Phénomène de transformation par l’action de l'homme des écosystèmes terrestres et aquatiques, et plus généralement des conditions environnementales. C’est une des facettes de l’anthropocentrisme, attitude qui consiste à faire des humains le centre de l’univers et, de ce fait, des propriétaires de la biosphère : la classe globale se comporte à sa guise sans se soucier de l’environnement (usus et abusus) alors qu’elle partage la planète avec toutes les autres espèces vivantes. La culture asiatique n’a jamais adhéré à la conception chrétienne de la primauté de l’humain et le shintoïsme comme le bouddhisme tendent à considérer que toutes les entités vivantes, y compris les plantes, existent sur un même plan. Mais avec l’expansion de la culture occidentale, les humains n’ont plus de contre-poids écologique immédiats car ils modifient l’environnement pour réduire leurs problèmes. La nature structurelle des modifications qu’ils infligent à la planète leur impose pourtant de diminuer leur emprise sur l’environnement et d’aller bien au delà des parcs naturels et autres réserves. L’anthropocentrisme doit être remplacé par un biocentrisme, une attitude écologique qui limitera l’anthropisation.
La période de chasse et de cueillette a été le seul moment
où les humains ont parfois gardé l’équilibre entre leurs activités et la Biosphère :
Bravo les aborigènes et autres sociétés premières.