La disparition des mammifères d’une masse supérieure à 44 kilogrammes, qualifiée de mégafaune, doit-elle être attribué à un changement climatique, aux incendies ou à l’intensification de la prédation humaine ? Cette mégafaune suit généralement une stratégie d’évolution K, présentent une grande longévité et un faible taux de renouvellement démographique, et surtout peu ou pas de prédateurs capables d’attaquer des adultes en bonne santé. Ces caractéristiques rendent cette mégafaune fortement vulnérable face à la pression humaine. La mégafaune australienne a disparu entre 50 000 et 20 000 ans. L’île de Madagascar a connu une mégafaune parmi laquelle l’oiseau-éléphant, la tortue géante, ou le lémurien géant ; toutes ces espèces ont disparu il y a un millier d’années. Alors que l’hémisphère nord sortait de la dernière ère glaciaire il y a 10 000 à 15 000 ans, les mammouths, chevaux, paresseux géants et autres notiomastodon ont aussi collectivement disparu en Amérique du Sud. Les explications diffèrent, mais l’activité humaine est toujours présente.
Une étude de 2009 basée sur les champignons coprophiles constatait que le déclin des grands herbivores en Amérique du Sud, opéré sur la longue durée, précède les bouleversements climatiques et pensait que l’action de l’homme ne semblait pas avoir été déterminante.
Une étude de 2023 émet l’hypothèse que l’activité humaine a favorisé l’apparition de nombreux feux de forêts. La chasse d’herbivores conduit à une accumulation de nombreux combustibles végétaux inflammables puisque moins d’animaux se nourrissent de ces plantes. L’écosystème doté de broussaille devient aride.
Une étude de 2025 montre que que la mégafaune prédominait dans l’alimentation des groupes humains qui ont peuplé le sous-continent. Il procure un meilleur rendement alimentaire que de petits proies. Celles-ci ont été intégrées au menu il y a 12 500 ans, quand la mégafaune a commencé à décliner, puis l’a complètement remplacé.
Qui dit alimentation carnée facilitée dit multiplication des humains, intensification de la chasse et extinction des espèces. Le bison en Amérique du nord a été exterminé en très peu de temps. L’élevage des animaux a remplacé la prédation sur la faune sauvage, ce qui a permis d’accroître encore plus la densité humaine. Nous arrivons au bout de cette logique infernale, certains en arrivent à penser qu’on va être obligé de se nourrir d’insectes et de krill !
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manger des insectes dans un environnement dégradé
extraits : Nous mangerons des insectes. Ils se reproduisent rapidement et « présentent des taux de croissance et de conversion alimentaire élevé tout en ayant un faible impact sur l’environnement pendant tout leur cycle de vie », note l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). En outre, les insectes « sont nutritifs, avec une teneur élevée en protéines, matières grasses et minéraux ». Ils peuvent « être consommés entiers ou réduits en poudre ou pâte et incorporés à d’autres aliments ». De grosses blattes OGM bien grasses nourries au lisier de porc… J’en salive d’avance, rien que du bonheur….
Ensète ou insectes, pas de nourriture miracle
extraits : Demain pas de problème alimentaire, on mangera des algues et de la spiruline « si riches en protéines »… On pense même nous faire ingurgiter du krill, la nourriture des baleines, 500 millions de tonnes de matière vivante. Et maintenant la pulpe abondante et la racine de l’ensète ! On nous fait croire au miracle d’une source illimités de nourriture, ce qui n’empêche pas 800 millions de personnes de souffrir grave de la faim. On ne pense pas du tout au fait de limiter la fécondité humaine alors que nous sommes dorénavant 8 milliards de bouches à nourrir….
Nous mangerons bientôt du krill, des insectes, nos déchets
extraits : Le krill, antarctique, nourriture des baleines, représente 500 millions de tonnes de matière vivante, c’est-à-dire environ 5 fois le volume total des poissons péchés et élevés chaque année dans le monde. Malheureusement les progrès technologiques permettent à l’industrie de la pêche d’armer des bateaux capables de capturer des proies aussi petites. Et bien sûr nous visons au gigantisme. Un chalutier norvégien de 135 mètres de long peut déjà prélever et transformer jusqu’à 250 tonnes de krill par jour. Manger des insectes ou du krill, c’est toujours refuser de maîtrise notre fécondité alors que nous avons dépassé 7,9 milliards d’humains.
Les méduses (et les insectes) seront l’avenir de l’homme
extraits : Sur terre, les insectes étaient là bien avant l’homme, qui a trop souvent tendance à croire que la planète est pour lui et pour lui seul. Sur 1 200 000 espèces animales connues à ce jour, 830 000 sont des insectes. Petits, voire minuscules, les insectes ont su s’adapter à une infinité de milieux particuliers. L’homme pense dominer la planète. Pourtant, à y regarder de plus près, les vrais maîtres du monde à venir sont les insectes… et les méduses…..

Les raisons de la fragilité de la mégafaune :
– la lenteur du rythme de reproduction : le temps de gestation d’une éléphante n’a rien à voir avec celui d’une souris et elle ne fait qu’un bébé à la fois
– la facilité avec laquelle nous pouvons les tuer : allez tuer toutes les souris, c’est impossible, les mammouths étaient moins nombreux.
Le cas des mammouths est emblématique. Ils ont vécu environ une dizaine de cycles glaciaires – interglaciaires, et ils n’ont disparu qu’au dernier réchauffement, juste quand l’Homme est arrivé. L’Afrique par son climat difficile (maladies, parasites) a été un peu préservée car la densité humaine est restée plus faible de ce fait. C’est maintenant fini et la faune ne subsiste que dans des réserves. Triste monde. Le coupable est toujours le même, notre surnombre…
Si l’éléphant est chassé plutôt pour sa trompe, notons que la viande de souris est comestible. Au Malawi, les habitants chassent les mulots dans les champs de maïs pour se nourrir : ils les enfilent sur des bâtons et les cuisinent, les salent ou les sèchent, ce qui en fait un mets populaire sur les marchés et sur les étals de bord de route. Les rongeurs sont aussi consommés dans de nombreux endroits du monde et appréciés pour leur goût. La viande des rats de champs ressemble au poulet ou au lapin, mais sa couleur est plus foncée. Cet aliment est connu pour être appétissant et délicieux. Il y a aussi beaucoup de nourriture qui circule dans les couloirs des métros parisiens…
Si nous avons un jour le bonheur de manger ensemble au restaurant, j’aurais plaisir à vous voir choisir une grillade de grillons du métro et un rôti de rat d’égout parisien, personnellement je resterai sur des mets plus traditionnels.
La logique des malthusiens est imparable : on ne peut pas avoir une population humaine qui dépasse les possibilités durables de son milieu de vie. Cette sagesse a été oubliée, les humains dégradent les conditions de vie sur Terre en croyant qu’ils peuvent se multiplier à l’infini. Résultat, disparition de la mégafaune autrefois, de la vie sauvage aujourd’hui. On ne mange plus du gibier de proximité mais des animaux d’élevage vendus en grandes surfaces.
Le problème, c’est que les humains sont omnivores, ils peuvent presque tout manger, végétaux, animaux, pilules agro-industrielles, insectes, algues… Alors la notion de limites biophysiques leur échappe et ils continuent de procréer sans penser aux lendemains des générations futures ! Et pour le présent le fait que dans certaines régions la famine est omniprésente ne représente rien quand elle n’est pas à notre porte.
Le dernier des cancres devrait en déduire : Homo Demens = Surpopulation
C’est bien ce que je pense. Les malthusiens pensent que si les humains mangent des insectes, c’est juste pour pouvoir se reproduire comme des cafards, à l’infini.
Le dernier des cancres devrait en déduire : Homo Demens = Grand N’importe Quoi
Beaucoup de personnes ont paradoxalement un problème avec la relation cause/conséquence.
Normal, c’est difficile à maîtriser, d’autant plus que la causalité circulaire n’éclaircit pas tellement la logique des faits.
Par exemple si on dit :
« Les humains mangent des insectes, c’est juste pour pouvoir continuer à se reproduire ».
On peut aussi bien causer ainsi :
« Les humains se reproduisent trop, c’est pourquoi ils en arrivent à manger des insectes ».
Je pense que la génération qui vient de naître est la dernière génération qui verra des éléphants et des girafes ! De nombreux fauves (lions léopards, guépards, tigres) vont aussi disparaître de l’Afrique ! De nombreux animaux ne supporteront pas l’accroissement démesuré de naissances en Afrique, c’est un fait. Au mieux il ne restera de ces animaux que quelques échantillons ici et là dans les zoos, c’est tout…
En plus des éléphants, girafes, lions, léopards, guépards et tigres dans les zoos, ils pourront toujours admirer des ânes et des bœufs. Et sans avoir à dépenser un seul rond !
Je peux te dire que ce n’est pas ça qui manque, les ânes et les bœufs, en totale liberté par dessus le marché. Comme Toi et moi quoi.
Oui vous avez raison ce que vous dite est triste et vrai.
C’est d’une logique et d’une réalité hélas imparable ! Pauvres animaux que nous remplaçons partout, que nous éliminons.
Quant à l’idée de manger des insectes pour nous fournir à tout prix de quoi être toujours plus nombreux, oui en effet on en salive d’avance, les hommes sont devenus fous
Monsieur Barthès vous n’écoutez rien ! Je vous ai déjà dit que l’homme est omnivore, et qu’on mangeait bien des crevettes et des escargots. Alors pourquoi pas des insectes, qu’est-ce qui vous gène avec ça ? Comme tout bon écolo qui se respecte, vous serez sûrement d’accord pour dire qu’il nous faut changer nos habitudes, de consommation, les déplacements, les loisirs etc. etc. Pourquoi pas alors notre culture gastronomique ?
D’autre part, nos ancêtres en mangeaient, des insectes (voir les études).
Vous croyez que c’était dans le but d’être toujours plus nombreux ? N’importe quoi !
Ceci dit, avant de manger des insectes… avec tous les sangliers qui pullulent, surtout du côté de « chez nous », toutes les châtaignes qui se perdent, dans les bois, plus tout le reste… eh ben je vous dis qu’ON n’est pas encore prêts de crever de faim.
P = mg ; E = mc2 ; a2 + b2 = c2 ; etc. etc. Sans oublier Ia célèbre I = PAT . En nous simplifiant les choses, quitte à nous les rendre simplettes, les équations nous changent la vie.
– « Surpopulation = disparition de la mégafaune » (titre)
ON peut également formuler : Homo Sapiens = disparition de la mégafaune
Et là le dernier des cancres en déduira facilement : Homo Sapiens = Surpopulation
Et de là il pourra en déduire n’importe quoi !
Je peux ainsi vous « démontrer » qu’il y a 200.000 ans Homo Sapiens était en Surpopulation.
Et il y a 12.500 ans je vous dis pas. « En Espagne, en Grèce ou en France, ils vont polluer toutes les plages, et par leur unique présence, abîmer tous les paysages ». Quant à aujourd’hui n’en parlons pas ! Encore mieux, comme Renaud qui chante « je suis une bande de jeunes à moi tout seul », je peux même vous « prouver » que je suis cette putain de vieille mégaSurpop à moi tout seul.
Putain de ta race va !