Le commerce a été pacificateur car il a substitué aux dominations ancestrales et aux guerres de prédation des liens d’interdépendance et d’utilité entre les humains. Mais aujourd’hui il est généralisé, très spécialisé et déstabilise la planète. Dans tous les villages de France, il existait autrefois un commerce de proximité qui fournissait la quasi-totalité de ce qui était nécessaire tout en offrant la possibilité d’échanges sociaux ; certains villages tentent aujourd’hui désespérément de rétablir l’ordre ancien en subventionnant un tel établissement. Ils ne réussiront qu’à partir du moment où la voiture disparaîtra. La cohésion sociale n’est possible que si elle permet la cohérence locale contre l’interpénétration mondiale, c’est-à-dire si le commerce est limité au strict minimum des besoins.
Si vous ne pouvez produire ce que vous consommez.
Achetez au moins des biens produits à proximité.