Les (F)estives organisées du 29 au 31 août à Cerbère (66) par l’AderOC (Association des rencontres de l’objection de croissance), cette année en partenariat avec Recherche & Décroissance, se dérouleront autour de 3 axes :
• Axe 1 : Pourquoi décroître ?
• Axe 2 : Quels projets pour des sociétés d’a-croissance ?
• Axe 3 : Quelles transitions, quelles propositions politiques pour décroître ?
Nous procéderons par ateliers théoriques et pratiques et aussi par tables rondes, avec la participation de : Adrien Couzinier, Anna Bednik, Annie Vital, Baptiste Mylondo, Bernard Floris, Bernard Legros, Boris Prat, Caroline Buissou, Catherine Segala, Christian Araud, Christian Sunt, Christophe Bonneuil, Claude Fages, Denis Garnier, Fanny Darius, François Jarrige, François Plassard, François Schneider, Guillaume Faburel, Guy Jacques, Itziar Gonzalez Viros, Jean Monestier, Jean-Louis Prat, Joël Decarsin, Michel Culus, Michel Lepesant, Mickaël Gorget, Raoul-Marc Jennar, Renée Lavallée, Serge Latouche, Sergio Ghirardi, Stéphane Madelaine, Sylvain Fischer, Thierry Brugvin, Thierry Brulavoine, Vincent Liegey, Yannick Robert…
(F)estives de l’objection de croissance,
Contact, inscription et renseignements : http://www.objectiondecroissance.org/
Michel Lepesant, coopérative du MOC
Le mythe d’une croissance comme moteur de l’économie s’effondre.
Non seulement les économistes reconnaissent - enfin avec des chiffres - que la croissance n’a été qu’une parenthèse mais les historiens nous confirment que les « trente glorieuses » n’ont été que les « trente ravageuses ». En ce sens, il ne devrait plus rester que des « objecteurs de croissance » ; parmi lesquels il faudrait distinguer entre les malheureux ("ah ! si la croissance pouvait revenir mais... ce n’est plus possible, snif, snif...") et les réalistes ("la croissance n’a jamais été une solution mais toujours un problème").
Nous devons prendre nos responsabilités : puisque cela fait plus de 40 ans que les seuils de soutenabilité écologique sont dépassés, comment décroître ? Pour quelles sociétés d’a-croissance ? Par quelles transitions ? Que peut-on rêver après le productivisme et le capitalisme ? La croissance, c’est terminé, vive la décroissance !