Concept central du rapport Meadows sur « les limites de la croissance », étude commanditée en 1972 par le club de Rome. A partir des tendances constatées de type exponentiel (une croissance qui va de plus en plus vite), il paraissait évident que la croissance (démographique, industrielle…) allait rencontrer très vite les limites de la planète puisqu’elle constitue un monde fini. Selon cette perspective, il faut donc stabiliser l’impact des activités humaines de telle sorte qu’on reste tendanciellement en dessous de ces limites. Ce rapport a fait hurler en son temps, la classe globale n’a donc pas fait grand chose, même après le choc pétrolier de 1973. A l’aube du XXIe siècle, on s’aperçoit maintenant que la civilisation thermo-industrielle est allé tellement loin dans la détérioration de l’environnement global que prôner la croissance zéro est insuffisant ; l’avenir est dorénavant dans l’application du concept de décroissance humaine. Comme il y a de fortes chances que les spécialistes et les politiques vont rester aussi sourds qu’il y a trente ans, il ne vous reste plus qu’à attendre la crise ultime.
Abandonnez vos théoriciens de la croissance
qui ne cherchent que la justification de leurs salaires.