Trump/Mélenchon, un profil de dictateurs

Comme dans tout scénario de mise en place d’une dictature, celui qui doute de son chef est un traître à éliminer. Nous ne voyons aucun différence comportementale entre l’homme d’Etat qu’est devenu Trump et l’homme d’État que voudrait devenir Mélenchon. Voici quelques extraits d’un livre consacré à ce personnage qui se veut présidentiable, « La Meute ».

Charlotte Belaïch (Libération) et Olivier Pérou (Le Monde: « Ne m’adresse plus jamais la parole. » Le message à Corbière, signé Jean-Luc Mélenchon, vient conclure trente ans d’amitié. C’est en effet avec Mélenchon qu’Alexis Corbière commence sa vie politique dans les années 1990, avec lui qu’il quitte le PS, avec lui qu’il fonde le Parti de gauche, puis LFI. Pour Corbière, c’est donc un effondrement intime ; il en parle encore la gorge nouée. Quelques mois plus tôt, le 8 décembre 2022, le député a appris par la presse que, comme Clémentine Autain, Raquel Garrido et François Ruffin, il ne ferait pas partie de la direction de LFI, qui s’apprête à être remaniée. « Corbière, c’était mon frère, mais ce sont des branleurs, justifie Mélenchon. Ils me doivent tout. » Car Mélenchon ne demande pas seulement la discipline de groupe et la loyauté absolue, mais la dévotion aveugle. Celui qui doute trahit. Il a la passion de l’excommunication.

La rupture avec Charlotte Girard, la veuve de François Delapierre [cofondateur du Parti de gauche, l’un des plus fidèles mélenchonistes], fut la plus brutale. Elle contestait : « Certains, dont je suis, ont alerté, à plusieurs reprises, au sujet du fonctionnement – juste le fonctionnement – de La France insoumise. Tant qu’on est d’accord tout va bien. Mais il n’y a pas de moyen de ne pas être d’accord. Or une dynamique politique – surtout révolutionnaire – dépend de la capacité des militants à s’approprier des raisonnements, c’est-à-dire potentiellement à les contester. » S’ensuit ce message de Mélenchon d’une rare violence : « Delap aurait honte de toi.  » Aux européennes en 2019, Charlotte Girard avait fait part de sa circonspection quant à l’implication de Sophia Chikirou dans la campagne. Or, en mélenchonie, on ne touche pas à Sophia Chikirou. Celle-ci se présente toujours comme la femme du chef pour mieux imposer son autorité. « C’est la première chose qu’elle fait savoir. On nous demandait d’être discrets sur cette relation mais elle ne l’était pas du tout », retrace l’un de ses collaborateurs.

Manuel Bompard [aujourd’hui coordinateur de La France insoumise] a lui aussi eu peur du bannissement. Un jour Mélenchon se tourne vers Bompard, cassant : « Toi, achète-toi un cerveau. » Bompard a rongé son frein. Quand il revient, il ne veut plus être puni une deuxième fois, il sait ce que c’est. Mélenchon maintient toujours la pression. Il distribue les bonnes grâces, flatte les uns puis ignore les mêmes et valorise les autres. Sciemment, il souffle le chaud et le froid. Il entretient ainsi un phénomène de cour. Lorsqu’il s’installe à table, tout le monde attend de voir qui est appelé à venir à ses côtés : « Jean-Luc t’attend. » En interne, la violence se diffuse. A commencer par les fameuses boucles « insoumises », ces discussions de groupe sur la messagerie Telegram. C’est là qu’on traque les ennemis de l’intérieur. Chaque occasion était bonne pour pointer du doigt les « traîtres ». Jean-Luc Mélenchon se veut persifleur: « Vivre au chaud dans une odieuse dictature antidémocratique comporte quelques inconvénients sous forme de persécution. Seules les personnes qui représentent officiellement le mouvement bénéficient de l’appui de l’orga. »

Après la disparition de François Delapierre en 2015, Bernard Pignerol était considéré par tous comme le seul capable de raisonner le leader « insoumis ». Celui-ci marche désormais sans compère, avec Sophia Chikirou pour seule compagnie. « Le seul sujet, c’est d’être le dernier debout dans les batailles », a-t-il théorisé. Quand s’installe dans un bistrot, il ne s’assied jamais dos à la rue. Il a toujours en tête le destin funeste de Jean Jaurès, assassiné dans un café, en 1914.

Le point de vue des écologistes libertaires

L’adjectif « populiste » est attribué à des personnalités situées aux extrêmes du spectre politique, à droite ou à gauche. Ils disent qu’ils sont les vrais démocrates, les plus démocrates des démocrates ; que les autres partis ont confisqué la démocratie, quand eux souhaitent la restituer au peuple. Quel que soit le peuple auquel les populistes se réfèrent formellement, ce peuple est pensé comme uni, sans divisions internes, ni sociales ni politiques. Cette unité est alors incarnée, exprimée par un leader.  La conséquence d’une telle vision unitaire du peuple est de faire du populisme un anti-pluralisme : une pensée qui tend à nier l’existence d’adversaires politiques pour ne reconnaître que des ennemis ou des traîtres, dont l’exclusion est parfois nécessaire pour préserver l’unité du peuple !

C’est l’inverse du projet démocratique que organise la pluralité pour que tous les individus en son sein qui n’ont pas les mêmes valeurs, ni les mêmes intérêts, puissent vivre dans la concorde. 

En savoir plus grâce à notre blog biosphere

Jean-Luc Mélenchon entre productivisme et décroissance

extraits : Est-ce que les idées de JLM évoluent  ? Il se confiait au mensuel La Décroissance (avril 2009) sous le titre « Une écologie républicaine » : « Dès ses premiers pas, le Parti de gauche a affirmé sa volonté de rompre avec le productivisme… Le Parti de gauche est partie prenante de l’écologie politique… On ne peut changer la société sans penser l’humanité dans son écosystème… Je suis favorable à une décontamination publicitaire de l’espace public… Les mouvements antipub, injustement criminalisés, contribuent à défendre l’intérêt général… Je crois que l’idée même de publicité doit être interrogée. Comment ne pas voir sa place centrale dans la production méthodique des frustrations qui sont la base de l’extension du  productivisme ?… Nous sommes pour un écart maximum de 1 à 20 entre les plus hauts et les plus bas salaires dans chaque entreprise…»

En 2025, il ne reste rien de ce programme !

en savoir encore plus

27 mars 2012, Jean-Luc Mélenchon entre productivisme et décroissance

27 mars 2012, la planification écologique selon Jean-Luc Mélenchon

4 décembre 2016, Programme de Jean-Luc Mélenchon, travail collaboratif ?

14 décembre 2016, Jean-Luc Mélenchon, un technophile avéré

5 janvier 2017, La 6ème république, un fantasme de Jean-Luc Mélenchon

17 janvier 2017, La planification écologique selon Jean-Luc Mélenchon

16 février 2017, Jean-Luc Mélenchon à l’épreuve du pouvoir

3 décembre 2018, Mélenchon victime de la forme gazeuse de son mouvement

11 novembre 2020, Jean-Luc Mélenchon, président en 2022 ?

14 mai 2021, 2022, encore et toujours l’ego de Mélenchon

31 mars 2022, Voter Marine Le Pen… ou J.L. Mélenchon ?

5 mai 2022, Tout savoir sur Jean-Luc Mélenchon

15 juillet 2024, Jean-Luc Mélenchon, un boulet égocentré

28 réflexions sur “Trump/Mélenchon, un profil de dictateurs”

  1. Severine Lenhard

    Partie 3 : (…) Je ne suis pas fan de Mélenchon. J’ai un esprit critique, je suis consciente des dysfonctionnements dans la France insoumise. Mais quand je lis des comparaisons Trump/Mélenchon dans le même sac, je ressens une tristesse et un découragement incommensurables.

    Et c’est là qu’il faut ouvrir les yeux : les grands médias, pour la plupart détenus par une poignée de milliardaires, n’ont aucun intérêt à laisser prospérer un mouvement qui remet en cause l’ordre établi. Une gauche radicale, anticapitaliste, qui parle de partage des richesses, de rupture avec le productivisme, de démocratie réelle, fait peur à ceux qui profitent du système actuel. Alors ils la caricaturent, la marginalisent, l’associent à la violence ou à l’irrationnel, tout en promouvant des figures bien plus dangereuses pour la démocratie, tant qu’elles ne touchent pas au pouvoir économique. Ce n’est pas un hasard si Mélenchon cristallise autant de haine médiatique : il incarne, malgré toutes ses contradictions, une menace pour les intérêts dominants. (…)

    1. Severine Lenhard

      Partie 4 : Je ne dis pas qu’il ne faut pas critiquer la FI ou Mélenchon — au contraire. Mais la violence du traitement médiatique, les amalgames, les mensonges même, devraient nous interroger. Parce qu’à force de répéter qu’il n’y a pas d’alternative crédible, qu’ils sont « tous pareils », on finit par renforcer les vrais ennemis du peuple. Et pendant ce temps, l’urgence sociale, écologique, démocratique reste sans réponse.

  2. Severine Lenhard

    Partie 2 (…) Le problème est arrivé quand notre tête de liste, Christiane Fraysse, a quitté Les Verts parce qu’elle ne pouvait pas assumer que son parti s’allie à la Région avec Alain Rousset, un libéral, à mille lieues de ses convictions politiques. Quand Les Verts ont perdu le leadership dans cette coalition, ils se sont détournés d’Osons Poitiers pour créer « Poitiers Collectif » et reprendre la main, en salissant leur ancienne partenaire.(…)

    Pourquoi je raconte tout ça ? Parce que j’avais déjà connu les trahisons des communistes dans le Front de Gauche, les retournements de veste au sein même du Parti de Gauche. J’ai compris que, même si beaucoup de militants partagent les mêmes aspirations profondes, pour certains, c’est leur chapelle qui prime, leur place dans le jeu politique, plutôt que les urgences sociales et climatiques qui nous sautent à la figure.

    1. Severine Lenhard

      Partie 1 : Vu le ton des commentaires, je pense que je ne vais pas être entendue, mais bon, allons-y. Je suis une ancienne militante. J’ai été militante au Parti de Gauche. En 2010, j’ai enfin trouvé un parti qui alliait remise en cause du capitalisme et écologie politique de combat. J’ai milité environ dix ans, pas pour défendre une étiquette, mais des idées. J’ai cru au Front de Gauche. J’ai soutenu à Poitiers une liste « Osons Poitiers », une alliance entre Europe Écologie Les Verts, les partis du Front de Gauche (sans les communistes, qui avaient préféré s’allier avec le maire « socialiste » sortant) et le NPA. J’ai pu apprécier ce travail collectif et bien sûr, en voir les limites. L’objectif était de travailler avec sérieux sur les dossiers locaux, et de montrer qu’on pouvait aller beaucoup plus loin dans la défense de l’écologie, des services publics…

  3. Philippe Marlière

    La pensée politique mélenchoniste est révisable à souhait, comme chez la plupart des politiciens professionnels. Seule continuité depuis plus de quarante ans : son autoritarisme glaçant, la soif de reconnaissance sociale et intellectuelle et le désir d’être sous les feux de la rampe. Depuis les années 1990, il fut tour à tour « mitterrandolâtre » infatigable, républicain « laïcard », pro-européen maastritchien, proche du sionisme et d’Israël, social-démocrate de gauche revendiquant un droit à l’islamophobie, puis, depuis 2016, born again revolutionary, dénonçant l’islamophobie, etc.

  4. Un populisme, c’est avant tout une contestation, mais, comme toute contestation, elle se traduit difficilement en modèle de gouvernement – d’où les déceptions qui ont suivi l’investiture du président américain.
    Si Mélenchon (par miracle) arrivait au pouvoir, il en serait de même.

  5. rapporterre

    Alain Jakubowicz, président d’honneur de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) : « Le livre La meute raconte l’histoire d’un mouvement fasciste. Toutes proportions gardées, je vois un parallèle – je sais que je vais me faire rentrer dedans, mais ce n’est pas grave – entre Mélenchon et Goebbels… L’homme tout-puissant que le peuple doit suivre. C’est fascinant et, en même temps, ça fait froid dans le dos »
    C’est une comparaison qui fait führer ! Jean-Luc Mélenchon a annoncé ce 8 mai porter plainte contre Jakubowicz.

    1. rapporterre

      Le fondateur de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon est poursuivi pour avoir comparé le président de l’université de Lille 3, qui avait interdit une conférence sur la Palestine, à Adolf Eichmann, un dignitaire nazi.

      1. – « Le 8 mai 2025, jour de la commémoration du 80ème anniversaire de la victoire sur le nazisme, il a comparé lors d’une interview sur BFMTV la propagande de Jean-Luc Mélenchon à celle de Joseph Goebbels, l’ancien ministre de la propagande d’Hitler, sans aucune réaction de la journaliste Apolline de Malherbe. Le leader de la France Insoumise a annoncé qu’il allait déposer une plainte pour injure publique » (Wikipedia : Alain Jakubowicz)

    2. Parti d’en rire

      Sur BFMTV donc. Et sans aucune réaction de la journaliste ! Ben voyons.
      Après tout, à quoi bon répondre à un imbécile. Bref, si l’objectif de Rapporterre est de nous amener à en conclure que Mélenchon est un con… NO PROBLEMO !
      Et puis BASTA ! En attendant, posez-vous la question : Qu’est ce qu’un nazi ?
      Vous pouvez même vous faire aider par le machin qui sait tout, ou presque : Chat Gpt.

  6. Le 20 avril 1945, Adolf Hitler fête son 56e anniversaire dans le bunker situé sous les jardins de la chancellerie du Reich. Physiquement, c’est une épave, ravagée par la maladie de Parkinson. Mais sa volonté demeure intacte. Le « Führer » poursuit la guerre jusqu’au 22 avril, date où pour la première fois il admet sa défaite. Hitler a commencé à prendre des dispositions en vue de son suicide et de celui de ceux qui voudront bien l’imiter. Le 24, il fait distribuer des capsules de cyanure aux habitants du bunker. Adolf Hitler se suicide le 30 avril. Son testament rappelle le sens profond du combat nazi : « Avant toute chose, je fais obligation à la direction de la nation de maintenir scrupuleusement les lois raciales et de poursuivre la résistance impitoyable contre le poison de tous les peuples, la juiverie internationale ! »
    De son vivant, on continue à tuer et à être tué. Ainsi va les dictatures, qui cessent avec le dictateur.

  7. esprit critique

    Par simple curiosité… et pour en finir du grand n’importe quoi (ON peut toujours rêver)… je vous invite à poser ces deux questions à ChatGpt :
    1) Trump a-t-il un profil de dictateur ?
    2) Mélenchon a-t-il un profil de dictateur ?

  8. Esprit critique

    – « Dans « La Chute de la maison Mélenchon », le politologue Thomas Guénolé dépeint La France insoumise comme une organisation despotique. »
    (Jean-Luc Mélenchon est-il un « dictateur » ? Par Erwan Bruckert , le 30/10/2019 lepoint.fr )

    Là encore plus je n’ai pas lu ce livre de Guénolé. De plus je me demande pourquoi Bruckert met ce mot entre guillemets. Dans la presse ON lit que Mélenchon a répétitivement exprimé son soutien à des dictatures (sic). Et lui de son côté s’agace et insiste : «Je ne soutiens aucune dictature, nulle part dans le monde, je n’ai soutenu un dictateur ». Qui dit vrai ? Qui ment ?
    Serait-ce là encore ce satané problème de communication (Bernard Werber) ?
    Mélenchon qualifie Macron de dictateur !
    Macron est-il un dictateur ? Mélenchon sait-il ce qu’est un dictateur ? Bref, après populiste, fasciste, wokiste et j’en passe… finalement c’est quoi aujourd’hui un dictateur ?
    (à suivre)

    1. (suite et fin) Personnellement je pense que tout ça est grave.
      Qu’ON ne sache plus reconnaître une vessie et une lanterne, la droite et la gauche, un cercle et un carré, la vérité et le mensonge etc. etc. c’est très grave ! Et là je ratisse très large, aussi bien à gauche qu’à droite, qu’en haut et qu’en bas, et au-delà etc.
      Pour moi c’est pourtant tout simple, et même tout con… comme je dis souvent.
      – Qu’est-ce qu’un con ? (Denis Faïck 2008)

  9. olivier pérou

    Alba : LFI survivra t-elle après le départ (un jour !!!) de Jean Luc Mélenchon ?
    Olivier Pérou : C’est la grande question qui est sous-jacente à notre enquête. La faiblesse des mouvements politiques aussi personnalisés – on le voit aussi avec Renaissance et Emmanuel Macron – est de pouvoir survivre à celui qui les incarne, tout en s’évitant une bataille d’héritiers. Jean-Luc Mélenchon ne semble pas décider à passer la main, il souhaite se représenter une quatrième fois à l’élection présidentielle !
    Bast : Mathilde Panot parle de « mensonges » et de « ragots », êtes-vous surpris par cette ligne de défense ? Pensez-vous que LFI ira jusqu’au bout de la démarche avec des procès en diffamation ?
    Olivier Pérou : Notre enquête repose sur des faits, quelque 200 témoignages, tous concordants, des documents, des échanges écrits dans les boucles de discussions au sein de LFI, des messages de Jean-Luc Mélenchon lui-même, des e-mails internes.

  10. esprit critique

    La première à droite et la seconde à gauche, deux réactions à la sortie de ce livre :
    – « La Meute », l’enquête qui fait sauter le verrou Mélenchon-Chikirou
    (lopinion.fr 6 mai 2025)
    – « La Meute » : le livre qui accuse Jean-Luc Mélenchon et sa cour de pratiques sectaires
    (humanite.fr 6 mai 2025)

    Comme l’Huma et comme vous je suppose… moi non plus je n’ai pas lu ce livre. Toutefois je trouve l’article de l’Huma bien plus intéressant que l’autre. Notamment ce qu’il dit à la fin :
    – « Ces travaux journalistiques seront instrumentalisés pour cornériser la France insoumise à l’approche du congrès du Parti socialiste en juin, et esquiver ainsi les débats de fond sur les stratégies d’alliances et les orientations politiques à gauche. Celles-ci pourraient pourtant être sujettes à débat.»

  11. Didier BARTHES

    Tout dictateur ne vit qu’au dépens de ceux qui lui obéissent.
    Tous ces gens rejetés et qui semblent aujourd’hui blessés ont quand même été contents de participer un temps à l’aventure et d’avoir des postes.
    Pourtant, il était facile de détecter la nature dictatoriale de ce parti.
    Dans tous les pays où ce genre d’idéologie a eu le moindre pouvoir, les peuples n’ont eu qu’une idée : fuir.
    Quand apprendrons-nous les leçons de l’Histoire ?
    Aujourd’hui il y a cumul : le programme idéologique du communisme qui fit tant de morts, la tolérance à l’islamisme et maintenant l’antisémitisme qui se rapproche de celui du nazisme. Comment tout cela est-il tolérable ?

    1. Monsieur Barthès, même si vous avez horreur du rouge évitez au moins les «arguments» dans le genre de ceux que des imbéciles vous servent sur Facebook.
      (Je vous ai d’ailleurs répondu ce matin à 09:25).
      Je trouve que vous avez beaucoup trop d’idées reçues sur le communisme. Or une idée reçue se doit d’être analysée sérieusement, et rejetée s‘il s‘avère qu’elle n’est pas fondée.
      Déjà, ce n’est pas parce que quelque chose n’a pas marché, que toutes les tentatives se sont soldées par des fiascos, qu’il faut en déduire que ça ne pourra jamais marcher.
      Ensuite, qu’est-ce qui vous permet de dire que cette idéologie («ce genre d’idéologie») serait dictatoriale par nature ?
      Hormis les désaccords et les guéguerres internes classiques à tous les partis (et autres groupes humains ou delà d’une personne 😉 ), retrouvons-nous les mêmes façons de faire que celles racontées ici par TCHAT LEMONDE au sein du PCF, du NPA ou de LO ?

      1. Didier BARTHES

        Les 100 millions de morts du communisme (70 pour Mao, 20 ou 25 pour Staline, et le reste pour tous les autres régimes qui s’en réclamaient) ça ne vous semble pas fondé ?
        Que tous les peuples qui ont subi ces régimes aient voulu s’en échapper, ça ne vous semble pas fondé ?
        Que les élections n’aient aucune existence dans les régimes communistes, ça ne vous semble pas une raison valable.
        Quand une chose échoue 50 fois et avec un prix aussi monstrueux, il devient indécent de poursuivre et de s’en réclamer.
        Oubliez vos idées reçues sur tout ce qui n’est pas estampillé « de gauche ». La négation de l’individu au profit du groupe est la base de la dictature et la base du communisme et de l’extrême gauche. C’est en cela que le communisme est par nature une folie criminelle.

        1. Et combien de morts au tableau du Capitalisme ?
          Seulement je suppose que ce n’est pas là une question valable… ou fondée.
          Et qu’elle ne mérite donc pas de réponse.
          Le Livre noir du communisme VS Le Livre noir du capitalisme !
          Choisis ton camp camarade ! Ping pong ping pong !
          Bref, je suis désolé, mais tout ça n’est pas du tout sérieux, Monsieur Barthès !

        2. 1) Le communisme est-il une idéologie dictatoriale par nature ?
          – « Le communisme, en tant qu’idéologie politique et économique, prône l’abolition de la propriété privée et la mise en commun des ressources dans le but d’atteindre une société sans classes. Cependant, la question de savoir si le communisme est intrinsèquement dictatorial est complexe et dépend de plusieurs facteurs. [blablabla] En résumé, bien que le communisme en tant qu’idéologie ne soit pas nécessairement dictatorial par nature, les applications historiques de cette idéologie ont souvent conduit à des régimes autoritaires. La relation entre le communisme et la dictature est donc plus une question d’interprétation et de mise en œuvre que de nature intrinsèque. »

          2) Le communisme est-il une folie criminelle par nature ?
          – « Le communisme, en tant qu’idéologie politique et économique, suscite des débats passionnés et des opinions divergentes. [blablabla] C’est un sujet complexe qui mérite une réflexion nuancée et historique. »

        3. Didier BARTHES

          Michel C, question simple, voudriez-vous vivre dans un pays communiste ?

        4. Parti d’en rire

          Et pourquoi ne joueriez-vous pas plutôt au ping pong avec ChatGPT ?
          – « La question de vivre dans un pays communiste dépend des valeurs et des priorités de chacun. Certaines personnes peuvent apprécier l’idée d’égalité sociale et d’absence de propriété privée, tandis que d’autres peuvent craindre les restrictions sur les libertés individuelles et les droits de l’homme souvent associées à des régimes communistes. Il est important de considérer les expériences historiques des pays qui ont adopté le communisme et d’évaluer les avantages et les inconvénients d’un tel système. Qu’en pensez-vous ? »

    2. Didier BARTHES

      Eh bien je pense que nous n’aurions aucune chance d’avoir ce dialogue dans un pays communiste car la parole et la pensées n’y sont libres.

  12. tchat lemonde

    Hugo : Jean-Luc Mélenchon a-t-il réagit vis-à-vis du livre, et si non compte-t-il le faire sous peu ?
    Olivier Pérou : Nous avons proposé à plusieurs reprises à Jean-Luc Mélenchon de répondre à nos questions. Nos nombreuses demandes sont restées sans réponse. L’une des dernières demandes à M. Mélenchon a été envoyée à la fin de janvier. C’est à cette période que nous remarquons avoir été supprimés de la boucle de communication du leader « insoumis ».
    Job : Lors de votre enquête, les personnes ont-elles été enclines à décrire le fonctionnement de LFI ou pas ?
    Olivier Pérou : Il a été parfois difficile de convaincre nos sources de nous parler du fonctionnement interne de LFI, car certains ont eux-mêmes contribué à créer ce système, cette mécanique. Il y a ce témoignage d’un actuel député : « Moi aussi je suis dans la secte. »Beaucoup se sont posé la question de savoir si l’heure était venue de l’introspection alors que l’extrême droite grandissait.

    1. tchat lemonde

      Fabien : Quelle a été la méthode d’enquête du livre ?
      Olivier Pérou : L’idée de faire cette enquête est née au moment de l’affaire Adrien Quatennens, ancien député du Nord accusé, en 2022, d’avoir giflé son épouse et condamné pour violences conjugales quelques mois plus tard. Beaucoup d’« insoumis », de militants, de cadres et d’élus, y compris de proches de Jean-Luc Mélenchon, ne comprennent pas pourquoi ce dernier apportait un soutien sans faille à M. Quatennens. Nous avons donc voulu savoir comment fonctionnait vraiment La France insoumise. Quel était le rôle de chacun ? Comment sont prises les décisions ? Comment sont traitées les crises…

      1. tchat lemonde

        RDH : Est-il exact que LFI est composée de seulement trois adhérents ?
        Olivier Pérou : Il existe bel et bien un « parti » La France insoumise, une structure juridique dont les statuts ont été déposés à la sous-préfecture d’Etampes (Essonne). Ce parti, qui n’est pas à confondre avec le « mouvement gazeux » que revendique Jean-Luc Mélenchon, ne compte que trois membres : Manuel Bompard (président), Mathilde Panot (secrétaire) et Maxime Charpentier (trésorier). C’est ce trio qui valide les décisions administratives, financières et juridique du « mouvement » LFI. Pour adhérer à cette structure, comme on pourrait le faire pour n’importe quelle autre association, il faut être approuvé à la majorité des trois quarts du bureau, soit deux des trois personnes.

  13. Je me souviens l’avoir déjà dit, Mélenchon ferait bien de prendre sa retraite.
    Dans l’intérêt de tous, de la Gauche et de l’Ecologie, Basta ! comme il disait.
    Qu’il se rassure, d’autres de son bord politique ne feront pas pire que lui.
    Et pour dire à quel point je suis naïf, j’ose encore espérer qu’il s’en trouvera un ou une qui pourrait réunir durablement cette gauche. J’ai quelques idées … mais ce n’est pas le sujet du jour.
    Quant à Trump, qui n’a évidemment rien à voir avec la Gauche, pas plus que sa clique de libertariens avec les libertaires, en attendant celui-là est aux manettes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *