Dans un peu moins de deux semaines, Emmanuel Macron accueillera plus de 50 chef.fe.s d’État et de gouvernement, des grands dirigeant.e.s du secteur de la finance publique comme privée, pour un sommet “finance climat”. Il s’agit pour lui d’une opportunité de vanter l'exemplarité de la France en matière de politiques climatiques - quand bien même l’État, ses institutions publiques et les investisseurs privées continuent d’investir dans l’industrie fossile.
Le sommet se tiendra le 12 décembre, pour marquer le deuxième anniversaire de l’adoption de l’Accord de Paris. Ce même jour, au petit matin, avec de nombreux partenaires, nous organisons une action de masse artistique. Nous allons symboliser une vague en mouvement, et souligner notre volonté de nous libérer de l’emprise de l’industrie fossile et d’ouvrir à des alternatives 100% renouvelables, ancrées dans les territoires.
Cette mobilisation se tiendra deux jours après un Tribunal des peuples, au cours duquel des représentant.e.s de communautés directement affectées par les conséquences des activités de l’industrie fossile souligneront ce qui est vraiment en jeu : des crimes climatiques contre des centaines de millions de personnes et contre notre avenir commun.
Les subventions, prêts et autres financements accordés à l’industrie fossile sont tout simplement inacceptables. Ils doivent prendre fin immédiatement si nous voulons respecter les engagements de l’Accord de Paris, et maintenir le réchauffement climatique au plus près des 1,5°C. Tant que l’argent coulera à flots vers l’industrie fossile, toute tentative de contenir le dérèglement climatique et de soutenir le développement des énergies du futur sera vouée à l’échec.
À très bientôt dans les rues de Paris...