C’est la sommes des interactions entre les espèces et non une liste limitative d’espèces présentes en un lieu donné. Il n’y a plus d’espace inviolable pour les humains : ils adaptent tous les territoires pour leur agriculture, ils développent les villes et les infrastructures de transports, ils condamnent ainsi de nombreuses espèces à une existence précaire dans des parcelles fragmentées. Mais dans l’univers urbain et goudronné, alors que la biodiversité a presque complètement disparue, comment ressentir le besoin de côtoyer d’autres espèces ? Globalement la biodiversité est remplacée par des espèces triées et isolées pour servir les monocultures, les zoos et autres viols de la Nature. Pourtant une prairie qui comporte davantage d’espèces se montre plus résistante à des agressions comme la sécheresse. On a même montré que cette résistance s’affaiblit au fur et à mesure que les espèces sont retirées, chaque élément contribuant à la santé générale de l’écosystème. Autre exemple, les parasitoïdes qui éliminent les insectes prédateurs des végétaux prospèrent dans des écosystèmes variés comportant des haies, des bords de champ non plantés et des mélanges de culture.
La biodiversité est plus efficace que les pesticides chimiques,
les humains doivent réapprendre le sens de la coopération avec les non humains.