Résidus issus de l’activité humaine et contenue dans des récipients (par opposition aux effluents liquides rejetés directement dans la nature). Selon une étude mondiale en l’an 2000, entre la moitié et les trois quarts des ressources naturelles utilisées chaque année sont rejetées dans l’environnement en tant que déchets dans l’année qui suit. La France produit déjà plus d’un kilo d’ordures ménagères par jour et par personne. On consomme, mais on se refuse à en payer le coût sauf à être encadré par la loi. Celle de 1992 en France impose que tout déchet soit valorisé avant sa mise en décharge et les centres d’enfouissement obéissent à des normes strictes. Mais les chaînes logistiques se complexifient, le transport des déchets représente un tiers du trafic intérieur de marchandises, ce qui entraîne une pression accrue sur l’environnement. La maîtrise du cycle organique devient impossible, les incinérateurs émettent des dioxines, la nature des déchets devient multiforme. La classe globale a hérité de quelques déchets, elle en laissera bien plus à ses enfants, et beaucoup plus dangereux. Autrefois la circulation des déchets en zone rurale se limitait à un parcours de proximité depuis le lieu d’émission, et le retour aux sols cultivés des substances nutritives de la matière organique constituait le cours normal de ces pratiques. L’avenir, c’est parfois de retrouver les bonnes manières du passé.
Il n’y a pas de recyclage possible pour une société industrielle,
chaque famille doit cultiver son jardin,
gérer son compost, ne rien jeter.