Ce sont les éléments naturels (océans, sols et forêts) qui contribuent à capter le carbone en excédent dans l’atmosphère (cf. effet de serre). Selon les règles de flexibilité du protocole de Kyoto, chaque tonne de CO2 absorbée dans l’atmosphère par les arbres ou les cultures autorise un pays à émettre une tonne supplémentaire de CO2. Mais si les pays riches veulent remplir une partie de leurs obligations en plantant des arbres, l’efficacité de cette méthode est loin d’être démontrée. La croissance d’une forêt fixe le carbone, mais il n’en est pas de même par la suite et un incendie détruit tous les efforts accomplis. Autre exemple de l’hypocrisie de la classe globale : les tenants de la société techno-industrielle laissent croire que la technique va toujours résoudre les problèmes entraînés par la technique. Ainsi on fait assaut d’imagination pour prétendre séquestrer le carbone, par exemple dans d’anciens gisements gaziers, procédé envisageable seulement pour les grosses installations industrielles. Alors on invente des « crédits-carbone ». En fait il s’agit pour la classe globale d’éviter de s’attaquer aux sources anthropiques des émissions de CO2 car cela réduirait son niveau de vie. Le cycle du carbone n’est pas respecté, il se vengera.
Bientôt vous n’aurez plus de ressources fossiles,
D’où plus d’émission de gaz à effet de serre,
mais le changement climatique aura lieu
qui bouleversera la planète
sans laisser le temps de s’adapter.