comme l’intérêt économique de l’individu l’emporte rarement sur la tradition collective, il n’y a pas de famine dans une société tribale alors que le commerce y est quasi-inexistant. La communauté évite en effet à ses membres de mourir de faim sauf si la catastrophe l’accable elle-même, auquel cas c’est encore collectivement que les intérêts individuels sont menacés. Mais l’établissement du marché par la mondialisation libérale est un cataclysme qui force les indigènes à gagner leur vie en vendant leur travail. Il faut pour cela détruire les sociabilités communautaires et les empêcher de se reformer. Le monde marchand entraîne ainsi la ruine des formes anciennes de production et de protection sociale ainsi que la complète exclusion de tous les insolvables par rapport à un réseau commercial qui devient étranger aux plus pauvres. Il faut donc rétablir la souveraineté alimentaire des territoires et éliminer tous les pouvoirs locaux à la solde de l’intégration mondiale.
La faim est à l’intersection de l’organisation sociale
et du poids de l’humanité sur les ressources naturelles.
Le capitalisme libéral vous éloigne de l’équilibre,
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