Ségolène Royal, des propos dévastateurs pour l’écologie

La ministre française de l’écologie, Ségolène Royal, continue chaque jour son œuvre destructrice au nom de « l’écologie positive ». Après l’abandon de l’écotaxe, elle veut maintenant relancer le nucléaire : « Il faut programmer la construction d’une nouvelle génération de réacteurs, qui prendront la place des anciennes centrales lorsque celles-ci ne pourront plus être rénovées »*. Ségolène veut aussi exclure tout plafonnement à quarante ans de la durée de vie des centrales. Ce serait une inflexion majeure de la politique énergétique et un camouflet pour l’engagement du président François Hollande de réduire d’ici 2025 de 75 à 50 % la part du nucléaire. C’est aussi un reniement de la part de Ségolène. Lors de la primaire socialiste de 2011, elle souhaitait ramener le nucléaire à une « énergie d’appoint » et même à en sortir à « échéance de quarante ans maximum ». Nous ne pouvons pas faire confiance à une ministre de l’écologie qui peut dire tout et son contraire, suivant la dernière variante de sa trop fertile imagination.

Autre exemple de l’improvisation de ses déclarations. Le 4 janvier sur LCI, la ministre tire à boulets rouges sur la hausse de 2,6 % des tarifs SNCF au 1er janvier : « Un très mauvais signal. » Or cette décision avait été prise par la SNCF, dont l’unique actionnaire est l’Etat. I y avait eu deux réunions interministérielles, puis un arbitrage du Premier ministre Manuel Valls. C’est donc en toute tranquillité que le secrétaire d’Etat chargé des transports avait communiqué publiquement sur cette hausse. Ségolène Royal a donc du reconnaître devant Valls que « sa déclaration n’était pas pertinente »**.

                Nous attendons la prochaine bourde de Ségolène Royal, qui aurait mérité d’être viré de son poste de ministre dès qu’elle a commencé à parler. Le gouvernement socialiste avait déjà limogé pour bien moins que ça deux ministres socialistes de l’écologie, Nicole Bricq et  Delphine Batho.

* LE MONDE économie&entreprise du 15 janvier 2015, Ségolène Royal pour la relance du nucléaire

** Le Canard enchaîné du 14 janvier 2015, Valls remet Ségo sur les rails

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6 réflexions sur “Ségolène Royal, des propos dévastateurs pour l’écologie”

  1. L’abandon de l’écotaxe par Ségolène Royal coûtera près d’un milliard d’euros à l’Etat. Comble d’ironie, au lieu de recevoir de l’argent, l’Afitf (Agence de financement des infrastructures de transport de France) se retrouve donc à devoir se serrer la ceinture pour rembourser ce dispositif avorté, imaginé par le Grenelle de l’environnement en 2007 et voté à la quasi unanimité des parlementaires en 2009. (Le Monde.fr | 20.02.2015)
    Bravo Ségolène !!!

  2. L’abandon de l’écotaxe par Ségolène Royal coûtera près d’un milliard d’euros à l’Etat. Comble d’ironie, au lieu de recevoir de l’argent, l’Afitf (Agence de financement des infrastructures de transport de France) se retrouve donc à devoir se serrer la ceinture pour rembourser ce dispositif avorté, imaginé par le Grenelle de l’environnement en 2007 et voté à la quasi unanimité des parlementaires en 2009. (Le Monde.fr | 20.02.2015)
    Bravo Ségolène !!!

  3. Trophée de plomb : Ségolène ROYAL, ministre de l’écologie, « hors concours »
    L’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages, reconnue d’utilité publique) décerne chaque année “le trophée de plomb” à la personnalité de l’année la plus néfaste à l’environnement. Ségolène ROYAL a été mise “hors concours” pour 2014.
    A l’occasion du trophée 2014 décerné à l’homme où à la femme de l’année qui s’est distingué(e) pour son action particulièrement néfaste en matière d’écologie, l’ASPAS, à titre exceptionnel, déclare hors-concours, Mme Ségolène ROYAL, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie depuis avril 2014.
    L’ASPAS a connu une multitude de mauvais ministres de l’écologie : des incompétents, des stupides, des inaptes, des méchants, des nocifs… Mais aucun ministre n’avait réussi à cumuler tous ces adjectifs.
    En effet, comment qualifier une ministre chargée de l’écologie qui en quelques mois parvient à déclarer que l’ours n’a pas sa place dans le Pyrénées, qui demande aux Parcs nationaux d’organiser des battues pour «les nettoyer des loups », qui enterre l’écotaxe votée à l’unanimité par les parlementaires, qui officialise la chasse aux loups en battue, qui propose d’établir la gratuité des autoroutes le week-end, qui demande l’abattage des 400 bouquetins du Bargy (espèce protégée), qui multiplie les cadeaux en faveur des chasseurs les plus extrémistes…
    Si à cette liste non exhaustive de mesures désastreuses, nous rajoutons le fait que Ségolène ROYAL a effectué le service minimum pour faire voter une loi sur la transition énergétique et n’a pas levé, une seule fois, le petit doigt en faveur de la protection de la nature, on tient là un spécimen unique qui passera à la postérité comme le ministre de l’écologie le plus désastreux de la cinquième république.”

  4. Trophée de plomb : Ségolène ROYAL, ministre de l’écologie, « hors concours »
    L’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages, reconnue d’utilité publique) décerne chaque année “le trophée de plomb” à la personnalité de l’année la plus néfaste à l’environnement. Ségolène ROYAL a été mise “hors concours” pour 2014.
    A l’occasion du trophée 2014 décerné à l’homme où à la femme de l’année qui s’est distingué(e) pour son action particulièrement néfaste en matière d’écologie, l’ASPAS, à titre exceptionnel, déclare hors-concours, Mme Ségolène ROYAL, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie depuis avril 2014.
    L’ASPAS a connu une multitude de mauvais ministres de l’écologie : des incompétents, des stupides, des inaptes, des méchants, des nocifs… Mais aucun ministre n’avait réussi à cumuler tous ces adjectifs.
    En effet, comment qualifier une ministre chargée de l’écologie qui en quelques mois parvient à déclarer que l’ours n’a pas sa place dans le Pyrénées, qui demande aux Parcs nationaux d’organiser des battues pour «les nettoyer des loups », qui enterre l’écotaxe votée à l’unanimité par les parlementaires, qui officialise la chasse aux loups en battue, qui propose d’établir la gratuité des autoroutes le week-end, qui demande l’abattage des 400 bouquetins du Bargy (espèce protégée), qui multiplie les cadeaux en faveur des chasseurs les plus extrémistes…
    Si à cette liste non exhaustive de mesures désastreuses, nous rajoutons le fait que Ségolène ROYAL a effectué le service minimum pour faire voter une loi sur la transition énergétique et n’a pas levé, une seule fois, le petit doigt en faveur de la protection de la nature, on tient là un spécimen unique qui passera à la postérité comme le ministre de l’écologie le plus désastreux de la cinquième république.”

  5. Qui va encore croire ces gens qui nous parlent de réduire le nucléaire à 50% de la production d’électricité de notre pays ? Promesse électorale d’abord, suite à l’émotion suscitée par la catastrophe nucléaire de Fukushima, puis le flou de la loi sur la transition énergétique.
    Le moment est venu de voir ce qui se cache sous les boniments.
    http://energeia.voila.net/nucle/ambiguite_nucleaire.htm
    Malgré de nouveaux usages, en fait bien limités, la consommation d’électricité en France et en Europe restera à peu près stable d’ici à 2025. Soit environ 500 TWh par an pour la France.
    Alors, on attend toujours le plan annuel de fermeture des 24 réacteurs nucléaires en excédent, soit un tiers de la puissance actuelle.
    On attend surtout la planification des diverses énergies renouvelables à mettre en service pour remplacer l’électricité nucléaire qui doit disparaître.
    Mais on peut parier que rien de significatif n’aura changé en 2017. Toujours la même imbrication du personnel politique et du secteur nucléaire pour ne rien changer.

  6. Qui va encore croire ces gens qui nous parlent de réduire le nucléaire à 50% de la production d’électricité de notre pays ? Promesse électorale d’abord, suite à l’émotion suscitée par la catastrophe nucléaire de Fukushima, puis le flou de la loi sur la transition énergétique.
    Le moment est venu de voir ce qui se cache sous les boniments.
    http://energeia.voila.net/nucle/ambiguite_nucleaire.htm
    Malgré de nouveaux usages, en fait bien limités, la consommation d’électricité en France et en Europe restera à peu près stable d’ici à 2025. Soit environ 500 TWh par an pour la France.
    Alors, on attend toujours le plan annuel de fermeture des 24 réacteurs nucléaires en excédent, soit un tiers de la puissance actuelle.
    On attend surtout la planification des diverses énergies renouvelables à mettre en service pour remplacer l’électricité nucléaire qui doit disparaître.
    Mais on peut parier que rien de significatif n’aura changé en 2017. Toujours la même imbrication du personnel politique et du secteur nucléaire pour ne rien changer.

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