La démocratie est historiquement une particularité pratiquée dans certaines sociétés primitives qui pouvaient même fonctionner selon le principe de l’unanimité. Elle a été établie institutionnellement à Athènes en 508 avant J.-C. Après une longue éclipse, l’exercice par tous du pouvoir politique était encore considéré à partir de la révolution française de 1789 comme impossible au-delà de la portée de la voix, d’où la démocratie représentative. Quand les moyens de communication entre les humains (les médias comme les journaux, la radio, la télévision) permettent d’avoir des contacts directs dans toutes les directions, la démocratie peut redevenir directe : les représentants du peuple deviennent alors l’objet et le sujet de la représentation des citoyens car ils sont encadrés à la fois par l’opinion publique, les associations militantes, les lobbies. Mais la démocratie se meurt quand il n’y a plus de références communes. C’est déjà la foire d’empoigne (ou le silence absolu) quand on organise une réunion dans laquelle la parole circule librement, même s’il n’y a que quelques participants. La cacophonie sera encore plus grande quand il faudra d’une manière ou d’une autre faire participer au débat l’ensemble des générations présentes, mais aussi les générations futures et le reste de la Biosphère.
C’est la Biosphère qui fera votre cause commune
quand les humains n’auront plus que l’importance qu’ils méritent.