Vaches d’effet de serre ! Devenons végétariens

La contribution de l’élevage au réchauffement climatique, mesurée en équivalent CO2, est plus élevée que celle du secteur des transports. Le fumier dégage en effet de l’hémioxyde d’azote, un gaz au potentiel de réchauffement 296 fois plus élevé que celui du CO2. Le bétail produit aussi directement 37 % des émissions de méthane liées aux activités humaines, un gaz produit par le système digestif des ruminants qui agit 23 fois plus que le CO2. Les surfaces dédiées aux pâturages et à l’alimentation du bétail entraînent le défrichement des forêts et donc une action négative sur le CO2 ambiant. Dans le même temps, la hausse du niveau de vie s’accompagne d’une consommation plus importante de viande de produits laitiers. Un indien mange en moyenne 5 kg de viande par an, contre 123 kilos pour un Américain. Ce sont là quelques éléments du rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), rendu public le 29 novembre 2006. La conclusion de la FAO est claire, manger de la viande nuit à l’environnement. La FAO suggère même que la consommation excessive de produits animaux parmi les populations riches baisse ! Tout espoir n’est pas perdu, bientôt chaque Américain comprendra qu’il lui faut manger beaucoup moins que 367 grammes de viande par jour !!

Miracle : non seulement la FAO apporte des arguments aux végétariens, mais elle se met à soutenir la Biosphère. Mais cet article a été écrit le 18.01.2007 : qui est devenu végétarien depuis ce rapport ?

5 réflexions sur “Vaches d’effet de serre ! Devenons végétariens”

  1. Mon ex-soeur est mariée à un beauf yankee. S’ils mangent autant de viande c’est parce qu’ils sont incapables de cuisiner, c’est la solution de facilité tout simplement.

  2. Salut Invite2018,
    Complètement d’accord avec vous sur la réduction du temps de travail. Nous pourrions ainsi nous permettre plus d’activités épanouissantes (autre que la cuisine) qui adouciraient notre vie sur terre.
    Pour les repas végétariens, si vous mettez la volaille en perspective, essayez de manger proportionnellement autant de poulet que de tofu, cela relève de l’exploit, car vous arrivez plus vite à satiété! 1Kg de tofu nourrit 10 personnes.
    Vous parliez du blé, je faisais référence au seitan qui est une protéine de blé. 80gr dans un spaghetti avec les pâtes et le fromage (ou l’équivalent à base d’amidon de pomme de terre pour les vegan) suffisent en besoin protéinique. Les légumineuses avec du riz/quinoa/millet/sarrasin/amarante/boulgour comblent aussi parfaitement notre nécessité en protéine sans être prohibitives.
    Au final tout n’est qu’une question de priorité et de conviction. J’ai la même logique sur les légumes bio, qui sont au même prix que les autres en achats groupés. Il y a beaucoup de solutions alternatives pour les personnes qui n’ont pas les moyens de manger sainement. Nous ne sommes pas habitués à penser qu’on a le choix !
    Cordialement,
    David

  3. Salut @David,
    J’ai constaté un prix légèrement inférieur à 10 euros le kilo pour de la volaille premier prix contre plus de 12 euros pour du tofu. Ce dernier reste économique par rapport à la viande bovine, mais pas par rapport à toute chaire animale. Pour ce qui est du blé, les seuls produits en contenant et qui soient abordables financièrement sont les pâtes et le riz, ce que presque tout le monde consomme déjà, ce qui entrainerait des repas encore moins variés.

    Quant au fait d’élaborer soi-même de bons repas, c’est certes jouissif et varié, mais requiert du temps. Pour que ce soit possible, il serait donc impératif de forcer le patronat à réduire le temps de travail des employés sans diminution de salaires, afin qu’ils puissent se consacrer à ce que vous proposez. Et forcer le patronat à cela n’est possible que collectivement, ce qui rend les choses compliqués et illustre le fait que beaucoup de gens désirant adopter une alimentation avec réduction de consommation de viande devront renoncer contre leur gré.

  4. Salut invite2018,
    Étant végétarien je te livre mon point de vue. Il y a un commerce évident derrière les repas végé/vegan, c’est vrai. Libre à ceux qui n’ont pas les moyens ou qui ne veulent pas (trop) encourager la croissance, d’acheter du tofu, quinoa, blé,etc. non transformés ! De cette manière, même bio/sans OGM, cela reste proportionnellement -au pire- aussi chère que la viande la moins chère…
    C’est aussi jouissif et varié d’élaborer des repas soi-même sans viande.

    Pour rester objectif, rares sont ceux qui le deviennent du jour au lendemain, mais les angles de notre motivation peuvent être multiples:
    *Maltraitance animales (cf Gary Yourofsky)
    *Santé (la liste est longue…)
    *Ècologie, surpêche, écosystème etc..
    *Spirituelle…

    Après, j’ai mangé tellement de viande avant, que je respecte profondément les carnassiers indécrottables. Je partage juste des informations et chacun est Libre -sans culpabilités- de faire ses choix.

    David

  5. On constate que les produits composant les repas alternatives à ceux avec fort taux de chaire animale sont hors de prix pour le grand public.
    Ce fait n’aide en rien les gens à diminuer leur consommation de viande. Pire encore : cela les en rend carrément incapables.
    Il est donc urgent d’exiger que les grands groupes de l’industrie alimentaire et de la grande distribution diminuent fortement les prix exorbitants qu’ils pratiquent sur les produits sains, végétariens, végétaliens, et bios.

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