L’origine de la guerre, l’escalade militaire
( texte de notre correspondant Trazibule)
Ah c’était un grand roi, très sage d’après ses porte-paroles, il voulait le meilleur pour son pays et se disait grand défenseur de la paix. Ses conseillers lui expliquaient avec force exemples historiques, que depuis la nuit des temps, la sagesse enseignait : « si vis pacem, para bellum » : Si tu veux la paix prépare la guerre. Alors il décida de financer l’organisation d’une belle armée, avec ses soldats, ses uniformes, ses engins de morts, ses généraux, tous plus beaux les uns que les autres avec de jolies décorations de toutes les couleurs, et pour bien montrer à ses voisins qu’il ne faut pas venir se frotter à lui. Il fallait juste que son peuple travaille un peu plus pour s’offrir tout ce luxe militaire.
– Le pays voisin s’inquiétant de voir ces déploiements de forces, ayant lui aussi envie de défendre son désir de vivre en paix, se décida alors à voter des crédits militaires.
En réponse, Le roi organisa de somptueux défilés militaires pour étaler toute sa puissance. Il était ravi d’être le plus fort.
– Le pays voisin décida d’inventer des moyens redoutables de défense, une question de survie !
Le grand roi fut informé par ses espions de ces menaces et mis ses grands savants au défis d’en inventer de meilleurs encore, plutôt que continuer leurs recherches en chimie, biologie, astronomie, mathématiques, ils durent travailler en explosifs, virus, radars et balistique. Ah oui, c’est vrai, cela coûtait fort cher, alors le roi décida plus de taxes, plus de règles. Son peuple commençait bien à râler un peu mais qu’à cela ne tienne, un peu plus de police et beaucoup d’explications devraient suffire.
– Le pays voisin organisa encore plus sa défense. Il ferma ses frontières pour ne pas que son pays puisse fournir au roi ses matières premières ou que ses services secrets soient informés de ses propres progrès techniques.
Logiquement, dans les deux pays, le commerce s’en ressenti et nombre d’entreprises durent licencier ceux qui ne pouvaient plus produire ce qui était vendu aux voisins d’autrefois. Les peuples commençaient à avoir faim, être inquiets, surtout qu’il n’y avait plus assez d’argent pour les écoles, la justice, la santé, la culture… Seuls les polices, les juges et les journaux dociles gagnaient en crédits de fonctionnement. Les problèmes de travail et de faim poussant les hommes à enfreindre les règles pour leur survie, alors les crédits de surveillance se justifiaient de plus en plus pour cause de la délinquance, exigeant de construire plus de prisons, donc encore moins d’écoles… Les journaux ne pouvaient plus raconter ce qui se passait vraiment, car cela était préjudiciable à la sécurité du pays. Progressivement, une censure se mit en place avec son corollaire, une élogieuse propagande pour toutes ces décisions indispensables à protéger la paix du pays, la sécurité exigeait moins de libertés.
Dans chaque pays ceux du camp d’en face devenaient les pires fauteurs de troubles, car il était bien évident que c’était leur faute si leur situation était si dégradée. Nul ne pouvait prendre contact avec ceux d’en face sans passer pour des traîtres, passibles des plus extrêmes punitions. Les quelques pacifistes restant étaient considérés comme des lâches vendus à la solde de l’ennemi, bannis des deux camps.
Un jour sur la frontière, un garde pressé d’aller pisser, a du mal posé son fusil contre un arbre, celui-ci tomba et le coup parti dans ses fesses. Par peur du ridicule, il a expliqué au sergent que quelqu’un l’avait lâchement visé par derrière. Le sergent dit à l’adjudant que ses hommes avait essuyé un feu nourri. L’adjudant fit rapport au lieutenant qu’une troupe avait attaqué le poste frontière. Le lieutenant se vanta au général qu’il avait victorieusement repoussé une vicieuse attaque de l’ennemi. Le général dit au Roi que l’ennemi a lancé une offensive d’envergure, faisant des blessés. Ce fut la déclaration de guerre !
Vous connaissez la suite, la guerre dura longtemps, tua beaucoup de gens, détruisit usines, champs et maisons, des enfants et des paysages, et tout finit très mal. Les gens des deux camps eurent encore plus faim pendant de longues années et ayant tout perdu durent tout reconstruire, regrettant au passage de nombreux et merveilleux témoins de leur histoire définitivement détruits.
Seuls les grands industriels fabricants d’armement furent heureux, habitants ailleurs, fort loin du conflit, ils signèrent nombre de beaux marché avec ces deux dirigeants ‘si sages’.
Longtemps après deux pays dévastés devinrent la proie des autres nations, ils avaient enfin payé le prix de leur paix !
Ah ça ! Ils avaient sagement « para bellum » préparé la guerre, mais ils n’ont jamais vu la paix (vis pacem) …
« Si vis pacem, para bellum » n’est pas une parole de sagesse mais une insulte à l’humanité, l’argument des pires fauteurs de troubles. D’ailleurs réfléchissons, si nous avons peur d’une agression de notre voisin, est-ce vraiment avec des fusils et des murs que nous serions rassurés ? Pour ma part je pense qu’il serait mieux d’aller lui parler, de comprendre ses soucis et lui dire :
« Je ne demande qu’à vous aimer, si vous avez un problème je peux vous aider… »
Vous vous sentirez toujours plus en sécurité avec des voisins heureux
que derrière des miradors et des barbelés.
Ceci confirme l’ immense capacité de nuisance de cette gauche se parant de l’ oripeau pacifiste pour mieux nous femelliser et nous affaiblir .
En opposant à un ennemi potentiel la boue ou une non résistance made in pacifisme , il va avancer et liquider l’ opposition fantôme tandis que si on lui oppose le fer il reculera .
Actuellement , les vraies guerres sont de plus en plus rares , ce qui est heureux, et les peuples tendent à se rapprocher .
Les gauchos crétins utiles de lise lame (de couteau) veulent désarmer les peuples oxydantaux pour mieux les livrer à la muzzerie en les affaiblissant .
Rappelons à ces neuneus la mésaventure des gauchocollabos iraniens avec le régime de Khomeyni où ces traîtres ont fini au bout d’ une corde reliée à une grue
Bonjour l’anonyme « gaucho »
Il ne faut pas utiliser des mots fourre-tout comme « la gauche » sans préciser à quoi on fait référence. La gauche en général n’est pas pour le pacifisme, cette thématique de l’entre-deux guerres est bien oublié. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a été au contraire marquée par une remilitarisation des esprits.
Quant au reste de votre commentaire, il est carrément incompréhensible.
Eh oui, c’est bien comme ça que ça mouline dans les petites têtes. Merci Trazibule pour cette histoire. J’en connais au moins deux, ici sur ce blog, qui diront que c’est là encore une fable pour Bisounours écrite par un gaucho. Misère et misère, les deux font la paire.