Son principe a été imaginé dès 1839. En faisant réagir de l’hydrogène et de l’oxygène sur des électrodes, il en résulte de l’électricité et de l’eau. D’un rendement énergétique très supérieur à celui des moteurs thermiques, la pile à combustible génère peu de polluants chimiques ; de plus l’hydrogène est à la fois abondant et propre. Le problème c’est qu’il n’existe pas à l’état pur, il faut donc l’extraire. Le procédé industriel le plus courant est le vapocraquage d’hydrocarbures, ce qui ne résout pas le problème des énergies non renouvelables. Si on veut extraire l’hydrogène de l’eau, le bilan énergétique est alors négatif. Enfin certains des composants nécessaires à la pile à combustible ont un prix prohibitif comme le platine des électrodes. Métal précieux et aux ressources limitées, l’équipement en piles pour 5 % de la production automobile mondiale nécessiterait 50 tonnes de platine, un tiers de la production mondiale actuelle. L’innovation en matière d’énergie est un mythe, l’énergie ne se crée pas, elle se vole.
Que les humains arrêtent de croire au saut technologique,
la meilleure source d’énergie est celle qui résulte de leurs propres forces.