Lorsque les conséquences d’une décision ne peuvent être facilement anticipées, il est alors nécessaire de s’abstenir ou tout au moins de s’assurer de la réversibilité des choix. Cela paraît conforme aux intérêts fondamentaux des humains. Mais sur le projet de loi constitutionnel pour une charte de l’environnement qui introduirait le principe de précaution, et avant même les débats parlementaires en France, l’Académie des sciences morales a pourtant émis des réserves sérieuses : ce projet « aurait des conséquences scientifiques, industrielles et même politiques puisqu’il irait à l’encontre des principes qui fondent notre démocratie représentative » !!! de son côté le Medef a réaffirmé sans surprise son opposition sous prétexte d’un effet dissuasif sur la recherche et l’innovation, les Académies des sciences et de médecine craignent que l’inscription de ce principe dans la Constitution n’ait des conséquences désastreuses » et le quotidien Le Monde traite dans son éditorial le principe de précaution de principe de frilosité . Heureusement qu’un appel signé par 400 chercheurs estime que ce principe « n’est pas un frein, mais un stimulant pour le développement des recherches ». Les humains n’ont pas pris de précaution pour articuler leurs activités avec les intérêts de la Biosphère, ils ne peuvent continuer ainsi sans dommage pour toutes les espèces, humaine comprise.
Il ne suffit pas de causer entre vous,
Vous devez aussi consulter la Biosphère,
C’est-à-dire beaucoup connaître et ne plus penser seulement à vous.