Ni les journalistes, ni les pétromonarchies, encore moins les politiciens ne s’interrogent sur la raréfaction croissance du pétrole et le réchauffement climatique provoqué par la combustion de pétrole. Le long terme n’existe pas pour les « spécialistes », rien ne vaut le bon temps du court et moyen terme. Les générations futures se passeront de pétrole, ils n’avaient qu’à naître au moment des Trente Glorieuses, période qu’on surnommera plus tard les années toxiques.
Adrien Pécout : Depuis début avril, le prix du baril de brent de la mer du Nord (la référence européenne), mais aussi de son équivalent à la Bourse new-yorkaise des matières premières, le West Texas Intermediate (WTI), a plongé sous les 70 dollars (environ 63 euros). Voire, fugacement, sous les 60 dollars. Il y a encore de la marge par rapport à la dégringolade de 2014-2016 (avec le brent sous la barre des 35 dollars). Jusqu’où les cours descendront-ils ? Vont-ils remonter ?
Il y a un énorme écart par rapport à la flambée de l’été 2008 (147 dollars), sur fond de tensions entre l’Iran et Israël, ou à celle de 2022 (120 dollars), après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. D’un côté les pays de l’OPEP ont intérêt à restreindre leurs quotas de production, pour maintenir des prix élevés et optimiser leurs revenus. Et toute baisse des prix des fossiles s’apparente à une mauvaise nouvelle pour la lutte contre le dérèglement climatique. De l’autre les déplacements routiers ou aériens deviennent plus abordables avec un prix du pétrole en recul. Aux États-Unis, c’est bientôt l’heure de la driving season (« saison de la conduite »). Celle des week-ends prolongés et des escapades en voiture, à partir du Memorial Day, fin mai. La soif de pétrole sera très longue à étancher.
Le point de vue des écologistes bio-physiques
Le prix du baril n’est rien, la disponibilité en quantité de la ressource devrait être le seul indicateur fiable. Or la quantité de pétrole est fixé à l’avance, il a été formé autre fois pendant des centaines de millions d’années. Depuis des dizaines d’années la consommation de pétrole est supérieure à la quantité découverte. Pourtant, la production de pétrole a continué d’augmenter, mais un pétrole qu’il faut aller chercher pour beaucoup plus cher. Il faut donc nous préparer au choc pétrolier ultime en nous sevrant progressivement de notre soif d’or noir. Prenons au sérieux la pénurie à venir d’une ressource non renouvelable et l’alerte climatique, transformons nos besoins et nos économies afin de diminuer si fortement la consommation d’énergies fossiles qu’elle tombera en dessous de leurs limites géologiques à venir. Un programme nécessaire… mais vaste et rude qu’évite cette chronique d’Adrien Pécout, Total et les politiciens.
Sur ce blog biosphere, nous ne nous intéressons qu’aux déterminants du long terme et pas à l’écume des jours présents.
Commentaires sur lemonde.fr
Vert de Terre : Actuellement on trouve un baril de pétrole quand on en consomme 6. L’avenir est écrit, l’âge d’or du pétrole est derrière nous. Autre problème il faudrait ne pas extraire la moitié du pétrole que l’on a déjà trouvé pour éviter un dérèglement catastrophique du climat. Bref, il nous faut sortir au plus vite de notre dépendance au pétrole. Une diminution volontaire de notre consommation d’énergie est un élément indispensable pour éviter une diminution contrainte et brutale bien plus « désagréable ». Ce sujet majeur pour notre société est bien trop absent des discours politiques et médiatiques.
Patrick S : Nous sommes tous drogués au pétrole et ses dérivés depuis plus d’un siècle. La désintoxication va être douloureuse…
NNQL : La soif du pétrole ne sera malheureusement étanchée que quand il n’y en aura plus sous terre !
BIOMAN : La situation actuelle dans le secteur des hydrocarbures pourrait s’apparenter dans quelques années à celle d’un …boomerang.
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Hausse du baril, baisse de l’effet de serre ! (octobre 2022)
extraits : Les treize membres du cartel et leurs dix partenaires, regroupés au sein de l’OPEP +, ont décidé de réduire leur production quotidienne de 2 millions de barils (2 % de la demande mondiale). Ils s’inquiètent de la baisse tendancielle des cours depuis début juin, où le baril valait 125 dollars, après avoir atteint 140 dollars au début de la guerre en Ukraine. Les cours avoisinent aujourd’hui les 80 dollars le baril, ils sont une bénédiction pour les finances des producteurs, une catastrophe pour les automobilistes. Les analystes de Morgan Stanley estiment que le seuil de 80 dollars le baril marque l’entrée dans une zone de « destruction de la demande »….
post-covid, à quel prix le baril après-demain (avril 2020)
extraits : Ubuesque paradoxe, la valeur du baril cotait à New York le 20 avril au-dessous de 0 dollar, un prix négatif. Autrement dit, les spéculateurs cherchaient à se débarrasser de leurs barils tellement le marché était saturé. La Covid-19 a fait chuter a demande de 30 %, les déplacements en voiture ou en avion sont réduits au minimum. Cette chute illustre aussi la financiarisation du pétrole ; les spéculateurs qui avaient acheté un contrat pétrolier n’ont pas de lieu pour stocker le pétrole et attendre des jours meilleurs. Enfin les considérations géopolitique sont toujours présentes, l’Arabie saoudite et la Russie s’étaient lancées dans une violente guerre des prix en augmentant leur production pour remporter des parts de marché. Bien que spectaculaire, ce prix négatif pour le contrat à terme WTI (West Texas Intermediate) n’est qu’anecdotique. Les économistes sont très forts, ils peuvent expliquer une chose et son contraire, la prospérité éternelle et la crise profonde… après que les faits se soient déroulés….
Le baril de pétrole à 80 dollars, ridiculement bas ! (septembre 2018)
extraits : Pour la première fois, la barre historique des 100 millions de barils produits par jour a été franchie au mois d’août 2018, soit 15 900 000 000 litres, soit environ deux litre par jour et par habitant au niveau mondial ! C’est vertigineux, démentiel, non durable. La prise de conscience planétaire pour le climat, le fait de devoir laisser les ressources fossiles sous terre pour éviter la catastrophe est encore loin. Pour rester en dessous de la barre symbolique de 2°C d’augmentation de la température mondiale, il faudrait en effet s’abstenir d’extraire un tiers des réserves de pétrole, la moitié des réserves de gaz et plus de 80 % du charbon disponibles dans le sous-sol mondial. Or les pays membres de l’OPEP, le cartel des exportateurs de pétrole, ont pourtant augmenté leur production ces derniers mois….
Quel est le véritable prix du baril de pétrole ? (juin 2018)
extraits : Pour les Romains le gage de la croissance était le nombre d’esclaves, pour le monde moderne c’est la merde du diable (le pétrole). Le prix du baril Brent était de 74,75 dollars le 29 mai 2018, le marché du système libéral ne sait pas si demain il sera à 20 dollars ou à 1000 dollars. Tout ce qu’on prévoit quand on raisonne en fonction des réalités géophysiques, c’est que le pic du pétrole conventionnel est déjà dépassé depuis 2006, ce qui aurait dû entraîner une hausse constante de prix car plus c’est rare, plus c’est cher. L’ère utile du pétrole en tant que combustible fossile s’achèvera avant le milieu du XIXe siècle, autant dire demain….
Le quadruplement du prix du baril, une bonne nouvelle (mars 2017)
extraits : Pour les investisseurs, le scénario de la production de pétrole jusqu’à la dernière goutte reste le plus attractif. Pourtant l’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans son rapport World Energy Outlook 2011, révélait que la combustion de l’énergie fossile produite actuellement et dans les années à venir par les équipements existants en 2010 provoquerait à l’horizon 2050 un réchauffement du climat de 6° C. L’AIE précisait que « notre économie planétaire ne pourrait absorber sans catastrophe majeure qu’une élévation de température de 2°C. ….
hausse du baril et limites de la démocratie (mars 2011)
extraits : En économie, c’est la loi du renard libre dans un poulailler libre. Comme il n’y a pas de lobby des économies d’énergie, il n’y a donc pas d’économies d’énergie. Face au système de production actuel, soumis à des intérêts financiers, les consommateurs, l’avenir et la biosphère ne font pas le poids. Bien sûr on peut connaître le scénario Négawatts, on peut se prendre pour un No impact man ou vivre adepte du locavore… mais les bonnes intentions et les initiatives individuelles ne font pas le poids ! Seul un baril à 300 dollars pourra commencer à nous faire réfléchir sur ce qu’est vraiment une pénurie durable….
le baril à 200 dollars (suite) (mai 2010)
extraits : J’ai fini par comprendre que l’alternative entre limite économique (passagère) et géologique (définitive) n’est qu’un trompe-l’œil. C’est vrai, il y a encore tout un tas de ressources en carbone fossile à exploiter. Il est possible – extrêmement délicat, coûteux et polluant, mais… possible – de forer au large du Grand Nord, ou à des milliers de mètres de profondeur en face des côtes brésiliennes. On peut même envisager de construire des centrales nucléaires pour générer l’énergie nécessaire à la transformation en essence des pétroles « lourds ». Pour reprendre le concept de l’historien et économiste Joseph A. Tainter, on peut parler d’un « rendement décroissant de l’investissement marginal dans la complexité ». Ceci revient à dire que le pétrole risque quoi qu’il arrive de devenir plus rare et plus cher à mesure que le temps passera, mutant en menace pour l’organisation économique et sociétale qu’il a largement contribué à fonder…
juste prix du baril (mars 2009)
extraits : Les spécialistes n’ont pas vu venir l’envolée des prix du baril (147,5 dollars à la mi-juillet 2008) ni son effondrement (35 dollars mi-décembre). Pourtant le spécialiste du Monde (rubrique matières premières, 29-30 mars) s’interroge doctement sur le juste prix ou optimum économique. A-t-il la réponse ? Oui, il a la réponse : « Le prix équitable se situe autour de 70 dollars ». Pour l’affirmer, il suffit à Jean-Michel Bezat de recopier ce que réclame les pétromonarchies du Golfe. Mais c’est un prix surestimé, s’exclament les spécialistes de la consommation par la voix du Centre for Global Energy Studies….
Bientôt un baril à plus de 100 dollars
(courrier des lecteurs du MONDE, 9 septembre 2004)
Michel Sourrouille : « Un expert européen estime qu’un baril à 44 dollars ne peut casser la reprise (Le Monde du 24 août 2004). Cela me fait penser à tous ces spécialistes qui, pendant les débuts du conflit en Irak, pensaient que le marché permettrait de rester durablement en dessous de 30 dollars. Je n’ai pas grand mérite à prévoir un baril à plus de 100 dollars dans les mois ou les années qui viennent puisque le pétrole est une ressource limitée : l’ère utile du pétrole en tant que combustible s’achèvera avant le milieu du XXIe siècle, autant dire demain.
« Or toute rareté implique un prix élevé. Le prix du pétrole est artificiellement bas depuis le début de son exploitation puisqu’il a permis aux humains de gaspiller en moins de deux siècles un don de la nature accumulée pendant des millions d’année. Le problème essentiel n’est pas seulement l’effet de serre, mais un système de croissance basé sur l’éloignement entre domiciles et lieux de travail, entre localisation de la production et centres commerciaux, entre espaces de vie et destinations du tourisme.
« Le changement structurel qui s’est opéré sur plus d’un siècle ne peut être modifié brutalement sauf à provoquer une crise économique et sociale sans précédents. La société thermo-industrielle est très fragile puisqu’elle est basée sur une facilité de déplacement et un confort de vie issue du bas prix de l’essence et du gasoil, du fioul et du kérosène.
« Dès aujourd’hui il faut se préparer au plus vite à des changements structurels de nos modes de vie pour éviter la pétroapocalypse. Seule une augmentation du prix du pétrole constante et progressive, dont les royalties iraient à la promotion des économies d’énergie et non aux rentiers du pétrole, permettrait une prise de conscience mondiale. »

Vous devriez plutôt regarder les conférences de Jancovici. En effet, vous vous apercevrez que le prix n’a aucune incidence sur la consommation globale de pétrole. C’est plutôt le TRE (Taux de Retour Énergétique) qui compte vraiment, tant qu’on arrive à extraire plus de barils que le nombre de barils investis pour l’extraire, alors on continuera de siphonner les sols ! Puis même à 300 dollars comme dit dans l’article ne changerait rien, dans un baril il y a 159 litres, donc le prix du litre serait de 1,88 dollars sur un baril à 300 dollars. Or quand on connait la densité énergétique du pétrole qui est plus rentable que la main d’œuvre humaine en terme de productivité, 1,88 reste bien inférieur au taux horaire du Smic qui est à 11,88 euros actuellement !! Par exemple, même à 300 dollars le baril, les agriculteurs préfèrent toujours les tracteurs et moissonneuses batteuses que de la main d’œuvre humaine !
En outre, augmenter le prix du pétrole permet d’augmenter les quantités de pétrole sur le marché international. En effet, actuellement il y a du pétrole qu’on ne cherche pas à extraire car le prix du baril est trop bas, car le coût d’extraction est très élevé et le pétrole n’est pas assez rentable quand le prix du baril est trop bas. MAIS si on augmente le prix du baril à 300 dollars, alors ces puits vont soudainement devenir très rentable, comme le pétrole de schiste ou les bitumeux en Alaska et Venezuela, donc on va en extraire encore plus. Ce qui compte vraiment avec le pétrole ce sont les coûts d’extraction et les quantités qui seront extraites du sol, c’est ça qui va être déterminant sur ce que l’on va brûler en pétrole. Quand le prix du baril augmente, seuls des pays d’Afrique ou des pays d’Asie ne peuvent plus en acheter mais les pays riches peuvent toujours en acheter.
Oui, t’as peut-être raison. Ou même sûrement, je ne voudrais surtout pas te contrarier. En effet ne perdons pas de vue le TRE (EROEI ou EROI), dont j’ai déjà causé. Pour dire que pour pomper un baril ON serait même capables d’en dépenser deux en équivalent d’énergie. Comme les Shadocks.
– « augmenter le prix du pétrole permet d’augmenter les quantités de pétrole sur le marché international. »
De ça je n’en suis pas convaincu. En effet il y aurait une loi (?) selon laquelle «plus c’est cher et plus j’en veux.» Ce sont le psys qui en parlent le mieux, les zéconomistes ne font que la prendre pour argent comptant :
– » Plus c’est cher, plus j’en veux ? pour raisonner ainsi il faut être fou… ou riche ! »
(Parlez-vous l’éco ? L’effet Veblen – 29 Décembre 2020 alternatives-economiques.fr)
(à suivre )
(suite et fin) Fou ou riche donc. Là encore choisis ton camp camarade !
20 avril 2020 sur la grand place du Marché de New York :
– « Par ici approchez mesdames et messieurs, venez admirer mes barils !
Bien juteux et tous frais mes barils, n’ayez pas peur y’en aura pour tout le monde.
Et pour pas cher du tout, un prix qui défie toute concurrence, allez mesdames et messieurs ne soyez pas timides… qui veux des barils ? » (Tradeur du Parti d’en rire)
Version plus sérieuse : « Ubuesque paradoxe, la valeur du baril cotait à New York le 20 avril au-dessous de 0 dollar, un prix négatif [− 37 dollars !]. Autrement dit, les spéculateurs cherchaient à se débarrasser de leurs barils tellement le marché était saturé. » (Biosphère avril 2020)
C’est fou non ? 🙂
Parce que plus le baril est cher, plus le nombre de puits est rentable ! Donc on en produit plus !
Par exemple :
A/ Si 5 puits de pétrole conventionnel en Arabie sont rentables à partir de 60 dollars
B/ Si 5 puits de pétrole de schiste aux Usa sont rentables à partir de 80 dollars
C/ Si 5 puits de pétrole bitumineux au Vénézuela sont rentables à partir de 300 dollars
Donc si le marché de la Bourse décide d’un prix à 60 dollars, seuls 5 puits d’Arabie mettront du pétrole à vendre. Si le marché décide d’un pétrole à 80 dollars alors les 5 puits d’Arabie et 5 puits des Usa mettront du pétrole à vendre. Si le pétrole est à 300 dollars, alors le Venezuela vendra du pétrole en plus de celui de l’Arabie et des Usa. Donc oui la quantité produite augmente au fur et à mesure que le prix du baril augmente !
Et si le Marché de la Bourse décide d’un prix à − 37 dollars … où c’est qu’ils sont les puits rentables ? Je le redis, le prix du baril c’est n’importe quoi. Et même du grand n’importe quoi. Et les explications des «spécialistes» c’est pareil :
– « Les spécialistes n’ont pas vu venir l’envolée des prix du baril (147,5 dollars à la mi-juillet 2008) ni son effondrement (35 dollars mi-décembre). Pourtant le spécialiste du Monde […] s’interroge doctement sur le juste prix [etc.] » (Biosphère mars 2009)
Ce n’est pourtant pas compliqué, et tu l’as dit toi-même, 1 baril c’est 159 litres.
Or la quantité d’énergie contenue dans 1 litre de pétrole c’est environ 10 kWh.
Donc le juste prix du baril c’est environ 1590 kWh !
Maintenant tu peux aussi payer ton baril ou ton plein avec des salades :
– Quel est l’équivalent en laitue d’un litre d’essence? (energieetenvironnement.com)
Si le prix du baril était négatif c’était à cause de la crise covid où tout le monde était confiné, n’allait pas au bureau pour se mettre au télétravail. Bref quasiment plus personne ne pouvait circuler en voiture. Alors c’est un très mauvais exemple de contradiction ! Tu ne vas confiner éternellement les gens pour les empêcher de consommer du pétrole , si ?
Le prix est en effet une affaire de court terme dépendant des mouvements erratiques de la bourse selon les possibilités de profits ou de pertes à court ou moyen terme qu’anticipent les acteurs en ce domaine
Par contre, à long terme, effectivement la valeur (au sens de ce que cela apporte à l’humanité, mais aussi au sens de ce que ça coûte en terme finalement de travail nécessaire à l’extraction, sera bien à la hausse, inévitablement avec la rareté croissante.
Ne nous focalisons pas trop sur les 60 € d’aujourd’hui, ils relèvent d’un mécanisme important pour les acteurs mais finalement superficiel et provisoire, à terme le pétrole sera inévitablement plus cher (et c’est une bonne chose).
– « Le prix du baril n’est rien » (Les écologistes bio-physiques)
Je dirai plutôt que le prix du baril c’est n’importe quoi. Et même du grand n’importe quoi.
La Preuve… en avril 2020 il était à − 37 dollars ! Nos brillants zéconomistes nous avaient alors brillamment expliqué que c’était à cause du Covid et blablabla ! Encore heureux que ce n’était pas à cause du Surnombre. 🙂
Le prix du baril c’est la Bourse qui le fixe. Ou le Marché si vous préférez.
Le fumeux Marché, libre et non faussé. Une mouche qui passe, et qui pète, un canard qui fait coin-coin… et hop la Bourse s‘envole ! Ou alors elle dégringole, ça dépend du vent.
Bref, là encore vous connaissez ma chanson. 🙂