C’était la semaine européenne de réduction des déchets. Mais on devrait apprendre à l’école toute l’année qu’il faut réduire ses déchets. Et les entreprises ne devraient fournir que le nécessaire aux ménages, avec le moins d’emballages possible. Le blog d’Anne-Sophie Novel, « Même pas mal ! », partage des alternatives pour mode de vie en temps de crise. Ainsi de la vie de la famille Johnson. En résumé :
La française Béa Johnson, installée aux USA avait adopté le mode de vie américain : grosse maison, 4x4, chien, etc. Au bout sept ans elle a ressenti un grand vide et une immense insatisfaction, comme si une partie d’elle-même mourrait. Le couple a tout vendu pour s’installer dans une maison deux fois plus petite qu’avant pour entamer une nouvelle vie. Aujourd'hui, ils ne génèrent que quelques poignées de détritus par an.
Béa s’approvisionne dans des magasins où il est possible d’acheter les produits en vrac (grains, céréales, farines, quelques goûters). Sa cuisine est remplie de bocaux en verre dans lesquels sont entreposées les denrées alimentaires. Elle produit elle-même les cosmétiques et produits d’hygiène. Naturellement, shampoing et savon sont achetés en vrac. Il n'y a pas de console de jeux. Les enfants, Max et Léo, trouvent ça mieux de vivre avec moins : moins dur à ranger. Ils ont progressivement réduit les jouets, et cela est devenu naturel pour eux. Béa insiste en permanence sur le besoin de refuser : réduire à la source un maximum de superflu. Sa devise est d'ailleurs la suivante: "refuse, reduce, reuse, recycle, rot" (refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter).
Aux Etats-Unis, son mode de vie a été largement relayé dans les médias. Béa Johnson intervient fréquemment pour expliquer les rudiments d'une "vie simplifiée" et travaille actuellement sur un livre : Zero Waste Home: The Ultimate Guide to Simplifying Your Life by Reducing Your Waste.
De quoi vous inspirer ?