La problématique de ce livre collectif repose sur la question suivante : comment concilier l’augmentation souhaitable des ressources agricoles et la préservation des écosystèmes concernés ? Les contributions rassemblées tentent d’apporter une réponse « raisonnable » et « raisonnée » à cette question difficile, voire vitale pour l’humanité actuelle.
Parmi les défis majeurs qui se posent actuellement au niveau mondial, deux d’entre apparaissent particulièrement prégnants. Il s’agit, en premier lieu, du développement des ressources d’origine agricole pour faire face aux besoins alimentaires d’une population mondiale de plus en plus nombreuse et aux besoins non alimentaires – notamment énergétiques - également croissants. Par ailleurs, il parait également nécessaire de préserver des écosystèmes particulièrement fragilisés, du fait notamment des activités humaines de production intensive. Le développement des agro-ressources est-il compatible avec la préservation de l’environnement ? Les auteurs tentent de répondre, d’une manière circonstanciée, en partant de l’observation de situations contrastées : des terres hautement productives du bassin parisien à celles en cours de défrichement du bassin amazonien, en passant par des cas intermédiaires au Québec ou dans divers pays du Maghreb.
Ces observations multiples mettent en évidence l’importance de la contextualisation dans l’analyse des thématiques étudiées. Ainsi, l’état des écosystèmes et les conditions de production des agro-ressources diffèrent d’un endroit à l’autre ; il en va de même des niveaux technologiques, des modes d’organisation des unités de production et des marchés, ainsi que de nombre de facteurs socio-économique comme le régime de propriété ou les modes de consommation. Par là, l’articulation des politiques agricole et environnementale ne peut être identique aux Etats-Unis, en Russie, dans l’Union Européenne ou dans les pays du Sud.
Cependant, au-delà de la diversité des situations observables et à travers elles, quelques aspects communs se révèlent, constituant autant de repères permettant d’esquisser une réponse positive à la question posée. Pour aller à l’essentiel, cette réponse reposerait sur une compatibilité entre le développement des productions agricoles (à usage alimentaire ou non alimentaire) et la préservation des écosystèmes. Quelques exemples, présentés dans cet ouvrage, plaident dans ce sens : ici, un produit de terroir spécifique (huile d’argan) constitue un levier de développement d’une région rurale défavorisée ; là, ce sont des préoccupations en termes de « commerce équitable » qui sont prises en compte. Certes, il ne faudrait pas hâtivement généraliser et d’autres cas présentés dans l’ouvrage montrent le maintien de pratiques managériales peu sensibles aux atteintes portées à l’environnement ou qui se contentent d’un discours lénifiant, accompagné de quelques mesures gadgets, visant à « verdir » leurs activités. Une voie semble néanmoins possible dans le sens d’une compatibilité entre les deux objectifs - économiques d’une part, écologiques d’autre part – qui constituent l’un et l’autre des enjeux sociétaux cruciaux.Pour aller dans cette direction, plusieurs facteurs sont apparus nécessaires, parfois décisifs, à travers la variété des « retour d’expériences » présentés dans l’ouvrage.
On peut, sans forcer le trait, les regrouper en trois groupes complémentaires :
- En premier lieu, évidemment, les savoirs et les savoir-faire technologiques qui en expriment la faisabilité et en bornent les limites ; les choix effectués en faveur du développement des agro-ressources ou de préservation des écosytèmes ne pouvant pas être exclusifs les uns des autres. Dans cette perspective, on ne peut que se réjouir de la mise en œuvre de programmes, comme ceux initiés par la commission de l’UE (DG Recherche, 7° programme cadre, recouvrant divers thèmes dont ceux relevant du KBBE « Knowledge-Based Bio-Economy ») dans lesquels plusieurs potentiels de savoirs scientifiques et technologiques se conjuguent dans une fertilisation croisée, ainsi pour la « chimie doublement verte » (C2V).
- En second lieu, le dispositif institutionnel qui en régissent les modalités d’exercice, dans un espace, une temporalité et pour une société donnée. Si ce dispositif institutionnel n’existe pas ou est trop biaisé en faveur d’une catégorie d’objectifs, il serait vain d’espérer une compatibilité entre les deux pôles économique/écologique, lesquels resteraient contradictoires. Ainsi, la priorité donnée à la production de coton en Asie soviétique a abouti au désastre que l’on a pu voir sur la mer d’Aral. Il n’est pas sûr, sur la base des études de cas présentées dans l’ouvrage, que les dispositifs institutionnels décrits soient beaucoup plus équilibrés dans la Russie actuelle, de même pour certaines régions d’Afrique du Nord ou d’Amérique latine. Pourtant, la direction à prendre est connue : la compatibilité entre les objectifs économiques (quantités, qualité, coûts et prix) et écologiques (préservation des écosytèmes) nécessite un dispositif institutionnel adéquat, comportant un ensemble de règles et de mesures incitatives vs prohibitives, amenant les acteurs concernés à « internaliser », dans leurs comportements managériaux, les externalités négatives générées par leurs activités. Si l’orientation est claire dans son principe, il en va autrement de sa mise en œuvre concrète, comme en témoignent les discussions passionnées concernant tant les recommandations des Nations Unies (agenda 21) que, en Europe, le renouvellement de la politique agricole commune (PAC post 2013).
- Enfin – et surtout – le troisième groupe de facteurs nécessaires pour rendre compatibles (ou a minima rapprocher) les objectifs économiques et écologiques relève de la société elle-même, plus précisément du tissu social et des personnes qui composent celui-ci, avec leurs comportements, leurs systèmes de valeurs, leurs modes d’organisation. La plupart des études présentées dans l’ouvrage mettent l’accent sur cette dimension sociétale : des acteurs qui participent à une « intelligence territoriale » ici, à ceux qui manifestent au sein d’une ONG là, le facteur sociétal est omniprésent. Il ne se réduit pas aux seules composantes, bien connues, du « capital humain », reposant sur les acteurs concernés, avec leurs caractéristiques individuelles, mais plus largement sur le « capital social » (au sens de Bourdieu, Coleman, Putman…) impliquant les réseaux relationnels, idéologiques et culturels constitutifs du tissu social. Ce concept est mobilisé dans l’étude menée dans le Brésil amazonien par l’équipe du prix Nobel Elinor Ostrom et dans diverses autres études. On observe, dans plusieurs des cas exposés (en France, au Canada, au Maroc…), le rôle positif joué par ces formes spécifiques d’organisation collective que sont les coopératives, a priori plus réceptives que d’autres catégories d’entreprises au renforcement du capital social et, à travers ce dernier, à la prise en compte des intérêts des parties prenantes concernées par leurs activités productives.
Structure de l’ouvrage :
Après avoir situé les enjeux internationaux du management environnemental et des agro-ressources (I), sont analysés successivement les caractéristiques du management environnemental (II), la gestion des territoires agricoles et ruraux (III) et les flux économiques dans une perspective de développement durable (IV). Enfin, quelques applications industrielles des agro-ressources sont présentées, à l’exemple du pole de compétitivité IAR (Industrie et agro-ressources) Champagne-Picardie (V).
Présentation des différentes contributions :
La première partie « Contexte et cadre d’analyse », introduite par Jean Pasquero (UQAM, Canada et Président 2009-2011 du RIODD), comporte quatre exposés constituant autant d’éclairages à la définition de la question posée, à l’importance de ses enjeux et à aux principales recherches qui lui ont été dédiées :
Le premier exposé Connectivity and the Governance of Multilevel Socio-ecological Systems: The Role of Social Capital est au cœur de la problématique de cet ouvrage. Il s’intéresse aux défis que pose la gouvernance des systèmes éco-sociaux à niveaux multiples, et propose une « boite à outils » conceptuelle utilisable pour leur traitement. Cette question est l’un des axes de recherche du laboratoire fondé par Elinor Ostrom à l’Université d’Indiana[1], collectif qui est à la fois multidisciplinaire et international, et dont la renommée n’est plus à faire. C’est au nom de ce collectif qu’Eduardo S. Brondizio, Elinor Ostrom et Oran R. Young présentent une contribution tirée d’une étude de cas dans la forêt amazonienne. Le problème posé est significatif des difficultés issues de la complexité des écosystèmes sociaux contemporains. Ces systèmes, même les plus locaux, se caractérisent en effet par deux propriétés : ils sont interconnectés horizontalement avec maints autres systèmes, créant ainsi des réseaux complexes d’effets positifs ou négatifs réciproques ; ils sont aussi structurés verticalement en niveaux emboîtés, ce qui en complique la gouvernance. Si nous commençons à mieux comprendre quels sont les principes d’efficacité des systèmes isolables, nous sommes encore loin de savoir comment aborder la complexité des systèmes interconnectés.
Deux questions sont ainsi posées : quel est le meilleur niveau de décision et quelle est la meilleure forme de gouvernance ? L’expérience montre qu’au moins deux dangers sont à éviter pour les décideurs. L’un est de proposer des solutions trop simples pour la complexité des problèmes à traiter. L’autre est de systématiquement transférer la responsabilité décisionnelle soit vers le haut (coordination par la centralisation), soit vers le bas (application du principe de subsidiarité). La grande leçon à tirer des études recensées est en effet qu’il n’existe ni solution simple, ni solution universelle, ni niveau optimal unique : tout est question de circonstances, et donc de cas par cas. Les auteurs font valoir que plusieurs nouvelles formes de gouvernance ont ainsi été proposées dans la littérature pour sortir de cette confusion. Certaines sont prometteuses, estiment-ils, mais aucune ne semble encore s’imposer, souvent faute d’un historique suffisant. Ils en concluent qu’il faut donc intensifier les recherches sur cette problématique. Leur levier conceptuel est un raffinement de la notion très « bourdieusienne » de capital social, qu’ils redéfinissent comme un ensemble de « règles institutionnelles partagées, surveillées (monitored) et suivies » par l’ensemble des parties prenantes. L’enjeu d’une bonne gouvernance multiniveaux est donc selon eux de parvenir à généraliser ce capital social à travers toutes les interactions horizontales et verticales des systèmes éco-sociaux complexes. La première étape consiste à développer une meilleure compréhension des multiples « interdépendances fonctionnelles » (functional interdependencies) qui prolifèrent entre les environnements physiques, biologiques économiques et sociaux qui forment ces systèmes, de façon à ,mieux les maîtriser. La réflexion des auteurs, illustrée par le cas réel de la zone protégée PIX (un parc autogéré par 14 tribus indigènes dans l’Amazonie brésilienne), est riche de prolongements non seulement pour les systèmes agro-alimentaires, mais aussi pour tous les systèmes complexes.
Michaël Kraft (Université du Wisconsin, USA) complète cette exposé introductif en effectuant une comparaison entre les politiques environnementales aux USA et en Europe, pointant les différences contextuelles entre ces deux grandes zones du monde.
Jean-Marc Boussard (INRA Paris et AAF) fait part de réflexions sur « l’avenir du système agro-alimentaire mondial » (SAAM), commentaires menés à partir des travaux d’un groupe thématique constitué de membres de l’Académie d’agriculture de France. Ce collectif a pu développer un dialogue collectif pluridisciplinaire, mettant notamment en exergue les relations entre l’agriculture et les écosystèmes.
Enfin, Thomas Garcia Azcarate (Commission de l’Union Européenne et AAF) fait le point sur le débat, lancé depuis plusieurs années sur le Politique agricole commune (PAC) et sur la « PAC du futur » - prévue après 2013 - laquelle tentera de concilier les objectifs en termes de productions agricoles et de préservation de l’environnement.
La seconde partie intitulée « Discours, outils et pratiques du management environnemental », permet d’analyser les caractéristiques de cette nouvelle application du champ managérial, jusqu’à ce jour peu étudiée, tant d’un point de vue théorique que pratique. Dans son introduction, Jacques Richard (Université Paris Dauphine) met l’accent sur la diversité des conceptions de la soutenabilité - « faible » vs « forte » - auxquelles se réfèrent les acteurs concernés, tant dans leurs discours que dans leurs actes.
Yulia Altukhova (Université Paris Dauphine) évoque la notion d’agriculture durable en comparant ce que cela recouvre dans deux pays - la France et la Russie - qui ont connu, au cours du siècle dernier, une évolution historique bien différente, notamment en matière d’agriculture et de protection de l’environnement.
Bernard Christophe (Université de Picardie) propose une réflexion sur la manière de lire le discours écologique que veulent faire passer les entreprises, à travers leurs rapports développement durable, et d’une manière plus générale à travers leur communication environnementale. La notion de « verdissement » des entreprises ou des administrations s’est ainsi développée.
Céline Berrier-Lucas (Universités de Paris Dauphine et UQAM, Canada) s’intéresse aussi à la notion de « verdissement » dans l’entreprise. Dans une approche historique de la question, elle nous emmène au Québec et nous fait remonter jusque dans les années 50 pour voir comment s’est progressivement forgé ce concept.
Cette deuxième partie se termine sur une étude d’Elodie Brûlé-Capihan (Université de Reims URCA) qui analyse les actions menées par les militants anti OGM et leur impact médiatique.
La troisième partie est consacrée à la « Gestion des territoires agricoles et ruraux » ; elle met en évidence la variété des outils que les hommes ont pu inventer pour tenter de gérer, de manière optimale, la terre qu’ils cultivent et qui les nourrit. Cette partie est introduite par Michel Capron (Université de Paris-Est, Président 2011-2013 du RIODD) et comporte des contributions portant sur des applications et des terrains complémentaires.
Tout d’abord, Najoua Bensalah (Université de Rabat, Maroc) adopte une approche technique pour évoquer l’usage d’indicateurs des risques de ruissellement et d’érosion favorisant une gestion durable des eaux et des sols. Elle a appliqué cette méthodologie à un bassin versant du Maroc.
Karima Boudedja (Université de Montpellier) privilégie une approche plus sociologique pour étudier la « construction collective du territoire » ; pour elle, un outil n’est utile que par rapport à ce que l’on veut en faire, d’où l’intérêt de connaître les représentations que les acteurs ont du développement. Elle a appliqué sa grille d’analyse à un massif forestier en Algérie.
La contribution de Chiraz Ghozzi –Nekhili et Emma Gana-Oueslati (Université de Tunis) s’inscrit dans la même perspective, pour évoquer la mise en place d’un « agenda 21 » dans une région de Tunisie. Il ne peut être question d’ignorer comment se comporte le milieu humain concerné. Les bouleversements que ce pays a connus la période récente valident, s’il en était besoin, la pertinence de cette observation.
Enfin, Sophie Lefranc-Morel (Université de Saint-Etienne), en faisant une étude historique d’entreprises coopératives agricoles dans une région française, souligne le rôle structurant du mouvement coopératif dans la gestion et la gouvernance d’un espace agro-rural.
La quatrième partie, intitulée « Flux économiques et développement durable », permet d’approfondir les relations entre les activités agro-alimentaires et le management des écosystèmes concernés. Après une introduction par Jean-Marie Bouquery (AND et AAF), plusieurs formes de ces relations sont analysées.
Sana Essaber –Jouini (Université de Tunis) adopte une approche environnementale macro économique en recherchant les liens qui existent entre croissance économique, émissions de polluants et consommation d’énergie pour tout un pays (la Tunisie)
Souad Chouk (ESC Tunis) analyse le rôle joué par le concept dit « intelligence territoriale » pour assurer la sécurité sanitaire des aliments.
Soumia Omari, avec Fatima El Kandoussi (Université d’Agadir), étudient la stratégie marketing de produits de terroir, en l’occurrence une huile particulière (argan) produite par les coopératives d’une région rurale du pays (Maroc).
Montiaba Coulibaly (ESC Amiens) et Thierry Brugvin (Université Paris Est) s’intéressent au commerce équitable et plus particulièrement aux systèmes de vérification et de normalisation de produits agricoles, systèmes qui suscitent beaucoup de questions : qui vérifie ? qui impose des normes ? avec quelle fiabilité ?
La cinquième et dernière partie concerne les « Applications industrielles des agro-ressources », lesquelles peuvent être illustrées par le pôle de compétitivité « Industries et agro-ressources » (IAR) ; pôle d’envergure internationale qui a été mis en place et s’est développé à partir des régions Champagne-Ardennes et Picardie, lesquelles se situent - comme on le sait – au premier rang mondial pour certaines productions agricoles. Les activités de ce pôle reposant sur des partenariats entre les acteurs économiques (agriculteurs, industriels) et les chercheurs des établissements des régions concernées (notamment UPJV Amiens, UTC Compiègne, URCA Reims), il a été fait appel à ces chercheurs pour exposer cette thématique.
Après une introduction par Paul Personne - qui a été Président de l’UPJV et DRRT pour la Picardie -, Martino Nieddu (URCA) présente le concept de « Knowledge-Based Bio-Economy » (KBBE), utilisé notamment par la Commission de l’U.E. pour structurer les actions thématiques mises en place dans le domaine d’une production « soutenable » des ressources agricoles (tant à usage alimentaire que non alimentaire).
Romain Debref, du même collectif de recherche (URCA), complète le propos en évoquant l’impact des activités agro-industrielles sur l’écosystème, en mettant en vis-à-vis l’approche en termes d’innovation environnementale et celle relevant de l’éco-conception.
Puis, Estelle Garnier (URCA) aborde ce que l’on pourrait appeler le management de la connaissance en agro ressources puisqu’elle évoque la coordination scientifique en « chimie doublement verte » (C2V).
Enfin, Daniel Thomas (UTC, président pôle IAR) tire les conclusions de ces différentes analyses et apporte sa propre vision des relations entre agro-ressources et environnement à partir de son expérience à la tête du pole de compétitivité qu’il a créé et qu’il anime.
Dédicace : L’ouvrage est dédié à Elinor OSTROM
« A la mémoire d’Elinor Ostrom (1933-2012), Prix Nobel d’économie
Madame Elinor Ostrom, Professeur émérite à l'université d'Indiana à Bloomington (USA), est décédée le 12 juin 2012, au moment où le présent ouvrage était en pré-impression. Cette chercheure d'exception dont les travaux sur la gestion des biens communs, notamment des ressources naturelles, lui avaient valu le Prix dit "Nobel d'économie" en 2009, avait bien voulu s’intéresser à ce projet éditorial portant sur ces relations entre agro-ressources et écosystèmes qui se situaient depuis toujours au cœur de sa problématique de recherche (cf son PhD sur la gestion des eaux souterraines en Californie, UCLA, 1965). Elle avait envoyé l’un de ses proches collègues de l’université d’Indiana, le Professeur E. S. Brondizio, pour présenter leur recherche commune sur le bassin amazonien et accepté que la publication correspondant à cette recherche soit reprise, actualisée, dans le présent ouvrage. Nous l’avions, par ailleurs, accueillie à l'occasion de son séjour en France, en juin 2011. Nous avions tous été impressionnés par son dynamisme et son ouverture d'esprit, notamment vis-à-vis des jeunes chercheurs.
Au-delà des cercles académiques et scientifiques, les citoyens qui s'intéressent à l'avenir de notre planète lui doivent beaucoup.
Editeur : Presses universitaires du Septentrion (collection « Capitalismes – éthique – institutions »), 440 p.