En France, la loi de 1920 interdisait non seulement l’avortement, mais aussi la diffusion et la propagande pour tous les moyens anticonceptionnels. Au moment de l’invention des contraceptifs oraux dans les années 1950, l’usage de la contraception était encore considéré comme un acte criminel dans beaucoup de pays du monde. Cinquante ans plus tard, 120 nations reconnaissent publiquement l’utilité du stérilet, du diaphragme et de la pilule. Cependant l’encyclique Humanae Vitae de 1968 rejette encore toute forme de contraception artificielle ou chimique qui aurait pour but de barrer la voie à la transmission de la vie. Mais la vie à respecter, ce n’est pas seulement la vie humaine aujourd’hui, c’est celle des générations futures ainsi que la vie de toutes les espèces qui partagent cette Terre avec les humains. Maintenant que les couples peuvent maîtriser leur fécondité, la venue du bébé ne peut plus être le pur produit du hasard d’un rapprochement sexuel, ni la cristallisation du désir pulsionnel de l’un ou des deux parents. Les couples doivent ressentir que toute nouvelle naissance est d’abord une contrainte supplémentaire pour la société et pour la Nature. En dissociant complètement la fonction érotique et la fonction reproductrice, la contraception permet d’inaugurer une nouvelle ère, celle de la préservation de la planète pour les générations futures et les non-humains.
La contraception à l’usage de tous et un seul enfant par couple,
la Biosphère vous remercie