Les réacteurs nucléaires actuels fonctionnent selon le principe de la fission ; on casse un atome d’uranium, ce qui dégage de l’énergie, comme si on maîtrisait une bombe atomique en ralentissant ses effets. Le processus de fusion dégage au contraire de l’énergie en liant des atomes (hydrogène et tritium). Il s’agit de domestiquer la bombe à hydrogène, objectif si difficile à atteindre que la fusion est devenu un projet international. L’ITER (international thermonuclear experimental reactor) va-t-il aller à Cadarache en France après que l’Espagne ait fait de la surenchère ? ou au Japon ? Ce débat n’a aucune importance, la fusion n’a aucun avenir car il faudrait être capable de domestiquer le soleil sur terre et maîtriser des températures de 100 à 200 millions de degrés. Malgré ces obstacles, malgré un processus qui demande énormément d’énergie au détriment d’autres objectifs, la techno-science s’acharne à vouloir imaginer qu’elle pourrait avoir réponse aux besoins de toujours plus d’énergie sans permettre aux humains de s’interroger sur la pertinence de ce besoin.
L’énergie la plus douce pour la planète,
C’est celle qui n’est pas consommée.