Yannick JADOT, un présidentiable qui mérite d’être connu

La primaire des écologistes pour la présidentielle 2017 aura lieu le 19 octobre 2016. Quatre candidats ont réuni les parrainages nécessaires : Karima Delli, Cécile Duflot, Yannick Jadot et Michèle Rivasi. Si vous avez plus de 16 ans, vous pouvez participer à cette primaire en vous inscrivant avant le 1er octobre sur le site primaire-ecologie.fr. Voici un aperçu de l’expérence acquise par un des candidats :

Yannick Jadot est né en 1967. En 1986, alors en licence d’économie, il milite contre le projet de loi Devaquet et crée une nouvelle organisation étudiante pour éviter les positionnements partisans simplistes et le fonctionnement hiérarchique. C’est lui qui organisera la manif après la mort de Malik Oussekine. Un livre toujours va l’accompagner, «les Racines du ciel» de Romain Gary (publié en 1956). Avant Gorz et tous les autres, il est son initiation à l’écologie. Gary démontre combien le combat pour la protection de la nature, ici l’extermination des éléphants, est un combat pour la dignité humaine. A partir de 1989, spécialiste sur l’économie internationale et l’économie du développement, il parcourt le monde, de l’Afrique de l’ouest à l’Asie du sud. La confrontation avec le réel lui apprend beaucoup plus que toutes ses lectures, y compris tiers-mondistes. Il revient du Gabon avec un rapport implacable sur les relations incestueuses entre le géant du bois François Pinault, son ami Chirac et Omar Bongo. Ce rapport sera rejeté par sa hiérarchie. En 1993-1994, il sera en charge pour la communauté européenne du soutien aux ONG bangladaises. Il intègre en 1995 l’ONG Solagral qui travaille sur les enjeux de l’alimentation et de l’environnement et participe ainsi à chaque contre-sommet de l’OMC et aux forums sociaux mondiaux.

Encarté chez les Verts depuis les Européennes de 1999, il rejoint Greenpeace en 2002 pour en piloter les campagnes. Il se retrouvera (entre autres) accroché à l’ancre d’un navire que vient d’aborder l’équipage du Rainbow Warrior II. En 2007, il devient avec la président de WWF porte-parole de «L’alliance pour la planète» qui proposera l’idée du Grenelle de l’environnement reprise par Nicolas Sarkozy. Yannick participera aux quatre mois de négociations. Le rapprochement entre syndicats et associations enviornnmentales permet de progresser vers un nouveau paradigme qui cesse de cloisonner social et environnement. En 2008 il quitte Greenpeace pour tenter l’aventure d’Europe Ecologie avec Dany Cohn-Bendit. Il devient député européen. L’heure a beau être au repli national, c’est là que ça se passe, pour aujourd’hui et pour demain. C’est au sein de la délégation des parlementaires européens qu’il va vivre les négociations internationales sur le climat, Lutter contre le dérèglement climatique nécessite de modifier en profondeur nos modes de production et de consommation, dans l’énergie, l’industrie, l’agriculture ou encore les transports. Autant d’habitudes, de rentes et d’intérêts à bousculer.
NB : Tous les éléments ci-dessus sont tirés du livre de Yannick Jadot, Entrons en dissidence (Plon 2014)

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