Après la seconde guerre mondiale, il était défini comme un changement qualitatif qui accompagne la croissance économique (c’est-à-dire l’augmentation quantitative du PIB). Il s’agissait de toutes les transformations structurelles qui permettaient la continuité de la croissance, exode rural et intervention de l’Etat par exemple. On ne peut donc parler en ce domaine d’amélioration qualitative des relations humaines. Ce terme est défini plus récemment comme un processus conduisant à l’amélioration du bien-être humain. Il est formalisé depuis 1990 sous l’égide du PNUD par un indicateur du développement humain (IDH) : on mesure les inégalités de longévité et de savoir, pas seulement l’écart de niveau de vie entre les pays. On ajoute au PIB par habitant l’espérance de vie à la naissance, le taux d’alphabétisation des adultes et la moyenne d’années d’études. Le développement humain est encore un concept doublement pernicieux car il ne se détache pas complètement de l’objectif de croissance économique (plus d’hôpitaux, plus d’écoles) et il ne considère pas le poids de l’humanité sur la planète.
Le développement humain n’a besoin ni d’écoles à la mode occidentale, ni d’hôpitaux perfectionnés,
il présuppose des besoins simplifiés dans un monde unifié,
respectueux des ressources de la Nature.