Le terme d'économie verte est aujourd'hui utilisé à toutes les sauces. Il sert tout d'abord à désigner les activités qui diminuent ou réparent les atteintes à l'environnement. Dans cette acception, l'économie verte se réduit à ce compartiment de l'économie dont l'expansion est portée par les politiques environnementales actuelles.
Pourquoi il faut changer de cap
Et si Malthus finissait par avoir raison...
La croissance spectaculaire de l'économie mondiale depuis deux siècles s'est faite à crédit, en consommant massivement les ressources épuisables de la planète. Il est temps de changer de modèle.
Bienvenue dans l'anthropocène (article en accès libre)
Les gains d'efficacité énergétique ne suffisent pas à réduire les impacts négatifs de l'homme sur l'environnement. L'activité économique doit s'adapter aux limites de la biosphère. Sans tomber dans l'austérité. Lire la suite
Une prise de conscience trop lente
La prise de conscience de la nécessité d'un développement durable s'est accélérée depuis 1972, mais les Etats sont en retard sur les citoyens.
Pourquoi les gouvernements ne font pas le nécessaire
La nécessité d'engager la conversion écologique de notre modèle économique est aujourd'hui largement reconnue. Mais pour que les intentions se concrétisent, il faudra lever de nombreux obstacles.
Comment l'économie s'est émancipée de la nature
L'environnement a été longtemps réduit par les économistes à un instrument au profit des plus aisés, à un magasin ou encore à une contrainte à dominer. Jusqu'à disparaître avec l'avènement de la théorie néoclassique.
Une nouvelle mesure du progrès
Le produit intérieur brut n'est pas à même de rendre compte des effets de l'activité économique sur l'environnement et sa croissance n'est plus synonyme de bien-être. D'où le besoin de nouveaux indicateurs.
Les sept plaies de la crise écologique
Le changement climatique s'accélère
Les signes du réchauffement se multiplient et la responsabilité humaine ne fait plus guère de doute. De quoi inciter les Etats à faire plus d'efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
La crise du productivisme agricole
Les rendements stagnent depuis les années 1990, alors que la production devra augmenter afin de nourrir une population mondiale en croissance. Une raison de plus pour changer de modèle, car l'agriculture intensive "moderne" est à bout de souffle.
La pénurie d'eau s'aggrave
L'accès à l'eau douce est déjà menacé dans de nombreuses régions du monde, par la pollution, les prélèvements excessifs et le changement climatique. Et le problème risque de s'accroître dans les années à venir.
Les ressources halieutiques s'épuisent
La pêche intensive et l'aquaculture exercent une pression croissante sur les écosystèmes marins. Et le réchauffement climatique n'arrange pas les perspectives.
La déforestation progresse toujours
Malgré les progrès réalisés dans certains pays, les zones forestières continuent de se réduire à l'échelle de la planète, mettant en péril la biodiversité et réduisant les capacités de stockage naturel du CO2.
La biodiversité compromise
L'extinction des espèces prend aujourd'hui une ampleur sans précédent. C'est le résultat palpable de l'étalement de l'habitat, de l'agriculture productiviste et de l'exploitation excessive des ressources.
Des produits toxiques de plus en plus disséminés
Une fois dans la nature, certains produits toxiques peuvent y rester pendant des siècles, voire des millénaires. Et ils reviennent souvent à l'homme par la chaîne alimentaire.
Du champ à l'assiette (article en accès libre)
Rendre le nécessaire désirable. S'il est un domaine où cet impératif fait sens, c'est bien celui de l'alimentation. Et c'est possible ! Nous pouvons manger bien, manger sain et manger tous et de manière durable. Mais les conditions sont loin d'être aujourd'hui réunies. Lire la suite
Energie : la révolution des renouvelables
Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, il faudra changer radicalement de système énergétique, en consommant moins et en produisant autrement.
Comment rendre les transports soutenables
Pour préserver le droit à la mobilité, les technologies "vertes" jouent un rôle clé, mais ne suffiront pas : il faut aussi réduire la place de la voiture individuelle au profit des transports en commun et des modes alternatifs.
Le transport aérien n'aime pas le vert
La consommation de kérosène des avions est en constante diminution, mais les gains d'efficacité énergétique sont annulés par la croissance du secteur. Il va falloir se résoudre à moins utiliser l'avion.
La ville autrement
La grande majorité de l'humanité vivra demain en ville. Logement, transports, déchets, les enjeux écologiques sont nombreux. Mais la ville soutenable devra aussi répondre aux aspirations de ses habitants.
Vers un nouveau plein-emploi
La transition écologique va créer des emplois, mais aussi en détruire. Elle sera synonyme de progrès si nous parvenons à donner une autre place au travail dans nos vies.
Produire mieux pour détruire moins
Nos modes de production et de consommation actuels dilapident les ressources naturelles de la planète. Economie de fonctionnalité, économie circulaire, chimie verte, des alternatives existent.
Consommer moins sans renoncer au plaisir
Matraquage publicitaire et dictature des marques, il faut sortir de l'hyperconsommation. Tout en acceptant l'idée que l'acte de consommer est partie intégrante de la vie en société.
"La consommation est une façon de remplir le vide"
Entretien avec Philippe Moati, professeur à l'université Paris-Diderot
La critique de la consommation est désormais surplombée par la problématique écologique : ne pas changer de modèle, c'est aller dans le mur.
La difficile promotion des comportements écologiques : le cas américain
Entretien avec Cathy Hartman et Edwin Stafford, professeurs à l'université d'Utah, codirecteurs du Centre de diffusion des énergies renouvelables et des technologies propres
Pourquoi les hommes sont-ils devenus une cible majeure des campagnes "vertes" aux Etats-Unis ?
Réconcilier l'écologie et l'économie
Comment l'économie est venue à l'écologie
Les économistes de tous bords ont longtemps fait comme si l'environnement n'existait pas. Les choses ont commencé à changer à partir des années 1970. L'économie standard peine cependant toujours à intégrer les limites physiques de la biosphère.
De nouvelles finalités pour l'économie
Quels objectifs poursuivre une fois la quête perpétuelle de la croissance mise au placard ? Du bien-être, des objectifs écologiques et sociaux et beaucoup de démocratie.
Les instruments économiques de la transition
Normes, taxes, marchés, les outils nécessaires pour orienter le comportement des agents économiques existent. Mais ils ne dispensent pas de définir vers où aller.
Gérer les biens communs de manière coopérative
Coopération, gestion décentralisée, droits d'usage collectifs, des solutions existent pour gérer les biens communs autrement que par la privatisation et le marché.
Le rôle des citoyens
Pour réussir, la transition écologique devra emporter l'adhésion des citoyens. Ce qui présuppose à la fois plus de place aux modèles économiques alternatifs et une démocratie réellement participative.
La mondialisation à l'épreuve de la transition écologique
Dumping écologique et social, coût environnemental des transports, recherche d'efficacité contre-productive, il faut rompre avec les formes actuelles de la mondialisation, sans pour autant renoncer à vivre dans une société ouverte.
Démographie : les vrais enjeux
Plus que le nombre d'humains, c'est le mode de vie des plus riches qui fait problème. Pour autant, si nous voulons assurer la satisfaction des besoins de tous en 2050, il importe que la transition démographique se poursuive.
La planification écologique : une ardente obligation
L'ampleur des mutations requises par la transition écologique suppose de mettre en oeuvre une nouvelle planification afin d'assurer la cohérence des différentes politiques à mener. Et de dégager un consensus sur les nouvelles finalités assignées à l'économie.
En guise de conclusion
Le pire n'est pas sûr !
Nous avons au moins quatre raisons d'espérer...
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