La dynamique de tous les êtres vivants d’un écosystème peut s’analyser en termes de transferts d’énergie. Mais l’énergie ne se produit pas ex nihilo sur la surface terrestre, elle ne peut que se transmettre d’un organisme à l’autre. Chaque entité biologique n’est en effet qu’un convertisseur d’énergie qui prélève au niveau trophique inférieur et cède en retour au niveau supérieur. Chez les hétérotrophes (les humains par exemple), la source d’énergie vient de l’oxydation des métabolites (transformation des substances organiques), et chez les organismes photosynthétiques, elle vient de l’énergie lumineuse. Comme les humains ne créent pas l’énergie, ils la volent, que ce soit directement pour se nourrir, ou en utilisant des animaux de trait et l’énergie fossile. Aujourd’hui la classe globale ne se contente pas d’oxygène et de nourriture, elle désire un mode d’existence qui nécessite toujours plus d’énergie avec un confort de l’habitat de plus en plus sophistiqué, des déplacements de plus en plus nombreux et des activités de plus en plus variées. Ce fonctionnement introduit l’humanité dans l’impasse de l’entropie et des énergies non renouvelables en voie de raréfaction.
Malheur à une société qui a utilisé l’esclavage,
et qui condamne maintenant la Biosphère à l’épuisement.