La croissance est un mythe dont le faux prophète s’appelle le PIB. Cet indicateur de création de richesse apparente n’est en fait qu’un instrument de l’exploitation des humains par d’autres humains et, plus fondamentalement encore, la cause première de la détérioration de la Biosphère. Le PIB mesure la somme de toutes les valeurs ajoutées, c’est-à-dire la production réellement issue de l’activité d’une entreprise. Un taux de croissance du PIB signifie donc plus de marchandises à disposition des consommateurs, plus d’accumulation de capital, plus d’ouverture sur l’extérieur, plus d’emploi. Mais cette conception de l’activité humaine laisse de côté la gestion du quotidien familial comme l’engagement bénévole au service de la société, compte en plus ce qui devrait être soustrait comme les dépenses de dépollution ou toute activité nuisible (alcoolisme, tabagisme, tourisme…), et ne mesure en rien la joie de vivre et l’état de la Biosphère. Beaucoup de producteurs qui croient sincèrement apporter une contribution positive à la richesse d’une nation seraient étonnés de calculer l’impact négatif de leur activité sur l’environnement naturel et humain. Il faut que les humains refusent la civilisation thermo-industrielle et se contentent d’une activité en phase avec l’équilibre durable de la Biosphère.
Ce qui compte, c’est le relationnel qui n’a pas de prix,
C’est l’avenir de vos générations futures,
C’est le respect de la Biodiversité.