Basé sur la confrontation permanente entre une offre et une demande d’actions ou d’obligations, c’est le modèle favori des adorateurs du marché ; tous les jours la radio et la télévision indiquent l’évolution des cours bousiers, ce qui n’intéresse en fait que les boursicoteurs. L’échange boursier donne en effet la possibilité de placer son argent de manière temporaire, ce qui calme les nerfs de l’épargnant tout en lui faisant courir le risque du placement. La bourse devient alors un casino dans lequel le spéculateur est roi, alors qu’on veut faire croire à la classe globale que la marche du monde dépend de la bonne santé des capitalistes. Mais un jeu d’argent est toujours un jeu à somme nulle, ce qui est gagné par les uns est perdu par les autres. Le mécanisme boursier n’est donc qu’un impérialisme du capitalisme financier sur les faibles d’esprit qui fait oublier que l’essentiel n’est pas de placer son argent, mais de déterminer ce qu’il faut produire et pour qui. On ne peut répondre à cette question que dans un contexte de décroissance économique alors que la bourse ne voudrait fonctionner qu’à la hausse.
Le jour où la bourse sautera définitivement,
la Biosphère commencera à se sentir mieux.