Une greffe totale de la main a été réalisée à partir d’un donneur mort ; non seulement cet exploit n’était possible que grâce au progrès dans les médicaments anti-rejet, mais l’opération a nécessité la venue de spécialistes du monde entier. Pourtant le traitement à vie et les effets secondaires n’ont pas été supportés par le patient qui a très vite abandonné sa main d’emprunt. Ce n’est pas au progrès de la recherche médicale de déterminer ce qu’il est nécessaire de faire, c’est à l’éthique de responsabilité de chacun d’entre nous : tout acte chirurgical utilise des ressources naturelles, donc possède un coût environnemental. En médecine comme dans beaucoup d’autre domaines, il faut que les membres de la classe globale apprennent le renoncement au superflu : la chirurgie de réparation, à plus forte raison la chirurgie esthétique…
Utilisez au minimum les services de la chirurgie,
la Biosphère vous sera reconnaissante.