Des usagers du RER irradiés à leur insu !
Un train de déchets nucléaires en provenance d’Italie a traversé la France du 7 au 8 février jusqu’à l’usine de La Hague (Normandie). Avec la complicité de la SNCF, l’industrie nucléaire et les autorités ont maintenu les élus locaux, les populations et les cheminots dans l’ignorance, au mépris de leur sécurité. En Île-de-France, le convoi radioactif est passé sur les voies du RER C, et a même stationné pendant plusieurs minutes le long d’une rame occupée par des voyageurs (voir les photos exclusives de notre observateur sur place).
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a dénoncé ce transport et coordonné la mobilisation au long du trajet, en association avec le syndicat Sud-Rail et les antinucléaires italiens - qui ont subi une violente répression. Dans toutes les régions traversées par ce transport, les militants se sont mobilisés. Notre action collective a donné un écho médiatique important à ce nouveau "train d’enfer" que les autorités auraient voulu garder secret.
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Une porte-parole du Réseau brise l’omerta nucléaire sur France2
Le 16 février, dans l’émission "Face aux Français" sur France 2, une porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" a interpellé l’ "imposteur climatique" Claude Allègre, le généticien Axel Kahn et le photographe Yann Arthus-Bertrand. Échanges nourris...
Graves défauts de sûreté sur de nombreux réacteurs français !
Le 1er février, EDF a discrètement déclaré une "anomalie" sur les 34 plus anciens réacteurs français. En cas de brèche dans le circuit primaire, EDF est incapable de savoir si les dispositifs d’injection d’eau censés refroidir le réacteur fonctionnent correctement ! Seuls ces dispositifs pourraient pourtant empêcher la fusion du coeur.
Deux semaines après, rebelotte : EDF avoue une "anomalie" sur 19 de ces réacteurs. Il s’agit cette fois d’une usure prématurée des groupes électrogènes qui sont censés prendre le relais pour assurer les fonctions vitales de la centrale, en cas de défaillance de l’alimentation électrique normale.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a tiré la sonnette d’alarme sur ces "anomalies" qui touchent à des dispositifs cruciaux pour le fonctionnement des réacteurs. Leur défaillance peut entraîner un accident nucléaire majeur.
Le scandale sanitaire continue en Île-de-France
Le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) est responsable d’une grave contamination radioactive qui touche deux communes d’Ile-de-France depuis le printemps 2010. En cause, un dispositif contaminé au tritium, que le CEA a envoyé, par erreur, successivement à deux de ses sous-traitants, la société 2M Process à Saint-Maur-des-Fossés (Val de Marne) et la société Études et Diffusion à Bondoufle (Essonne).
Le Réseau "Sortir du nucléaire", qui a révélé ce scandale, continue à suivre cette affaire et aide à la mobilisation sur place. Un collectif de riverains et un collectif de militants sont en train de se constituer et des plaintes contre le CEA ont été déposées.
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