C’est pendant la révolution industrielle du XIXe siècle que s’invente dans le monde occidental la période de l’adolescence. La scolarité obligatoire s’arrête à 12 ans dans la France de 1881, un siècle plus tard les jeunes ne veulent plus sortir du système scolaire. Cette « liberté » individualisée de la jeunesse s’accompagne d’un sentiment de toute puissance qui contribue fortement au pillage de la Biosphère (l’adolescent consomme), période de gaspillage qui se fracasse rapidement contre les difficultés de l’insertion sociale. Mieux vaudrait comme chez les pygmées BaMbuti des enfants qui participent dès le plus jeune âge aux activités des adultes, dans le cadre d’une stricte limitation de leurs besoins. Mais comment est-il possible de transformer en adulte responsable de la Biosphère des enfants qui n’ont vécu que dans le milieu urbain, loin des réalités de la Nature, qui pensent que les poissons vivent sans arêtes et que le lait ne peut venir que du supermarché ? Cela montre l’importance des modifications profondes qui doivent être apporté aux critères culturels de la société techno-industrielle.
L’adolescent(e) doit tout à la bourgeoisie industrielle qui l’a créé,
Il ou elle doit se donner à la Biosphère pour retrouver le chemin qui en fera un adulte.