Dans le livre collectif « On ne dissout pas un soulèvement (de la Terre) », une des 40 voix s’intitule « Queer » (page 126 à 131). L’auteur, Cyril Lecerf Maulpoix, ne parle presque pas de l’action écologique du mouvement à laquelle tous les autres co-auteurs se réfèrent, mais essentiellement des LGBTQI.
On pose une base de raisonnement bizarre : « Le vivant a toujours été queer. Humains et non-humains excèdent et tordent les cadres normatifs au sein desquels on souhaite les maîtriser ou les domestiquer. Des militant-es, qu’iels se revendiquent aujourd’hui comme LGBTQI ou qu’iels résistent aux normes hégémoniques, font émerger d’autres manières de vivre ensemble. »
Ensuite on se positionne en victime : « Le technocapitalisme exploite les LGBTQI après les avoir constituées comme malades… Iels se protègent des violences qui les visent continuellement… Iels se font arrêter, enfermer, tuer pour ce qu’iels incarnent… Les attaques menées contre les personnes LGBTQI se multiplient… »
Cyril récupère au passage les actions des autres militants : « Iels squattent et participent aux actions directes pour la justice climatique et contre les méga-bassines….
Nous ne savons plus de quelle écologie il s’agit : « Les idéologies réactionnaires et protectionnistes de la « nature » et de pratiques rêvées comme naturelles témoignent d’une vigueur alarmante… Lorsque nous parlons de terre qui se soulève, nous souhaitons qu’il n’y ait plus de « nous » et de « vous »… »
L’essentiel en conclusion est qu’on protège les LGBTQI : « A l’heure ou la fascisation des pratiques compromet le respect de nos existences, la construction de futurs désirables nécessite que nous puissions protéger les existences queers, mais aussi apprécier les horizons qu’elles ébauchent pour nos soulèvements communs. »
précisions
LGBTQI : Lesbienne, Gay, Bisexuel·le, Trans, Queer et Intersexe
Queer : Mot tiré de l’anglais signifiant « étrange » et utilisé initialement comme injure envers les personnes LGBTI. Aujourd’hui, il est revendiqué par les personnes qui ne souhaitent pas se (voir) définir par les catégories traditionnelles normatives de genre et d’orientations sexuelles.
Soulèvements de la terre : Les Soulèvements de la Terre est un collectif écologiste radical français. Fondé en janvier 2021, ce mouvement est opposé à l’accaparement des terres et lutte contre certains projets d’aménagement, méga-bassines, autoroutes, etc.
Notre commentaire
les LGBT sont comme le coucou qui pond dans le nid des autres sans avoir à se préoccuper de s’en occuper. Ils se sont installés depuis 1989 dans le parti des Verts où ils ont une commission thématique LGBT. Voici le contenu de leur site, rien d’écolo, seulement un plaidoyer pour leur propre cause :
5 mars 2025. Une journée de Visibilité Trans* en réponse aux violences et aux discriminations
6 novembre 2024. Mobilisons nous pour la Journée du souvenir trans
3 novembre 2024. Signature du plan local pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBTI+ 2024 – 2026
1er septembre 2024. Le gouvernement Barnier infiltré par la Manif Pour Tous
2 mai 2024. Loi transphobe votée au Sénat : nous condamnons un texte rétrograde !
Les Commissions Santé, LGBTQIA+ et féminisme du mouvement EELV – Les Écologistes ainsi que le mouvement des Jeunes Écologistes condamnent la proposition de loi récemment adoptée par le Sénat, visant à interdire les transitions de genre chez les mineurs.
L’évolution récente fait qu’on est passé de la cause homosexuelle à la cause transsexuelle. Ainsi aux Journée d’été du parti en août 2024 :
Parler « trans » et sans débat aux journées d’été
extraits : Le thème de l’atelier : « Transphobie et propagande d’extrême droite : la conquête des droits comme contre-offensive ». Question de genre donc ! Le message répété par tous les conférenciers sans exception est clair, il faut lutter contre la transphobie, ce serait le cheval de Troie d’une extrême droite anti-homo, patriarcale, et ouverte à toutes les discriminations. Donc condamnation de l’extrême droite et valorisation des LGBT, même combat, c’est dans l’ADN des écolos….
Mais le fait d’être transsexuel empêche-t-il de voter Rassemblement national ? Devenir LGBT fait-il de vous un écolo ? Ne simplifions pas la réflexion socio-politique….
Hier à 20:15 je concluais en disant que je n’y comprenais plus rien. Mais là, j’avoue que les deux commentaires de CISGENRE ne m’aident pas beaucoup. Trop con certainement.
Comme quoi je sais reconnaître mes limites. Quant aux deux du misérable abominable DUR A QUEER (alias qui ON sait), et celui de PASSAGE CLANDESTIN… alors là !!!
L’un nous parle de Melangeon et de La France Islamique LFI… je suppose qu’il veut dire Mélenchon et La France insoumise (le pauvre a de sacrés problèmes, bien plus graves que ceux de Mélenchon) … et l’autre, le CLANDESTIN, nous dit que les queers ont des liens étroits avec la sorcellerie, la nature et … l’insoumission. Eh ben… j’y comprends moins que rien.
– « S’inspirant de traditions aussi diverses que la biologie évolutive, les mouvements LGBTTIQQ2SA (lesbiens, gays, bisexuels, transgenres, transsexuels, intersexes, queer, en questionnement, bispirituels et asexués), et la géographie et l’histoire queer, les études scientifiques féministes, l’écoféminisme et l’environnement justice, l’écologie queer met actuellement en évidence la complexité de la biopolitique contemporaine, établit des liens importants entre les dimensions matérielles et culturelles des questions environnementales, et insiste sur une pratique articulatoire dans laquelle le sexe et la nature sont appréhendés à la lumière de multiples trajectoires de pouvoir et de matière. » ( Écologie queer – Wikipédia )
– « Allier la lutte pour l’environnement et celle pour les droits des personnes LGBT+ ; c’est l’essence même de cette écologie queer. Pour Cy Lecerf-Maulpoix, auteur de l’essai «écologies déviantes : voyage en terres queers», il s’agit d’abord d’interroger les idéologies qui emploient le terme de nature et contre-nature (…) A la croisée du féminisme et de l’écologie, ce mouvement considère que la nature et le corps des femmes sont soumis aux mêmes systèmes de domination par les hommes. L’écologie queer s’inspire de ce concept, et ajoute aux corps des femmes tous ceux qui subissent les mêmes logiques d’oppression par les hommes, comme les personnes intersexes qui peuvent être mutilées à la naissance. » (L’écologie queer : quand le combat environnemental rencontre les luttes pour les droits LGBT+ – vert.eco 26/06/2023)
Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution imminente d’un texte fondateur de la pensée queer. Initialement publié en 1978, Sorcellerie et contre-culture gay sera disponible en français à partir du 3 octobre, après de longs mois de travail collectif.
Dans cet essai audacieux, Arthur Evans, figure incontournable des luttes LGBTQIA+ étatsuniennes, met en lumière l’histoire des résistances queers, souvent invisibilisées, et leurs liens étroits avec la sorcellerie, la nature et l’insoumission. Ce projet éditorial, qui voit le jour dans un contexte où les discriminations envers les personnes LGBTQIA+ persistent — voire se renforcent —, est également, à notre échelle, une tentative de valorisation des luttes et des mémoires minoritaires.
Bien qu’hors-sujet, quoique (tout est lié, un sujet en amène un autre etc.), cette «affaire» illustre bien le Grand N’importe Quoi dans lequel nous pataugeons. Et qu’il faut bien mettre cette fois sur le seul compte des Pas Contents. Non non je ne veux pas reparler de Bayrou, ni de Manu et Compagnie, mais de cette histoire qui occupait hier les meRdias :
– Son chat « n’arrête pas de miauler » : elle écope de 110 euros d’amende dans un TGV entre Vannes et Paris (letelegramme.fr/ 26 août 2025)
Rappelons au passage que si les chats miaulent, les gosses crient et chialent. Les vieux ronflent et bavent, entre autre. Seulement aujourd’hui ON ne supporte plus rien. Ni les gosses, ni les vieux, ni le coq, ni le chien, ni le chat du voisin et j’en passe ! La chatte de la voisine à la limite, et encore …
Mort de rire ! Quelle propagande mensongère !
En attendant, les 4 crimes du Val de Marne pour homophobie, le meurtrier avait plutôt le profil d’une chance pour la chance islamique qui aurait plutôt tendance à voter Mélenchon !
Melangeon , ce démagogue robespierrin, s’ allierait même avec le diable pour faire gagner La France Islamique LFI : lea preuve il a déjà sauvé la mise de rondelle avec la « castorisation » (barrage au RN) du RN lors des dernières érections
aux JDE des Écologistes, « Faire des Écologistes un allié incontournable des luttes trans »
22 août 2025 : Formation co-présentée par la commission LGBTQIA+, la commission Féminisme et Les Jeunes Écologistes.
Partout dans le monde, les personnes trans sont ciblées par les sphères politiques et médiatiques comme la quintessence du “péril woke”. Les Verts furent parmi les premiers à défendre dans le cadre institutionnel le progrès des droits des personnes LGBTQIA+. De nombreuses (mais insuffisantes) avancées ont eu lieu pour les personnes lesbiennes, gays et bisexuelles. C’est bien moins le cas pour les personnes trans, dont les luttes demeurent peu visibilisées. Dans ce contexte, au sein de la lutte contre les LGBTQIA+phobies et d’une perspective intersectionnelle, nous clarifierons comment se positionner comme allié·e des personnes, droits et luttes trans et faire face à la transphobie, au sein des Écologistes et plus largement dans la sphère publique.
23 août 2025 : aux JDE des Écologistes, Commission d’enquête sur les violences sexistes et sexuelles dans le secteur culturel – Bilan et perspectives
Trop longtemps protégées par le silence, les violences sexistes et sexuelles gangrènent le monde de la culture, entre logiques de pouvoir, impunité et disqualification de la parole des victimes. Cette table ronde revient sur les conclusions de la commission d’enquête parlementaire, les résistances rencontrées, et les responsabilités politiques et institutionnelles mises en lumière. Elle ouvre aussi sur les perspectives à construire.
Intervenantes : Sandrine Rousseau (Présidente de la commission d’enquête parlementaire) Emmanuelle Dancourt (fondatrice et présidente de Metoo Média) Karine Huet (Syndicaliste CGT spectacle et membre du collectif Femmes)
Tiens, lui ou elle dit « Iels » … et moi je dis « ielles ». Je me dis qu’ON devrait en débattre.
En attendant, j’ai déjà dit ce que j’en pensais sur “ Parler « trans » et sans débat aux journées d’été “.
Jusque là je pensais que l’Écologie était au dessus de tout ça … qu’elle Dépassait de très loin les vieux clivages du 19 ème siècle, ni de droite ni de gauche, mais au-delà… et maintenant que les Écologistes sont dans le Trans … eh ben ça ne va pas non plus. Jamais contents !
En fait je n’y comprends plus rien.