Si on ajoute aux coûts de production les effets secondaires non désirés de la plupart des institutions, celles-ci apparaissent non comme des outils de progrès, mais comme les obstacles principaux à la réalisation des objectifs qui précisément constituent leur but manifeste et technique. L’industrie polluante a accaparé les surplus de l’agriculture, le tertiaire parasitaire s’est développé pendant la révolution industrielle, l’Etat dépensier a justifié sa nécessité puisque toutes les solidarités de proximité ont disparu au cours de la révolution agricole et industrielle : le pillage de la planète s’est accentué en même temps que la population se retrouvait esclave de ses techniques. Il ne peut y avoir d’amélioration de la productivité quand on fait une analyse globale des conditions de cette productivité.
Prenez le temps de contempler la Nature,
oubliez de produire au rythme de la méga-machine.