Les pays de l’OCDE (le club des pays riches) sont responsables d’un flux de matières cinq fois plus élevé que les pays en développement, moins de 20 % de l’humanité consomme plus de 80 % des ressources naturelles, la population humaine s’accroît inexorablement. L’OCDE doit donc se fixer des objectifs de long terme bien au-delà de l’objectif conservatoire du facteur quatre pour réduire d’un facteur 10 le flux créé par les pays riches. Pour restaurer la durabilité, il serait donc nécessaire de réduire les ressources utilisées de plus de 50 % en termes absolus. L’Assemblée générale de l’ONU se contente en 1997 de promouvoir la multiplication par dix de la productivité des ressources à long terme, ce qui ne veut rien dire. Pour atténuer le poids de l’humanité sur la Biosphère, la classe globale devrait déjà se trouver dans l’impossibilité d’utiliser un avion de ligne, ou même une voiture individuelle, ou même de se déplacer au-delà de ce que permet un vélo, un voilier, tout ce qui utilise uniquement de l’énergie renouvelable.
Vous tous les membres de la classe globale,
Vous n’imaginez pas de diminuer votre empreinte écologique d’un facteur 10 !
La crise ultime risque de vous faire passer au facteur 100.