Dans une communauté rurale, on se connaît tous : la régulation des relations n’est pas toujours facile, mais elle est possible. Dans une ville les pouvoirs s’éparpillent et dès le moindre problème, on fait appel aux élus, à la police et à toutes ces institutions qui encadrent les concentrations démographiques. A l’intérieur d’une nation, quel que soit son régime politique, on est obligé de mettre en place des bureaucraties et des technocraties, ce qui conduit à de nouvelles formes d’écrasement du citoyen. Les rapports directs entre humains deviennent impossibles, à plus forte raison le rapport harmonieux à la Nature. Dans ce cadre, la décentralisation des pouvoirs n’est que l’illusion de maîtriser par délégation ce qui ne fonctionne qu’à l’aide de procédures et d’intermédiaires qui se multiplient. Seule la communauté rurale autonome est à l’échelle de la Biosphère.
Seule est acceptable une société rurale.
Encore faut-il qu’elle reste compatible avec son biotope.