Un mouvement pour une hygiène naturelle infantile commence à émerger. Il est vrai que l’apprentissage naturel de la propreté est une évidence dans les sociétés non occidentalisées par Pampers. Le contact étroit d’un membre de la famille avec bébé permet la richesse d’un échange qui débouche très tôt sur la maîtrise par l’enfant de ses voies naturelles. Vivre les fesses à l’air est un véritable plaisir, dépenser entre 760 et 1760 euros de couches jetables est un affront autant à la nature qu’à la culture. Qu’un bébé puisse faire à lui seul près d’une tonne de déchets alors que pipi-caca ne demanderait qu’à nourrir la terre est une offense à la raison. Pendant toute l’histoire de l’humanité, la plupart des bébés n’ont jamais porté de couches. Leur mère était à l’écoute de leurs moindres signaux et les mettait en position d’élimination de leurs besoins sitôt que, par un mimique ou un gaz, ils manifestaient l’envie de se soulager.
C’est cela le respect de la biosphère et des relations parents-enfants…
Bibliographie :
La vie sans couches de Sandrine Montrocher-Zaffarano (réédition Jouvence 2010)
Les couches jetables de Marianne Markmann (Jouvence, 2008)
Sans couches, c’est la liberté d’Ingrid Bauer et Stéphanie Souhaité (L’instant présent, 2006)