcentage des femmes mourant en couches explosera, pareil pour la mortalité infantile etc. En plus de ça la malnutrition et les famines, et en plus les éléments, les canicules, les inondations, et en plus l’environnement, la pollution et j’en passe. Alors si on pouvait éviter d’en rajouter avec les guerres et la barbarie…

        1. Une fois que la dernière goutte de pétrole sera consommée, la sélection naturelle reprendra ses droits par Guerres Épidémies Famines, on ne pourra pas échapper aux 3, soyez en sûrs ! Le pétrole étant le sang qui alimente le socialo-communisme, alors quand il n’y en aura plus ces idéologies clapseront elles aussi par la sélection naturelle des idéologies. Bref, on en reviendra aux bons vieux fondamentaux « Ordre Loi Travail et Discipline » pour pouvoir survivre, en somme tout ce que détestent les socialo-communistes qui affectionnent tout le contraire « Chaos, Transgression, Paresse et Trafics », les parasites ne peuvent survivre sans énergie, sauf à vouloir rétablir l’esclavage ? (Bien que ce soit déjà un peu le cas en taxant le travail des autres pour se goinfrer)

        2. – « Le pétrole étant le sang qui alimente le socialo-communisme »
          Et certainement pas le Capitalisme, qui lui carbure à l’eau claire !
          Le «socialo-communisme» étant, comme chacun sait, le seul et unique responsable de la situation et de la Grosse Cata.
          Encore du grand n’importe quoi, comme d’habitude !

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