L’écologie sociale radicale, qui prend les problèmes à la racine, est notre seule option pour échapper à la barbarie en ce début du XXIe siècle. Notez que « Rebellion-Construction » n’est pas un « mouvement », mais une « sensibilité » interne au parti « Les Ecologistes », pour une écologie de rupture.
https://rebellion-construction.fr/
Nous sommes RÉBELLION ! CONSTRUCTION pour 5 raisons :
1 • L’effondrement et la post-croissance
Oui, l’effondrement est l’horizon de nos générations et le début de notre avenir. Et comment ce sera après… ? Tout ça reste à imaginer, à construire et à vivre ensemble !
2 • Parce que nous sommes la gauche de l’écologie
Donc nous sommes à la fois la gauche de l’écologie politique et des collapsos anticapitalistes et altermondialistes, humanistes, antiracistes, écoféministes, pacifistes, activistes radicaux non-violent·e·s, libertaires… et grannnd·e·s amoureux·ses de la nature.
3 • Parce que le NFP n’est pas l’horizon, le NFP c’est le chemin incontournable aujourd’hui
Bref, collapsos et à la gauche de l’écologie, il est cohérent que nous nous préoccupions beaucoup de l’avenir du NFP. Nous voulons que « Les Écologistes / EÉLV » soient à l’initiative, autour des luttes de terrain partout dans les territoires, de larges unions des écolos, des gauches, et des mouvements citoyens et associatifs.
4 • Pour l’éthique en politique
On en vient au gros gros gros problème des pratiques politiques. La défiance des gens envers le monde politique et l’abstentionnisme nous interrogent et ce n’est pas avec des positions moins-disantes – sur la retraite, par exemple –, que nous recréerons de la confiance ! Soyons clair·e·s. Stoppons net par nos propos et pratiques cette image collante de normalisation de l’écologie politique.
5 • Pour le relais des luttes de terrain essentielles portées par les militant·e·s
À Rébellion ! Construction, nous sommes des activistes radicaux non-violent.e.s.
– Notre écologie est responsable, elle est désirable car elle est partage. Notre écologie n’est pas punitive. Elle a pleine conscience de l’effondrement. Elle protège l’humanité. Elle s’adresse aux parents, aux enfants, aux grands-parents et aux sans famille. À celles et ceux qui vivent autrement, sans formatage, jeunes, anciens, qui ont pour point commun le rejet de la surconsommation et le désir de l’essentiel : le partage. Au rouleau compresseur libéral, notre écologie oppose sans équivoque la solidarité, l’entraide.
– Notre écologie est radicale, environnementale, sociale, sociétale, culturelle, héritière des mouvements libertaires et autogestionnaires. Elle est post-croissante, elle veut réparer, recycler, relocaliser, consommer moins et mieux ; elle est anticapitaliste, antiproductiviste, elle rejette le consumérisme. Elle s’élève contre toutes les formes de dominations, qu’elles soient de classe, de genre, d’origines ou de territoires. Elle défend le droit de vote des résident·e·s étranger·ère·s. Elle favorise l’autonomie des démuni·e·s, des cassé·e·s de la société, des invisibles. Elle se revendique à la fois des oppressions de classe et du féminisme égalitaire et réconciliateur.
– Notre écologie est pacifiste, anti-guerres et considère qu’aucun conflit ne peut être sérieusement réglé par les armes. Ses positions sur les enjeux géopolitiques sont guidées par cette affirmation. Elles sont conformes à la Charte des Verts Mondiaux. Notre écologie soutient le Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Elle prône des recherches de résolutions non violentes des conflits et notamment l’ouverture de négociations en ce sens en Ukraine ; elle milite pour une reconnaissance immédiate de l’État palestinien (Cisjordanie et Gaza) à coté de l’État israélien, dans une Union économique. La double nationalité pourrait être proposée aux populations de ces deux États (les Palestinien·ne·s vivant en Israël et les Israélien·ne·s vivant en Palestine). Il n’y aura pas de paix dans le monde sans réduction des inégalités.
– Notre écologie défend la retraite à 60 ans (et pas à 62 !) à taux plein ; un revenu universel d’existence (RUE) inconditionnel, sans contrôle des ressources (pas de virgule) ni exigence de contrepartie ; une sécurité sociale de l’alimentation garantissant un budget alimentaire pour tou·te·s. Notre écologie appelle à la reprise du mouvement de réduction du temps de travail (RTT), au passage à 32 h sur 4 jours, s’inquiète de l’emballement du temps, valorise le temps (vraiment) libre, le lien, notre écologie appelle à ralentir, ralentir… Notre écologie renoue avec le véritable progrès social
– Notre écologie se bat depuis des années pour le droit de mourir dans la dignité où nous voulons, quand nous voulons, entouré·e·s de qui nous voulons, y compris si notre pronostic vital n’est pas engagé à court terme – dans un encadrement très strict évidemment. Nous voulons retrouver la plénitude de notre « libre arbitre »..
– L’écologie politique doit consacrer toute son énergie positive pour que nos sociétés tournent le dos à la recherche aberrante de la croissance (, qui bénéficie toujours aux mêmes) du PIB, qui est aussi une croissance des pillages des ressources planétaires et une croissance de la misère des plus démunis. Trouvons l’équilibre entre les besoins réels des humains et les rythmes de la nature… On ne peut pas croître indéfiniment dans un espace fini, la Terre.
– La croissance c’est dépassé, ringard, c’est gringe ! Nous entrons dans l’ère de la post-croissance. Et ce n’est pas triste. L’effondrement est l’horizon de nos générations et le début de notre avenir. Et comment ce sera après… ? Tout ça reste à imaginer, à construire et à vivre ensemble.
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– « Notre écologie est celle du vivre ensemble : le conditionnement à la compétition et à la sélection individuelle dans l’éducation scolaire, sportive et culturelle sera rééquilibré par des pratiques de travail d’équipe, l’acquisition de compétences collectives, de mises en synergie des différences, et donc par le plaisir de travailler et réaliser AVEC les autres, et plus seulement chacun pour soi. […]
Notre écologie protège (sanctuarise) le vivant, le patrimoine naturel, le patrimoine architectural, le patrimoine culturel, les langues, les cultures, les paysages, le sauvage, le spirituel, la beauté. Elle relie les vivants et l’univers. Elle est la convivialité en acte. Elle est poésie, elle est art. […]
Au sein des Écologistes / EÉLV, nous nous opposons à toutes les formes que peut prendre l’écologie d’accompagnement… […] Soyons ce que nous disons. » (rebellion-construction.fr)
Comment un écolo digne de ce nom pourrait-il être CONTRE ?
Cette écologie se présente comme responsable (comme la célèbre assoce DR ) … mais aussi radicale, pacifiste… elle est POUR la retraite à 60 ans, la réduction du temps de travail, et même le droit de mourir dans la dignité, etc.
Que demande le Pôple (ce peuple écolo en formation) ? Comment un écolo, digne de ce nom… pourrait-il être CONTRE cette sensibilité interne au parti Les Écologistes (sic) ?
Comment un écolo digne de ce nom pourrait-il être CONTRE la réduction du temps de travail, l’arrêt des travaux inutiles et néfastes… comment pourrait-il être POUR la Pub, la Croissance, l’Exploitation, l’Extractivisme, la Guerre de tous contre tous dans tous les domaines etc. ?
Comment un écolo se disant responsable, un écolo disposé à discuter, réfléchir, décoloniser son imaginaire… bref, comment un écolo digne de ce nom peut-il encore croire que l’Écologie puisse trouver sa juste place ailleurs qu’à gauche ?
C’est vraiment intéressant ces 3 commentaires précédents, très constructifs, bien ancrés à gauche et on voit que tout a été très bien compris ! C’est sûr qu’il faut mieux continuer les méthodes qui ont bien démontré leur efficacité en construisant une société avec peu d’inégalités de revenus et où il fait bon vivre en harmonie avec la Nature. Un schéma à ne pas abandonner qui fonctionne bien dans de nombreux pays …
Quand on voit le mal que la gauche a fait à l’écologie en la préemptant et en la rendant insupportable pour une large part de la population, alors un mouvement qui serait à la gauche de l’écologie… vraiment, non merci.
L’écologie n’est pas de gauche, c’est là une grande erreur que cet ancrage.
C’est vrai que la droite lui a fait un bien fou, à l’écologie.
Et du coup elle ne peut qu’être de droite.
« 2 • Parce que nous sommes la gauche de l’écologie
Donc nous sommes à la fois la gauche de l’écologie politique et des collapsos anticapitalistes et altermondialistes,…. »
Je n’ai jamais lu un concentré de bêtises aussi dense et copieux ! Parce que bon, dans le texte je lis en plus qu’il faut coupler cette affirmation avec une retraite à 60 ans, les 32 heures de travail sur une semaine de 4 jours, ainsi qu’une décroissance démographique ! OR, vu que ce sont les générations suivantes qui payent les retraites de leurs aînés, alors il faudra m’expliquer comment on finance des retraites avec moins de travail effectué et moins de travailleurs ? (puisque mécaniquement il y aurait beaucoup moins de cotisations pour financer les retraites, sic !). Bon puis cerise sur le gâteau, les anticapitalistes veulent éradiquer les patrons et les entreprises, ce qui risque d’être encore plus compliqué de financer des retraites dans ces conditions !
Oui, on a rarement vu un tel irréalisme, des idées généreuses qui s’appuient sur des méthodes qui les réduiront à zéro.
Je te l’ai dit mille fois, pour bouffer du gaucho là t’es bon. T’es même le Champion.
Mais pour argumenter et répondre aux questions, là c’est autre chose.
Tu ne nous à toujours pas dit ce que tu penses de ce port fluvial… d’un coût estimé à près de 40 millions d’euros… d’une surface équivalente à 30 terrains de football en pleine zone humide… uniquement destiné à des propriétaires de bateaux à moteur de la région.
T’est POUR ou t’es CONTRE ? (17 avril 2025 à 08:49)