Dans une économie monétaire, elle est constituée par la fraction du revenu qui n’est pas utilisée immédiatement. Les motivations de l’individu qui constitue une épargne sont multiples (précaution, spéculation) mais on constate qu’un pauvre est souvent obligé de dépenser l’intégralité de son revenu, et même de s’endetter, alors qu’un riche pourra transformer son épargne en patrimoine de rapport et s’enrichir ainsi davantage. L’épargne est donc une anomalie puisqu’elle ne profite qu’aux riches, à la classe globale qui épuise la planète par son niveau de vie. D’un point de vue macroéconomique l’épargne globale doit revenir dans le circuit économique, sinon il y a une distorsion entre les revenus distribués et la consommation. C’est pourquoi l’épargne se transforme en investissement, c’est-à-dire en acquisition de machines, construction de bâtiments, tout ce qui permet l’accroissement de la production future. En période de croissance, les banques peuvent même financer ex nihilo les investissements supplémentaires, l’épargne résultera ex post du cycle de consommation. L’épargne et son alter ego l’investissement se transforme en impact négatif sur les possibilités de la Biosphère. Pour réagir, vous pouvez brûlez les billets que vous avez en trop, mais les banques compenseront votre absence des circuits financiers. Alors placez votre argent dans une association environnementale, sachant que la solution de fond pour soulager la biosphère, c’est la décroissance de votre consommation personnelle.
Renoncez au superflu, stérilisez l’épargne qui en résulte,
La Biosphère ne pourra que s’en sentir mieux.