nos réponses à vos questions/affirmations
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BD : « La matière n’a absolument pas les attributs de Dieu, Dieu est esprit et la matière est … matérielle. »
Biosphere : La bible (ou le Coran) nous dit que Dieu existe, mais ce sont des feuilles de papier bien matérielles qui l’affirment sans aucune preuve à l’appui. Or l’esprit est bien matière, la conceptualisation est l’œuvre de notre cerveau humain, un organe qui phosphore aux phospholipides. Ce cerveau peut imaginer beaucoup de choses, le Saint-Esprit qui scelle l’union entre le Père et le Fils, ou qui dit que l’amour d’un père pour ses enfant relève de l’esprit sain ! On peut mettre les traits d’esprits à toutes les sauces. Quant à la matière, elle a bien les attributs de dieu, l’infinité et l’éternité…
BD : L’astrophysique nous décrit des évolutions (une transition de phase dans le cadre du Big Bang), pas la création de l’univers. Considérer que l’univers existe depuis une infinité de temps est à mon avis une erreur fondamentale, nulle étude astrophysique ne l’a écrit. Dieu est ce qui fait que ce ne soit pas le néant, et ça pour moi, la matière en est incapable.
biosphere : L’astrophysique estime la durée de notre système cosmique actuel à 13,7 milliards d’années. Autant dire qu’à l’échelle humaine c’est l’infini. La science devient assez performative pour nous expliquer les choses. Par exemple, la température de l’Univers baisse au cours de l’expansion, ce qui entraîne une série de transitions de phase liées à des brisures successives de symétries. Mais on peut, quand on n’est pas un spécialiste, s’en tenir au fait qu’il est admis par l’astrophysique que le Big Bang a eu lieu il y a 13,7 milliards d’années, et d’après l’analyse de notre ADN, que l’ancêtre commun d’Homo sapiens aurait vécu il y a près de 340 000 ans. L’existence humaine n’est rien par rapport à la la vie de l’univers, et on ne voit pas pourquoi dans le cadre physico-chimique on aurait besoin d’un dieu créateur de l’homme. La sélection naturelle est là pour dire l’évolution de la vie depuis la formation des acides aminés jusqu’à la transformation des premiers hominidés. La matière nous précède, elle nous succédera, elle est le début et la suite de l’histoire de l’univers et de la courte existence de l’auto-désigné Homo sapiens.
L‘univers observable contiendrait déjà deux billions de galaxies, soit deux millions de millions ou en écriture scientifique, 1012. Dire que l’origine d’un univers aussi étendu, c’est Dieu, c’est seulement mettre un mot à la place d’un raisonnement, c’est le choix de la facilité. On pourrait d’ailleurs rétorquer : qui a créé Dieu ? Pour un rationaliste, la réponse va de soi, c’est l’homme qui a inventé Dieu, le plus souvent pour asseoir le pouvoir des uns sur les autres.
BD : La science nous apprend les règles de transformation du réel matériel, mais en aucun cas les règles du passage du néant à quelque chose.
Biosphere : Cette affirmation est bizarre, il n’y a jamais dans le monde physique qui nous entoure passage du néant à quelque chose. Sauf à croire comme Aristote à la génération spontanée. On sait que les atomes en s’assemblant ont donné naissance aux premiers êtres vivants, les êtres vivants sont composés de molécules qui sont des assemblages d’atomes. On sait qu’il y a conservation des masses lors du changement d’état de la matière : à notre échelle, rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme.
BD : Pourtant la science ne dit rien de la question fondamentale qui reste « Pourquoi existe-t-il quelque chose plutôt que rien ? » Cette question-là relève de la religion et non de la science.
Biosphere : L’Univers dont nous sommes une infinitésimale partie, et son enfant créé par lui, se fout complètement de savoir pourquoi il existe. Il ne se pose pas de question inutile. Il existe depuis une éternité de temps et cela lui suffit. Que l’origine de l’univers lui-même soit un état super-condensé de la matière annulant l’espace et le temps ou le résultat du Big Crunch, une phase de contraction faisant suite à la phase d’expansion, importe peu, cela reste très théorique. Un « Big Bang à l’envers », qui consiste à ramener le cosmos à son point de singularité d’origine, on n’y assistera pas ! L’univers pourrait être cyclique, alternant un Big Crunch et un Big Bang. Les concepts de passé et de futur de l’univers n’auraient alors plus de sens puisque le passé deviendrait le futur et le futur deviendrait le passé. On pourrait aussi bien postuler que Dieu nous a fait sortir du néant, qu’affirmer que c’est le néant qui a créé Dieu puisque nous sommes dans le domaine de la supposition absolue et que tout devient alors possible. Il est même possible que l’Univers soit né à partir de rien, c’est-à-dire à partir du vide. On peut se plonger aussi dans la thèse des univers parallèles ou la théorie des cordes… Il n’y a que les humains à croire qu’il y a une finalité dans l’évolution de la vie.
La religion n’a rien à en dire de plus, ce n’est qu’une convention pour relier les humains les uns aux autres. Jésus Christ (s’il a existé) se foutait complètement de l’état de la planète, ce n’était pas sa préoccupation. Ses adeptes voulaient seulement moderniser la lecture juive de la bible, point final. La seule question fondamentale, c’est « pourquoi un bébé humain voit-il le jour », quel est le sens de notre existence : Pour célébrer des dieux multiples et se foutre sur la gueule au nom de son dieu particulier ? Pour considérer la Terre comme une mère qu’on doit respecter et protéger de nos entreprises dévastatrices ? Pour faire le bien ou pour faire le mal ? Ce questionnement nous indique déjà le chemin à suivre sans avoir besoin de textes sacrés.
BD: Je ressens dans vos discours un mépris pour les croyants qui ne comprendraient rien et seraient prisonnier dans une sorte de cage mentale, cela me semble très injuste et pour tout dire tout à fait faux.
biosphere : Nous n’avons aucun mépris pour les croyants, on se contente de raisonner. Que beaucoup de croyants soient prisonnier d’une sorte de cage mentale, cela n’est là qu’un simple constat. Il suffit d’égrener toutes les guerres de religion depuis très très longtemps et de voir ce que les Juifs on fait de Gaza « au nom de dieu ». C’est d’ailleurs pour cela qu’il faut se pencher sur notre spiritualité pour essayer de montrer qu’on peut sortir de sa cage et ne pas crier au blasphème dès qu’on critique Dieu. L’intolérance n’est pas du côté des athées. Voici ce que Gerd Schwerdhoff nous dit du blasphème.
Gerd Schwerhoff : On peut comprendre de manière assez générale le blasphème comme une offense au sacré. Mais surgit immédiatement une autre question : celle de la définition du sacré, qui varie selon les cultures et les époques. En définitive, ce n’est pas l’intention du locuteur qui détermine si quelque chose est blasphématoire, mais la perception et la réaction des autres. Le dénigrement du sacré au sens strict ne naît qu’avec le monothéisme. L’exigence inconditionnelle de fidélité à sa propre foi s’accompagnait alors d’un rejet farouche de tous ceux qui ne partageaient pas cette foi ou qui la violaient. Ainsi, la loi transmise par Moïse, telle qu’elle apparaît dans le Lévitique, stipulait que quiconque blasphémait le nom du Seigneur devait être lapidé par la communauté (Lévitique 24, 16). L’empereur Justinien [482-565] menaça de mort ceux qui prononçaient des serments blasphématoires. Bien d’autres prendront des mesures similaires, comme Saint Louis [1214-1270] en France. Environ un tiers des pays du monde disposent de lois contre le blasphème. Dans les États autoritaires aujourd’hui, les accusations de blasphème sont souvent utilisées pour restreindre la liberté d’expression. Le Nigeria, l’Indonésie et le Pakistan sont particulièrement concernés. Dans ces pays, le crime de blasphème conduit souvent à des procès et de nombreuses condamnations à mort sont prononcées. Il faut aussi avoir en tête que de nombreux « blasphémateurs » supposés meurent dans des lynchages ou des assassinats.
La France n’a plus de loi contre le blasphème depuis 1791. Mais le fait qu’une personne revendique être un blasphémateur pour dénoncer la superstition religieuse est un phénomène relativement moderne. La distinction entre ce qui est sacré pour soi et ce qui est sacré pour autrui est artificielle, la liberté d’expression ne peut pas se couper en morceaux. La moquerie religieuse doit être couverte par la liberté d’expression et ne justifie en aucun cas la violence.
BD : Autre aspect des choses, je crois fondamentalement la matière incapable de créer la conscience, sinon nos machines les plus sophistiquées penseraient. Le fait d’être conscient d’être ne me semble pas pouvoir être généré par une complexité neuronale, il y a là quelque chose d’infiniment supérieur.
biosphere : La conscience résulte de notre fonctionnement cérébral, un assemblage matériel de neurones, synapses, etc. Ce n’est pas un ordinateur-machine, c’est un ordinateur biologique qui ne peut que recracher ce qu’on a mis dedans. Certes c’est un organe complexe, mais entièrement déterminé par la socialisation, et donc sujet à tous les conditionnements possibles. La « conscience d’être » est propre à chaque individu, mais elle peut être expliquée par son passé social et par ses évolutions intellectuelles. Le cerveau n’est qu’un intermédiaire. La liberté de conscience ne peut advenir qu’à certaines conditions, dont la première est de se rendre compte des mécanismes de soumission volontaire dont nous sommes les victimes. Rappelons qu’une religion pour s’imposer ne peut utiliser que des arguments d’autorité, et quand elle a tout le pouvoir, on ne peut plus rien dire ou faire sauf à être excommunié, brûlé vif, lapidé, etc.
BD : Je n’ai jamais dit que nous avions besoin de texte sacrés pour distinguer le bien du mal. Dieu n’est pas un guide de nos comportements ou un responsable en charge de notre bonheur.
biosphere : Notre position finale sur la religion, c’est que les servants d’une Eglise n’ont pas le droit d’imposer leurs visions des choses. Il nous faut respecter le principe de laïcité dans tous les pays, ce qui n’est malheureusement pas le cas. Ceci dit, chacun croit ce qu’il veut. D’ailleurs « je crois » indique bien que ce n’est qu’une hypothèse, donc sujette à débat. D’où le fait qu’on peut dire que ni la bible, ni l’existence de Jésus, ni donc la réalité d’un dieu unique ne sont des vérités incontestables. D’où on peut dire aussi qu’on n’a pas besoin d’une référence à un dieu pour déterminer comment se comporter sur notre Terre… Les athées ont le droit d’exposer leurs propre rationalité. C’est le fondement de la démocratie, le libre débat entre gens de bonne foi.
BD : La laïcité pose problème car elle conduit à des attitudes injustes. Ainsi quand des attentats sont commis au nom d’une religion, on interdit aux chrétiens de porter une petite croix à l’école, qui pourtant ne fait de mal à personne et n’incite pas à quelque guerre sainte que ce soit. C’est ridicule, injuste et pour tout dire scandaleux.
biosphere : La laïcité, la séparation de l’État et des Églises, est un grand principe qu’on retrouve dans la plupart des pays européens, aux États-Unis et au Canada. On résolve ainsi le problème de faire vivre en bonne convivialité sur un même territoire, des personnes qui ont des religions différentes. Certes le principe de laïcité est appliqué de manière très diverse. Et la France a fait un faux pas en interdisant de montrer son appartenance religieuse dans certains contextes, nous sommes bien d’accord avec vous sur ce point.
Pour conclure, remarquons qu’il ne peut y avoir de réelle laïcité que dans les pays démocratiques. Et que rien n’est acquis, comme le démontre la situation en Inde, un pays qui a une Constitution séculière, mais qui revient à un choix préférentiel en faveur de l’hindouisme. Ou en Israël, un état confessionnel qui pourchasse les musulmans de manière scandaleuse.
Venons-en à l’essentiel pour un écologiste. La Bible et les Évangiles restent complètement muets sur la question écologique. Quant à la question démographique, nos « religieux » veulent voir la population « croître et se multiplier » sans jamais envisager les conséquences que cela entraîne concrètement sur la perte de la biodiversité, la raréfaction des ressources, l’expansion des guerres et des famines.
Vu que nous ne sommes pas 50 sur ce blog à servir l’intelligence collective, notamment sur des sujets comme celui-ci… je trouve dommage que Monsieur Barthès (à 11:51) se sente incapable d’argumenter davantage à cause de cette règle (absurde) du nombre de caractères et de messages. (9 au moment ou j’écris).
D’autant plus dommage qu’hormis ce que j’ai dit à 11:40 et à 11:44 ce sujet est intéressant.
La matière, l’esprit, le Big Bang… tout ça est passionnant je l’ai dit.
Au-delà de la vérité (scientifique) et de la Vérité (?) ce sujet nous amène également à réfléchir sur la laïcité, le blasphème, la liberté d’expression etc.
Même si ce qui se conçoit clairement s‘exprime brièvement… ce n’est évidemment pas en 4000 caractères (2 ou 3 minutes de parole) que nous pourrions parler sérieusement de tout ça.
Et même là je n’y arrive pas. Misère misère ! (à suivre)
(suite) Et bien sûr moi aussi je pourrais compléter de façon détaillée ce dialogue, et même écrire un bouquin que j’enverrais à Biosphère… mais bon. 😉
Rien que sur la laïcité et le blasphème. Ce que nous dit Gerd Schwerdhoff du blasphème est intéressant, seulement si blasphémer revient à offenser, blesser, quelles en sont alors les limites ? Plaisanter, ironiser, se moquer… ON voit très bien que ça peut faire mal.
Justement, je me souviens… j’étais gosse… de ce curé furax à la suite de ce qu’avait dit Gagarine à son retour sur Terre : « Dieu n’existe pas, je ne l’ai pas rencontré. »
Là aussi tu parles d’une preuve ! Il aurait dit la même chose du Père Noël c’était pareil.
Et l’autre furax qui le traitait d’imbécile et lui promettait l’Enfer… (à suivre)
(et fin ) Tu parles si Gagarine croyait sincèrement ce qu’il disait !
Comme si Gagarine n’avait pas con science de l’immensité du cosmos, comme s’il ne se doutait pas que Dieu puisse très bien se planquer derrière la Lune, ou ailleurs. Non, pour moi Youri voulait juste plaisanter, ou alors provoquer, ce qui revient au même.
Moralité, avec Totem et Tabou… mieux vaut ne pas trop déconner avec ça.
– « Il y a 67 % de chances que Dieu existe. C’est du moins la conclusion à laquelle est parvenu Stephen Unwin, un ancien chercheur de l’université de Manchester, qui travaille actuellement sur l’évaluation des risques dans l’Ohio, à partir de la théorie de Bayes. »
( Dieu existe, c’est statistiquement prouvé – courrierinternational.com 14 avril 2004 )
– Dieu n’a pas besoin de « preuves » (Jacques Arnould – 2023- Albin Michel, 200 pages)
– « S’il existait une preuve de l’existence de Dieu, tous les scientifiques seraient croyants »
(Le Monde 05 mars 2023 )
Plusieurs mesures identitaires, religieuses et sécuritaires confirment le virage idéologique que Donald Trump a fait prendre aux Etats-Unis. Dénonçant un climat antichrétiens, il crée un « Bureau de la foi ». Rattaché à la Maison Blanche et dirigé par la pasteure évangélique Paula White-Cain, il doit faciliter l’accès des organisations religieuses aux subventions et aux contrats fédéraux, mais aussi promouvoir les valeurs familiales et lutter contre les préjugés religieux.
Donald Trump a aussi créé un groupe de travail rattaché au département de la justice et dévolu à l’« éradication des biais » et « discriminations » à l’égard des chrétiens.
Et même qu’il se prend pour Dieu ! Misère misère !
– Quand Trump se prend pour Dieu (radiofrance.fr 28 janv. 2025)
Parmi ses fidèles, tout aussi «raisonnables», certains le voient plutôt comme l’envoyé de Dieu.
– «Trump n’est pas Dieu, mais il est envoyé pour sauver notre Amérique»
(tv5monde.com 04 nov. 2024)
Bref, certains le voient comme l’envoyé de Dieu, et d’autres comme celui du Diable.
Quand ce n’est pas le Diable lui-même :
– Trump, le diable dans sa boîte (la-croix.com 16/11/2020)
Et d’autres hésitent, ou font semblant… bottent en touche… les agnostiques quoi.
Comme celui-ci, qui a écrit un livre… un de plus :
– Donald Trump Servant of Jesus Christ or…of satan?
Have we been deceived? Judge for yourself! ( Dr. Robbi Warren novembre 2023 )
Jugez par vous-même … c’est c’là oui.
Bref, choisis ton camp camarade ! 🙂
Je répondrais volontier à chacune de ces affirmations et de ces réponses à mes propres propos (BD) mais c’est impossible on a un nombre limité de caractère et un nombre limité de message.
Enfin pour la Bible et les évangiles vous avez raison, et même vous êtes modéré dans votre critique car l’on pourrait ajouter qu’ils ne disent rien non plus de l’intelligence artificielle, de la consommation électrique des data centers, du choix entre fusion et fission pour l’énergie nucléaire, rien non plus des problèmes posés par les satellites du réseau Starlink.
Biosphere à Monsieur Barthès
Monsieur, vous pouvez compléter de façon détaillée ce dialogue avec un nombre de caractère de votre choix,
il vous suffit d’envoyer votre analyse complète à biosphere@ouvaton.org
Merci d’avance pour votre contribution….
Ah mais c’est donc vous BD ! Mais comment n’y avais-je pas pensé …
Comme vous le savez, sur ce sujet ce n’est pas moi qui viendrais vous contrarier.
Quoique… êtes-vous vous vraiment certain que la Bible et les évangiles ne parlent pas de l’intelligence artificielle, des data centers, de la fusion et de la fission… et rien non plus des problèmes posés par les satellites Starlink … ?
Moi je préfère rester prudent. Quoique… je parie que de manière indirecte… dans l’Apocalypse j’y trouverais Musk et Trump. Mais bon, faudrait quand même qu’un jour je lise et analyse tout ça sérieusement.
En lisant ce titre, j’ai été pris d’un fou rire. Et depuis je ne peux m’enlever ce refrain de la tête :
– « Le vrai, le faux, le laid, le beau, le dur, le mou qui a un grand cou
Le gros touffu, le p’tit joufflu, le grand ridé le mont pelé
Tout, tout, tout, j’vous dirai tout sur le Zizi ! »
Je vous jure, c’est coincé dans mon cerveau. Je n’ose même pas sortir, j’ai trop peur qu’ON m’enferme. C’est grave Docteur Jesètou ?
Plus sérieusement, quoique, mais nom de dieu (simple expression) pour qui se prend-ON !?
Est-ce si difficile que d’accepter que certaines choses nous dépassent ? Et de très loin, ou de très haut. Un ou des mystères… qui, pour nous, pauvres sapiens au cerveau limité… le resteront toujours. Du moins jusqu’à preuve du contraire. Et finalement peu importe le nom que chacun met là derrière… Le Mystère… Dieu, Allah, Dame Nature etc. ou ne serait-ce qu’un simple et magnifique ? (point d’interrogation)
De mon point de vue, d’agnostique, chercher à démontrer l’existence ou l’inexistence de Dieu est une absurdité. Quelque chose qui ne mène à rien, et généralement rien de bon.
Quoi qu’ON pense de l’un et/ou de l’autre… mieux vaut lire tranquillement ce formidable dialogue entre Albert Jacquard et l’abbé Pierre : Absolu.
Ceci dit ce dialogue entre BD et Biosphère n’est pas des plus ridicules.
La matière, l’esprit… le Big Bang, le temps… tout ça est passionnant.
Même si je m’en tiens à ces 13,7 milliards d’années, à l’analyse de notre ADN etc. etc. bref aux vérités scientifiques (voir Wikipedia), en attendant… je n’ai toujours pas trouvé les réponses à certaines questions.
Qui donc a allumé la mèche du Big Pétard ? C’est quoi le Néant ? C’est quoi l’Éternité ? D’où vient la Vie ? C’est quoi la Vie ? C’est quoi le Hasard ?
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Quel sens à Tout Ça ?
C’est quoi ce Verbe dont parlent les curés ? (Au commencement était le Verbe…)
C’est quoi cette information, qui selon une nouvelle théorie (physique) serait le 5ème état de la matière ? Et j’en passe !
Questions à la con… vraiment ? 😉
– « Venons-en à l’essentiel pour un écologiste. La Bible et les Évangiles restent complètement muets sur la question écologique. » (Biosphère)
En êtes vous vraiment certain ? Puisque nous l’avons sous la main… posons la question au Professeur Jesètou :
– Que disent La Bible et les Évangiles sur la question écologique ?
=˃ « La Bible et les Évangiles abordent la question écologique de manière indirecte, mais plusieurs passages et principes peuvent être interprétés comme des appels à la protection de la création et à la responsabilité envers l’environnement. [6 passages et principes] » (ChatGpt)
=˃ De manière indirecte… et en même temps, de manière directe… une banale affaire d’interprétation. Si ce n’est de point de vue. Et donc, là encore, chacun peut y voir ce qui l’arrange. Et/ou ne pas y voir ce qui le dérange. Nous voilà donc bien avancés. 🙂