La désintégration de l’uranium 235 libère une quantité importante d’énergie qui sert à chauffer de l’eau. La vapeur qui en résulte actionne une turbine qui produit de l’électricité. En l’an 2000, environ 17 % de l’électricité mondiale était produite dans 435 réacteurs nucléaires. Dans le pays le plus dépendant de cette source d’énergie électrique (à 78 %), l’opinion publique française est satisfaite, elle possède avec ses 58 centrales la dose de kWh dont elle a absolument besoin. La catastrophe du réacteur de Tchernobyl en 1986 a cependant déchirer le voile de l’ignorance volontaire, les nucléocrates ne peuvent plus dire : « Si l’on tente d’informer des gens qui ne sont pas préalablement formés, on désinforme ». Face aux risques, la technologie n’est plus héroïque, élitiste et assurée. Mais ce n’est pas le plus important si on considère les critères de durabilité. L’uranium est en quantité limitée, les réserves couvrent seulement 30 à 60 années de production. De plus les déchets nucléaires à longue vie concernent les génération futures et les non-humains à qui on n’a pas donné le droit à la parole. L’analyse du cycle de vie du nucléaire entraîne donc un jugement négatif sur une énergie non renouvelable et dangereuse sous plusieurs aspects.
Soyez écocitoyens,
Agissez contre le nucléaire