Il s’agit de tout support de diffusion de l’information (radio, télévision, presse imprimée, Internet…) qui constitue un intermédiaire entre le peuple (mass media) et les journalistes. Il fut un temps où les médias naissant étaient soumis au contrôle politique, ce qui existe d’ailleurs toujours dans les pays non démocratiques. Maintenant la classe globale est soumise à l’influence de médias qui sont directement influencé par les intérêts du système techno-industriel. Les recettes publicitaires dont les entreprises sont maître d’œuvre font la loi. Le patron de la principale chaîne de télévision française estime que dans une perspective « business », il faut être réaliste : « à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola à vendre son produit. Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible, c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. » Cet exemple particulier va au bout de la logique marchande de l’information, la transformation de la vie sociale en spectacle pour mieux faire vendre en oubliant le sens de l’existence. Bien sûr les médias cultivent par moment l’information véritable, mais dans une société équilibrée on n’aurait plus besoin de se tourner vers le monde extérieur par médias interposés : il suffirait de s’occuper de la proche Biosphère.
Tout média qui n’est pas engagé dans la lutte pour l’environnement
Est un média nocif.