Il y a l’animal sauvage qu’on doit ignorer ou détruire, il y a l’animal d’élevage que la classe globale a parqué ailleurs pour mieux l’oublier et il y a l’animal de compagnie qui seul trouve grâce aujourd’hui auprès de la classe globale. Leur sur-valorisation permet de se déculpabiliser du mauvais traitement que l’on fait subir aux autres. Depuis plusieurs siècles, l’attention porté aux animaux familiers est en constante augmentation, mais c’est l’urbanisation qui a accéléré ce phénomène au XIXe siècle : plus les humains perdent le contact avec la Nature, plus ils se réfugient dans la reconstitution artificielle de la proximité animale. Il s’agit là d’un anthropomorphisme à l’état pur dont les marchands exploitent les failles psychologiques. Le marché mondial des animaux de compagnie représente 40 milliards d’euros 2004 et continue son impressionnante progression pour le plus grand bien des firmes transnationales.
Libérez vos animaux retenus dans vos maisons
Parlez plutôt avec vos voisins.