Un des thèmes le plus souvent mis en avant dans la Décroissance est la relocalisation de l’économie et donc, par là, de la vie.
Ces initiatives locales, que l’on appelle alternatives concrètes, comme l’habitat partagé ou les AMAP par exemple, s’inscrivent toutes dans cette logique de réapprendre à vivre localement, à produire localement et ainsi à recréer des sociétés humaines permettant d’initier une transition vers une souveraineté alimentaire et énergétique.
Comme les villes en transition en France, ce type d’initiatives locales et concrètes rencontre un succès notoire. Souvent présentées comme non politiques, ces alternatives sont en effet en rupture avec la manière classique de faire de la politique. En fait, elles reviennent à l’essence même de la Politique, celle de la vie de la Cité, en faisant participer tous les citoyens à la réappropriation de leurs choix de vie. Elles sont donc fondamentalement politiques et constituent des exemples de resocialisation de la politique et de repolitisation de la société, au niveau local, en commençant, sans attendre une hypothétique prise de pouvoir, à construire d’autres sociétés soutenables et souhaitables.
L’enjeu aujourd’hui, autour de ces initiatives et de la richesse d’expériences qu’elles représentent, est d’arriver à tisser un réseau en construisant des liens, des ponts, des passerelles à la fois entres elles mais aussi avec les autres niveaux politiques de la Décroissance.
Nous proposons ici de présenter les complémentarités entre le collectif et ces différents niveaux :
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