Certains estiment que les économies d’échelle liées à la concentration humaine s’arrêtent à partir d’un seuil de l’ordre de 150 000 habitants ; au delà les sur-coûts dépasseraient les avantages. C’est là déjà trop d’optimisme, les déplacements de population et de matières que nécessite toute agglomération pèse sur les ressources de la planète. Il ne suffit pas de constater qu’un séjour à la ferme est le meilleur moyen de lutter contre l’asthme des enfants, il faut installer les humains à la campagne. D’ailleurs, le jour où les humains seront obligés de n’utiliser que des ressources renouvelables, la taille de la ville se résumera à quelques petits villages dont les habitants ne voudront même plus sortir et voyager... comme à la fin de la deuxième guerre mondiale dans les campagnes françaises. La relation ancestrale à la nature avait disparue avec l’urbanisation, l’attachement à la Biosphère sera l’avenir des humains.
Sortez de vos HLM et de vos cités
Pour retourner à la terre.